Le est fier de présenter...

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Voici les 8 contes qui comprennent le mot-clé eau-de-vie :

Scheherazade Went on with Her Story.

Farce normande | ± 3¾ pages | Guy de Maupassant
Le plus riche fermier du pays se marie avec la plus belle fille du coin. On commence à manger à deux heures et on est encore à la table à huit heures. Et on boit. Et on raconte des polissonneries. Et on dit que le nouveau marié sera trop occupé pour courir les braconniers. Or, en se mettant au lit avec sa femme, le fermier entend des coups de fusil ; il prend le sien, saute par le fenêtre et disparaît dans la nuit. Le lendemain matin, on le retrouve ficelé, avec trois lièvres autour du coup et un pancarte sur la poitrine : « Qui va à la chasse, perd sa place. »

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La panacée du Capitaine Hauteroche | ± 23¼ pages | Louis Octave Uzanne
Le capitaine Hauteroche gère son débit de Vins et Tabac, « Au vieux grognard ». Il s'occupe d'un mannequin habillé d'un uniforme de grenadier de l'Empire, en face du débit. Lorsque cette fois où il se met à conter des récits à propos d'une gourde à eau-de-vie. En 1793 où il fut fait prisonnier par les chouans de Cathelineau ; alors qu'il allait être enterré vivant avec d'autres canonniers, les dragons sont arrivés et ont dispersé les paysans. Clasquo le Péruvien donna à boire au capitaine (qui était à l'époque artilleur) une fameuse boisson à base de coca, qui aussitôt redonna la forme et la force au capitaine. La boisson fut de nouveau salvatrice pendant la campagne de Saxe en 1813, alors que les boulets russes avaient le tonnerre du diable dans leur mitraille. Et lors d'un froid de novembre sur le territoire russe. Le capitaine Hauteroche aurait sûrement vécu jusqu'à un âge vénérable s'il n'avait pas été victime d'une chute sur le verglas à 91 ans.

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L’eau de feu | ± 4¼ pages | Charles Quinel
Le chef des Hurons à Hochelaga est malade ; ses sorciers n'y peuvent rien ; ses fils parlent de la médecine de blancs. On envoie chercher Cartier qui masse le chef avec de l'eau-de-vie et calme ses rhumatismes. Cartier fait impression lorsqu'il met le feu à l'eau-de-vie. Puis l'hiver arrive. Les blancs, malades, se méfient des peaux-rouges qui ne veulent plus échanger nourriture et fourrure contre de simples bibelots. Un soir, les Indiens volent un baril d'eau-de-vie et y mettent le feu ; mais leur village brûle entièrement. C'est ainsi que les peaux-rouges ont appelé par la suite l'eau-de-vie eau de feu.

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L’étranger (Rose Latulippe) | ± 5¾ pages | Philippe-Ignace-François Aubert de Gaspé
Le narrateur se réfugie chez un habitant le soir du mardi gras. L'habitant lui raconte l'histoire de Rose Latulippe : une cinquantaine de personnes fêtaient le mardi gras chez Monsieur Latulippe lorsque, vers les onze heures, un étranger s'est invité parmi les danseurs. Sans attendre, il invite Rose à danser et lui demande d'être à lui. Elle accepte et il fait couler du sang sur sa main ; Rose devient blanche. Des convives partent chercher le curé car ils trouvaient étrange que le cheval de l'étranger dégage une telle chaleur que la neige fondait autour de lui. Le curé finit par arriver sur les lieux et chasse le diable. Rose se fera religieuse pour demander pardon à Dieu et mourra cinq années plus tard.

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L’île de la Demoiselle | ± 13¼ pages | Charles Quinel
Ils sont cinq chez l'épicier, sur la côte du Labrador. Trois jeunes, le groceur et Jos Lefin. À l'extérieur, un cri de femme ; horrible ! C'est un naufrage, mais on n'y peut rien ; c'est arrivé voici quatre cents ans. Et Jos Lefin de raconter l'histoire de la Demoiselle : le chevalier de Roberval arrive en Nouvelle-France pour faire, croit-il, fortune et trouver des diamants. Sur le bateau, Marguerite de Nontron, sa nièce ; Roberval veut en faire sa femme. Marguerite ne partage pas les vues de son oncle et s'attache plutôt à un gentilhomme, Raoul de Ferlaud. Roberval apprend la chose et convoque le jeune couple. Il propose de les marier et leur donne une île en cadeau ; mais, voilà, il les laisse sur l'île, perdus en mer, avec la nourrice. Raoul réussit à pêcher et à chasser ; un an passe sans aucune voile à l'horizon. Puis l'hiver, Marguerite donne naissance à un enfant qui mourra, une année plus tard. Puis la nourrice, à son tour, meurt. Raoul se confectionne un radeau et décide d'aller cherche du secours ; Marguerite, qui ne peut plus supporter d'être prisonnière de l'île, n'arrête pas de pleurer. Mais avant que Raoul ne touche terre, et réussisse à convaincre un Breton et ses trois fils de porter secours à sa femme, les jours, les semaines, les mois passent. Enfin, il retrouveront l'île, et Marguerite ; mais l'attente l'a rendue folle ; elle meurt dans les bras de Raoul. Au lieu de l'enterrer ; ils la donnent à la « mer ». Paraîtrait aussi que Raoul aurait retrouvé Roberval et, sur un bateau, l'aurait poignardé et jeté à la « mè ».

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Saint-Antoine | ± 6½ pages | Guy de Maupassant
On l'appelle Saint-Antoine parce que c'est un buveur, un mangeur, un trousseur. C'est un grand paysan qui menace de « manger » du Prussien, car c'est l'invasion en Normandie. Or, Saint-Antoine est plutôt peureux, et lorsque les soldats s'approchent, Saint-Antoine se terre chez-lui. Mais voilà, les soldats sont dans le village et les villageois doivent tous en héberger un. Celui qui se retrouve chez Saint-Antoine ne comprend pas un mot de français, si bien que Saint-Antoine le traite de « cochon », le traîne de maison en maison et le présente comme son cochon. Il le goinfre et le fait boire jusqu'à plus soif. Un soir, l'Allemand met son poing dans le visage de Saint-Antoine, qui de son côté l'envoie valser dans le fossé, pour ensuite le frapper à la tempe avec le manche de son fouet, car le soldat avait sorti son sabre. Saint-Antoine jettera le corps dans un tas de fumer ; mais voilà, le soldat n'est pas encore mort. Saint-Antoine l'achèvera avec sa fourche et se promènera en demandant à tous où est son « soldat ». Les Allemands, ne le soupçonnant pas, tueront un vieux gendarme à la retraite.

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Un fils | ± 7¾ pages | Guy de Maupassant

Deux vieux amis discutent ; l'un Sénateur ; l'autre de l'Académie française. Ils font le compte des femmes qu'ils ont eues, et des enfants... L'un raconte une aventure qu'il a eue avec un bonne dans une auberge en Bretagne, à Port-Labbé. Huit jours après, l'aventure était oubliée, et la bonne aussi. Or, trente années plus tard, il s'adonner à repasser à Pont-Labbé et apprend que la bonne - morte à l'accouchement -, a eu un enfant. L'homme calcule ; ça ne peut être que le sien. Or, le fils en question est maigre, boiteux, idiot, ivrogne... Depuis six ans, l'homme vit avec la pensée d'aider ce fils qui est sûrement le sien... Il se dit qu'il a « tué la mère et perdu cet être atrophié, larve d’écurie, éclose et poussée dans le fumier, cet homme qui, élevé comme d’autres, aurait été pareil aux autres. »


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Une amazone de quinze ans | ± 4¼ pages | Charles Quinel
En 1696, alors que M. et Mme de Verchères sont partis pour Montréal, les Iroquois attaquent les colons des environs. Des femmes, qui ont vu leurs maris mourir sous leurs yeux, se réfugient avec leurs enfants chez les Verchères qui ont une maison entourée de palissades hautes de quinze pieds. La fille des Verchères, Madeleine, âgée de quinze ans, prend les commandements des femmes, enfants et des quatre hommes sur place. Elle distribue munitions, fusils et chapeaux et, ensemble, ils repoussent les Iroquois. Ne dormant presque pas, toujours sur le qui-vive, tirant du canon régulièrement pour avertir le voisinage, la petite troupe se défendra pendant huit jours avant qu'un détachement armé mené par La Monnerie ne se présente et auquel la jeune Madeleine remettra les armes, en leur expliquant que tous et toutes ont peu dormi et sont fatigués

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