Jean Macé, né le 22 août 1815 à Paris et mort le 13 décembre 1894 à Monthiers (Aisne), était un enseignant et journaliste français.
Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal La République. Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il a l’idée d’écrire pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme L’Histoire d’une bouchée de pain, lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions, publié en 1861 et qui connaît un grand succès.
Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant Le Magasin d'éducation et de récréation en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, puis en créant la Ligue de l'enseignement en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. C'est à cette époque qu'il se lie d'amitié avec l'officier Louis-Nathaniel Rossel (futur délégué à la guerre de la Commune de Paris), partisan de l'éducation des classes ouvrières, puis Maurice Berteaux, député de Seine-et-Oise.
Il est élu sénateur inamovible en 1883.
Jean Macé était . Il fut actif aux loges de la Parfaite Harmonie de Mulhouse et de la Fidélité de Colmar et membre des Frères Réunis à Strasbourg. Suite à la défaite de 1870, il influença le Grand Orient de France en un sens patriote et chauvin.
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