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Le dernier siège de Québec
(Canada) | ± 4¼ pages |
Charles Quinel Vers les 1774, les Américains (les insurgents, les Bastonnais) viennent pour s'emparer de Québec. Dans un premier temps, des colons offrent leur service au général anglais Carleton, mais ce denier refuse. Mais les Bastonnais entrent dans la ville, avec Montgomery à leur tête, et le général Anglais finit par accepter l'aide des colons. Le grand-père du narrateur, et M. Lawse qui commandait un détachement de soldats anglais et des volontaires, sont fait prisonniers par les insurgents. Or Lawse déclara aux Américains qu'ils étaient douze cents hommes ; les officiers crurent la fable et rendirent les armes aux Anglais. C'est ainsi que Québec fut sauvé en partie par les colons canadiens, qui refusaient de fraterniser avec ceux qui s'insurgeaient contre le pouvoir légitime sanctionnés par les traités. |
Deux fleurs
(France) | ± 2½ pages |
Cécile Joséphine Julie Lavergne Une femme se rappelle lorsqu'elle était une fillette. Son père amenait les enfants au bois. La fillette aimait les fleurs ; faisait des bouquets. Elle, qui venait de Paris, faisait des bouquets de bruyères alors que les paysannes en faisaient des balais... Et la belle tige de cette plante, myosotis... Une autre fois, à Paris, elle avait vu par la fenêtre, un petit liseron rose dans un petit pot de fleurs... « C'est sûrement un personne qui souffre... » |
L’horloger de Nuremberg
(France) | ± 21¾ pages |
Cécile Joséphine Julie Lavergne Lorenz d'Ittenbach dépense, boit et joue son argent. Il aime aussi la chasse, des animaux à poil et à plume. Un jour où il passe devant la boutique du vieil horloger, maître Hyrcanus, qu'on dit un peu sorcier, Lorenz veut acheter une montre ; l'horloger lui donne plutôt rendez-vous le lendemain pour parler du prix. L'horloger est paralysé des jambes, et c'est un espèce de géant - sorte de monstre, d'une force herculéenne, appelé Gnomo - qui le transporte d'un point à l'autre. Le lendemain, l'horloger demande les ailes et les plumes de six aigles comme paiement ; Lorenz accepte. Les deux hommes seront un temps avant de se revoir ; Lorenz voit enfin le travail de l'horloger : une paire d'ailes gigantesques, attachée à une cuirasse aux articulations compliquées. Dans un bois, Lorenz essaie l'invention, et s'envole sans difficulté pour planer à son grand plaisir. L'horloger convainc Lorenz de faire une représentation devant l'empereur. Or la guerre se déclare et Lorenz se consacre à ses préparatifs. Un soir de tempête, Gnomo tombe dans un arbre ; il porte la cuirasse aux ailes de plumes d'aigles. Mais le vent le projette dans les airs, pour le faire disparaître. Lorsqu'on enquête chez l'horloger, on comprend que Gnomo l'a égorgé et lui a volé l'invention. Un demi siècle plus tard, le petit-fils de Lorenz découvrira dans une grotte en haut d'un montagne le squelette de Gnomo, et l'appareil volant... |
KHM 181 - L'ondine de l'étang
(Allemagne) | ± 4¼ pages |
Wilhelm et Jacob Grimm Une ondine d'étang rend riche un meunier mais se réserve le droit de prendre ce qui vient de naître chez lui. C'est son fils. Mais celui-ci vieillit et se marie avec la fille du seigneur du village. Un jour de chasse, il se lave les mains dans l'étang et l'ondine le tire sous l'eau. Sa femme fait un rêve : une vieille vit dans une cabane sur une montagne. Elle va la voir et elle lui donne tour à tour : un peigne d'or, un flûte d'or, un rouet d'or. À chaque fois, le chasseur réapparaît et finit par être libéré. L'eau inonde et la femme et l'homme se changent en crapaud et grenouille. L'eau se retire et ils redeviennent humain mais se perdent de vue. Plusieurs années plus tard, en gardant des moutons, ils se retrouvent. |
Ziméo
(Jamaïque) | ± 14¾ pages |
Jean-François de Saint-Lambert En Jamaîque, un nègre du Bénin, massacre les maîtres de deux riches habitations et s'enfuie dans la montagne, où se cachaent les nègres révoltés ou Nègres Marrons. John devient leur chef et prévoit attaquer les habitations des blancs qui maltraitent leurs esclaves. Wilmouth donne des armes à ses esclaves qui choisissent de défendre leur maître qui les respecte, leur donne un terrain pour cultiver, leur rend la liberté après dix ans. Or, John, adore le grand Orissa et, par conséquent, il possède justice et bonté ; Wilmouth dépêche un jeune nègre vers le chef des noirs pour lui faire savoir que chez lui les esclaves sont traités avec respect. Le lendemain matin, sur la plaine immense, les maisons sont en feu et on entend les cris des blancs égorgés. Johh, ou Ziméo, arrive à l'habitation de Wilmouth et raconte son histoire : comment les Portugais l'ont enlevé, lui et les siens ; leurs ont mis les fer sur deux bateaux ; comment ils ont soufferts de faim en mer et ont été obligés de manger les leurs pour ne pas mourir de faim ; comment il a été séparé de celle qu'il aimait, Ellaroé, et de son père, Matomba... ; toutes ces raisons qui l'ont poussé à se révolter. Or, pendant son récit, on amènera Matomba et Ellaroé, avec un enfant enfant... À la suite de cette histoire, l'auteur apporte des réflexions sur les nègres et l'esclavage, l'invention de la boussole et de l'imprimerie |
KHM 047 - Le conte du genévrier
(Allemagne) | ± ½ page |
Wilhelm et Jacob Grimm Une femme veut un enfant. En hiver, devant un genévrier, en pelant une pomme, elle se coupe et désire un enfant vermeil comme le sang et blanc comme la neige. Elle meurt à la naissance et l'homme se remarie avec une autre femme qui lui donne une fille. La femme chérit sa fille mais poussée par le Malin maudit le fils de l'homme. Elle offre une pomme au garçon mais le Malin aide la femme à pousser le couvercle du bahut et la tête de l'enfant roule parmi les pommes. La femme met la tête sur les épaules du garçon et un foulard à son cou. La fille gifle le garçon à la demande de sa mère et la tête roule. La mère fait un ragoût avec l'enfant et le père mange tout le ragoût. La fillette ramasse les os et les dépose devant le genévrier. L'arbre bouge dans le brouillard et un oiseau s'envole pour chercher une chaînette d'or chez un orfèvre, des chaussures rouges chez cordonnier, une meule chez des garçons d'un meunier. L'oiseau donne la chaînette au père, les souliers à la soeur et tue la mère avec la meule. |
Le schilling d'argent
(Danemark) | ± 3½ pages |
Hans Christian Andersen Un schilling d’argent sort de la Monnaie et part en voyage avec son possesseur. Rencontre des camarades étrangers : français, italiens… Son voyageur le perd ; quelqu’un le trouve. On le prend pour un faux. On essaie de le refiler, sans succès. On le troue pour montrer qu’il est faux. Et au fil de ses aventures, il revient chez lui. |
Sirius, étoile mythique des Dogons
(Mali) | ± 1½ page |
Tradition Orale Les Dogons du Mali expliquent, depuis des siècles, l'origine de la Terre par une Arche qui y est tombée et qui y a disséminé la vie. L'Arche, disent-il, venait d'une étoile (invisible à l'oeil nu), Pô Tollo, que les astronomes ont découvert au ... XXe siècle. |
Les trois frères
(Canada) | ± 8 pages |
Paul Stevens Trois frères héritent de leur père. L'aîné, Jules, se risque en affaires et perd tout ; il s'embarque pour les Indes. Le second, Alfred, épouse la fille de son riche patron. Or, le problème, c'est que Madame dirigera la maison... et Alfred suivra. Mais cela vaut bien un titre de « noblesse » et un nouveau nom de famille, M. De la Martinière. Quant au troisième, Théodore, il épouse une bonne femme avec qui il a des enfants et une bonne entente. Vingt ans s'écoulent ; aucune nouvelle de l'aînée, et voici qu'on reçoit une lettre qui annonce son retour. Jules va demeurer chez Alfred mais, celui-ci, ou plutôt sa femme, voyant qu'il n'est pas riche, lui montre, six jours après son arrivée, la porte. Jules va loger chez Théodore qui, avec toute sa famille, le reçoit à bras ouvert. Or, Alfred apprend dans le journal que Jules est millionnaire. Il essaie de réparer les pots cassés et va tout droit chez son frère Théodore, où il n'a pas mis les pieds depuis dix ans. L'histoire est ... à suivre ! |
Le fils prodigue et la vendetta
(États-Unis) | ± 19¾ pages |
O. Henry Curly est un vagabond depuis son enfance, qui quête à manger, à boire, à dormir. Un soir, il se couche dans un chariot et s'endort profondément. Ranse Truesdell..., fils de son père, le vieux « Kiowa » Truesdell qui en guerre perpétuelle contre la famille Curtis (et Ranse qui est amoureux de Yenna Curtis, elle-même amoureux de Ranse ; le couple n'a donc pas d'avenir). Donc, Ranse revient au ranch avec son charriot et y découvre Curly. Il l'accueille et lui donne un lit dans l'étable. Puis Ranse apprend qu'il n'est pas le fils de Kiowa, qu'il a a été adopté, et que Kiowa avait un fils qu'on avait kidnappé lorsqu'il était enfant : Curly lui-même ! Ranse est alors libre d'aller vers Yenna. |
La princesse et le porcher
(Danemark) | ± 3½ pages |
Hans Christian Andersen Un prince veut épouser une princesse et il lui donne un rosier et un rossignol. La princesse est déçue ; ce qu'elle veut, ce n'est pas une vraie fleur ou un vrai oiseau. Le prince se déguise en porcher et la princesse veut sa marmite, sa crécelle, mais contre 10 et 100 baisers. L'empereur les surprend et les jette hors du royaume. La princesse pleur et le prince la laisse là pour s'en retourner dans son royaume. |
Télesphore le Bostonnais
(Canada) | ± 8½ pages |
Paul Stevens Télesphore Sans-Gêne dit Sans-Façon, dit le Bostonnais (depuis son retour de cette guerre...), épouse Rose des Petoches LaTulippe. Le mariage, les noces, le souper, la soirée vont bon train... Tous sont habillés à la « mode » : Théodore avec son habit de mousquetaire du temps de Louis XIV, les femmes avec leurs robes à l'indienne... Les violonneux violonnent... Et la Mort qui surgit et veut prendre Télesphore qui... ne veut pas la suivre. Il la convainc. Soit ! Elle lui donnera trois avertissements avant de venir le quérir. Soixante plus tard, elle arrive et Télesphore se plaint qu'il n'a pas reçu les avertissements. Quoi, dit-elle, tu es sourd, aveugle et paralytique ! Et la Mort le frappe avec sa faux et Télesphore s'éteint avec le dernier tison du foyer. |
L’arbre de Noël
(Angleterre) | ± 14½ pages |
Charles Dickens C'est la nuit de Noël ; à la vue de l'arbre de Noël, le narrateur se rappelle le passé et évoque plusieurs souvenirs. Dans la première partie, ce sont des image et objets attachés à l'arbre : objets décoratifs, cadeaux, jouets, puis les livres ... Jack, le tueur de géants ... le Petit Poucet ... le Chaperon rouge ... les Mille et une nuits ... Robinson Crusoé ... puis ses débuts de conteurs avec les histoires de revenants : un vieux château, une apparition, une jeune femme avec des clés rouillés parlant à un portrait... Ou quant lady Mary*** entendit des carrosses toute la nuit... Ou ce jeune homme qui vit venir son ami mort lui parler de l'autre monde... Ou cette jeune femme qui se vit elle-même dans le jardin... Ou l'oncle qui vit son cousin alors qu'au même moment il mourait à l'autre bout du monde... |
Comment Emelka Pougatchev me donna une pièce d’argent
(Russie) | ± 2 pages |
Léon Tolstoï La narratrice se remémore cette fois où elle était enfant et que le brigand Pougatchev est arrivé dans leur demeure. Son père et sa mère étaient partis chercher des Cosaques pour défendre l'endroit. La niania avait déguisé l'enfant déguisa en paysanne pour que Pougatchev ne se doute pas qu'elle soit la fille d'un noble. En repartant, le Cosaque donna à l'enfant une pièce de dix kopeks. Plus tard, on appela l'enfant la « fiancé de Pougatchev ». La niania refusa, quant à elle, d'être affranchie... |
Le coq et les deux liards - Conte Beauceron
(France) | ± 2¼ pages |
Félix Chapiseau Un coq nouveau venu se fait chasser. Il part, trouve deux liards et se fait suivre de deux poules, oies, mouton, chèvre, chat jusqu'à une maison qu'ils décident d'occuper. Lorsque le propriéraire revient le soir, il se fait griffer par le chat, poivrer par le coq, pincer par les oies, etc, si bien qu'il croit que le diable est dans la maison. Il s'enfuient et les animaux héritent de l'endroit. |
Sara Th..
(France) | ± 15½ pages |
Jean-François de Saint-Lambert Le narrateur du récit part pour l'Écosse, pour oublier une cousine dont il était amoureux plus jeune. Il loge dans une métairie, et est accueilli par une jolie fermière, Sara, qui lui offre de consulter la bibliothèque en attendant le retour de son mari, Philips. La bibliothèque, pour des fermiers, impressionne le voyageur : livres de philosophie, poésie, etc. Dans la soirée, un vieillard laissera entendre que Sara est une femme merveilleuse, car elle a laissé une autre vie pour celle de maintenant. Sara racontera son histoire : elle a été élevée par son père qui l'a initiée à la philosophie et à la réflexion. Lorsque son père est mort, son oncle voulut la présenter à son fils. Elle s'arrangea pour qu'on la croit morte et laissa sa fortune à son cousin, le narrateur du récit... |
Le Prince Désir
(France) | ± 4½ pages |
Jeanne-Marie Leprince de Beaumont Un prince veut épouser une princesse ; sur le conseil d'une fée, il marche sur la queue du chat de la princesse ; une fois cela fait, le chat se transforme en enchanteur qui se venge en souhaitant au fils du prince un fils avec un nez très long, et tant que l'enfant ne saura pas que son nez est long, il sera malheureux. Le prince se marie avec la princesse et ont un fils, Désir, avec un nez très long. Le prince meurt. L'enfant est élevé dans l'ignorance de son nez long ; un jour, il tombe fou de la princesse Mignonne et part à sa recherche ; il rencontre la fée qui lui parle de son nez mais Désir ne veut rien entendre. Ce n'est que lorsqu'il essaie d'embrasser Mignonne sur la main qu'il s'aperçoit que son nez l'en empêche. Il reconnaît alors la longueur de son nez ; Mignonne est libérée et le nez de Désir redevient normal... |
Conte de Noël
(France) | ± 4½ pages |
Guy de Maupassant Un docteur raconte comment il a assisté à un miracle. Dans un village, lors d'un gros hiver où les oiseaux sifflaient et criaient la nuit, le forgeron est allé chercher du pain et a trouvé un oeuf encore chaud. Il l'a ramené à la maison et l'a fait mangé à sa femme qui est devenue folle et possédée. Le docteur n'y pouvait rien ; sa médecin n'avait aucun effet. Le prêtre offre alors d'amener la possédée à l'église et de la faire assister à la messe de minuit, cette nuit où naquit d'une femme le Christ. Après la communion, la femme est apportée vers l'autel mais se débat en poussant des clameurs à faire fuir les gens. Le prêtre élève l'ostensoir avec l'hostie blanche et se tient immobile, pendant un long moment. La femme finit par s'endormir et mit quarante heures avant de se réveiller, guérie, sans aucun souvenir de sa possession. |
KHM 186 : La Véritable Fiancée (Die wahre Braut)
(Allemagne) | ± 6¼ pages |
Wilhelm et Jacob Grimm Une jeune femme est maltraitée par sa marâtre qui lui demande l'impossible : de nettoyer douze livres de plumes ; de vider un étang avec une cuiller trouée ; de construire un palais au milieu de la plaine. À chaque fois, une vieille surgit, dit à la jeune femme de dormir, et fait le travail à sa place. La marâtre finit par mourir dans le palais, écrasée sous une porte. La jeune femme se fiance avec un prince qui part et ... ne revient pas. Elle part à sa recherche en apportant des robes éclatantes et des pierres précieuses. Elle fait le tour de la terre et devient bergère. Elle finit par retrouver son fiancé qui va se marier avec une princesse. Pendant trois soirs, habillées des ses robes et garnies de ses diamants, elle va danser avec son fiancé qui finit par la reconnaître. Ils repartent ensemble dans le palais de la jeune femme... pour se marier... |
Les crêpes de Pimienta
(États-Unis) | ± 10¼ pages |
O. Henry Un cowboy blessé demande au cuisinier de lui faire des crêpes ; le cuisinier, Judson Odom dit Jud, raconte une histoire de crêpes. Autrefois, il était chez Bill Toomey, sur le San-Miguel, et voit sa nièce, Miss Willella Learight, qui vient de Palestine. Il lui fait la cour mais voilà qu'un bêlard, Merle Jacson, entre dans la compétition. Jud menace de tuer Merle ; ce dernier promet de se retirer si Jud soutire à Willella la fameuse recette de crêpe. Mais à chaque fois qu'il parle de crêpe, Willella et son oncle se mettent sur leur garde. Plus tard, Jud apprend que Willella et Merle sont mariés. En fait, Merle avait invité cette histoire de crêpes pour se débarrasser de Jud. |
Ce que disent les fleurs
(France) | ± 7¼ pages |
George Sand Lorsque la narratrice était une enfant, elle se plaisait à écouter les conversation des fleurs. Une fois, elle fut témoin de la jalousie des autres fleurs vis-à-vis la rose ; une autre fois, elle entendit cette conversation entre les fleurs de l'églantier et le zéphyr : au commencement, le zéphyr avec son père et ses frères régnaient sur la terre et empêchaient toute vie de se développer, mais la vie finit par prendre le dessus. Les vents recommencèrent à semer la mort lorsque le zéphyr eut piété d'une rose, et prit plaisir de son parfum. Son père lui arracha ses ailes et le zéphyr retomba sur terre. L'esprit de la vie en fit un bel enfant, avec des ailes de papillon. Voilà pourquoi la rose est la reine des fleurs, et le zéphyr, leur ami ! |
La Chatte de Constantin le Fortuné
(Italie) | ± 3¼ pages |
Giovanni Francesco Straparola Une femme qui est pauvre a trois fils. Elle meurt et laisse à ses trois enfants une huche pour pétrir le pain, un tour pour tourner la pâte, et un chatte. Constantin hérite de la chatte, et les deux autres obtiennent des galettes des voisins en échange de la huche et du tour, mais ne donnent rien à Constantin. La chatte, qui est une fée, pourvoira à sa subsistance. Elle va chez le roi, lui apporte lièvre et autres présents, vantant à ce dernier son protégé Constantin qu'elle décrit comme un gentilhomme. Le roi fait sauver Constantin d'un noyade simulée, lui donne des habits et la main de sa fille. En chemin, la chatte prend les devant et suggère à tous et toutes qu'elle rencontre de vanter Constantin comme celui qui les possède. Ils arrivent à un château où son seigneur vient de mourir d'un mal subit ; Constantin hérite du château, devient roi quand le roi meurt, et a de nombreux enfants. |
KHM 142 : Le mont chauve (Simeliberg)
(Allemagne) | ± 2 pages |
Wilhelm et Jacob Grimm Il était une fois deux frères : un riche et un pauvre. Le riche ne donne rien au pauvre. Un jour, le pauvre surprend des hommes qui prononcent des paroles qui font s'ouvrir un mont. Ils y entrent et en ressortent, prononcent une formule et le mont se referme. Le pauvre, une fois les hommes partis, prononce à son tour les paroles, entre dans le mont et en ressort avec de l'or. Il profite de sa richesse et y retourne une deuxième fois. La troisième fois, le riche le menace de telle sorte que c'est le riche va dans le mont. Il y entre ; le mont se referme mais il a oublié la formule pour le faire réouvir. Les voleurs reviennent, le trouvent et lui coupent la tête. |
Le drame de la Touques. Conte du vieux temps
(France) | ± 2¾ pages |
Alfred Dérozier Un savetier et sa femme vivent dans la misère. Leur enfant part à l'école, trouve trois sous et se met à rêver. Il s'arrête chez la fermière mais n'a pas assez d'argent pour acheter son rêve. Il repart et perd ses trois sous à pile ou face avec des joueurs. Il finit dans l'eau de la Touque. |
KHM 021 - Cendrillon (Aschenputtel ou Aschenbrœdel)
(Allemagne) | ± 5½ pages |
Wilhelm et Jacob Grimm La femme d'un homme riche meurt ; avant de mourir, elle demande à sa fille d'être « toujours bonne ». L'homme se remarie avec une femme qui a deux filles et qui rendent la vie difficile à leur belle-soeur, qu'elles nomment Cendrillon, puisqu'elle dort près des cendres. Le roi organise une fête pour y choisir une épouse ; Cendrillon veut y aller avec ses « soeur » ; la marâtre lui jette des lentilles à ramasser et l'y amènera si Cendrillon peut trier les lentilles. Avec l'aide d'oiseaux, il y réussit par deux fois. Mais la marâtre revient sur sa parole. Cendrillon va sous l'arbre qu'elle a planté sur la tombe de sa mère, et un un oiselet à sa demande lui donne une robe et des pantoufles. Cendrillon va au bal ; en fin de soirée, elle se sauve en passant par un pigeonnier. Le roi ne peut la rattraper. Ni le second soir où elle monte dans un poirier. Le troisième soir, le roi trouve une pantoufle et va chez le père pour la faire essayer aux filles. La plus grande se coupe un orteil, l'autre le talon, pour chausser la pantoufle ; rien n'y fait, le prince s'en aperçoit. Finalement, Cendrillon chausse la pantoufle, et marie le roi. Deux pigeons, lors de la cérémonie, crèvent les yeux des deux soeurs méchantes. |
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