En 1683, Perrault, ayant perdu à la fois son poste à l’Académie et sa femme, décide de se consacrer à l’éducation de ses enfants et écrit les Contes de ma mère l’Oye (1697).
Le genre des contes de fées est à la mode dans les salons mondains : les membres de la haute société assistent aux veillées populaires et prennent note des histoires qui s’y racontent. Son recueil intitulé Contes de ma mère l’Oye, où les contes sont à la fois d’inspiration orale (la «Mère l’Oye» désigne la nourrice qui raconte des histoires aux enfants) et littéraire (Boccace avait déjà écrit une première version de Griselidis dans le Décaméron). Le travail que Perrault opère sur cette matière déjà existante, c’est qu’il les moralise et en fait des outils «à l'enseignement des jeunes enfants». Ainsi, il rajoute des moralités à la fin de chaque conte, signalant quelles valeurs il illustre.
Marc Soriano dit de Perrault qu’il est «le plus méconnu des classiques» : tout le monde connaît ses contes, mais très peu connaissent sa version des contes : ainsi, chez Perrault, le petit chaperon rouge et sa grand-mère finissent mangés par le loup : la version postérieure où le chasseur les sort du ventre est de Grimm. De même, c’est dans Disney que le baiser du prince réveille la Belle au bois dormant : chez Perrault, elle se réveille toute seule après que le Prince se soit agenouillé près d'elle. De même, on a longtemps eu un doute sur la fameuse pantoufle de verre : était-elle en verre ou en vair ? C'est en fait Balzac qui, pour rationaliser les contes de Perrault, modifia le conte en prétendant qu'il s'agissait d'une pantoufle de vair. Il s'agissait bien d'une pantoufle de verre. Sur le sujet, voir l'article concernant Cendrillon. Et la postérité a préféré ne garder que ce que Perrault appelait le «conte tout sec», c’est-à-dire le conte de fée, en oubliant les moralités. Or, les moralités de Perrault sont tout aussi essentielles à ses contes que ne le sont les moralités des Fables de La Fontaine
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Charles Perrault de Wikipédia en français (auteurs). |
* Image : Détail d'un portrait par Philippe Lallemand
Contes
de Charles Perrault (11 contes) :
Cendrillon | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 5 pages | France
Un homme épouse une femme ; lui a une fille et elle deux. La fille de l'homme, Cendrillon, est confinée aux viles occupations ; les deux autres sont traitées comme des princesses. Le roi donne un bal et la marraine fée de Cendrillon lui donne un carrosse et des chevaux à partir d'une citrouille et de souris pour aller au bal. C'est la plus jolie. Le second soir, elle part tout juste avant minuit mais laisse tomber une pantoufle de verre. Le prince la retrouve et la marie. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
La barbe-bleue | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 3¾ pages | France
Un homme à la barbe bleue part en voyage et donne les clés de sa demeure à sa nouvelle épouse ; elle peut tout ouvrir sauf un cabinet. Elle ouvre le cabinet et découvre plusieurs femmes mortes. Elle échappe la clé qui devient rouge sang. L'homme revient à la maison et découvre que sa femme est allé dans le cabinet. Il s'apprête à la tuer avec un grand coutelas mais les frères de la jeune femme qui sont dragon et mousquetaire viennent la sauver. Barbe bleu meurt et la jeune veuve hérite des biens du sanguinaire. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
La belle au bois dormant | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 7½ pages | France
Un roi et une reine invitent sept fées pour le baptême de leur fille mais une huitième fée surgit et prédit la mort de l'enfant au contact d'un fuseau. La septième fée réduit le sort à un sommeil de cent ans. Quinze ou seize ans plus tard, le princesse se perce la main du fuseau et tout ce qu'il y a d'animé dans le château s'endort. Cent ans plus tard, un prince vient réveiller la princesse ; ils se marient et ont deux enfants. À la mort de son père, le prince devient roi et invite dans son royaume sa femme et ses enfants, mais sa mère est ogresse. Le roi part à la guerre et l'ogresse ordonne à son maître d'hôtel de faire cuire la petite fille, puis le garçon, puis la mère. Mais l'ogresse comprend qu'elle a été trahie par le maître d'hôtel: elle s'apprête à plonger la fillette, le garçon, la mère, le maître d'hôtel, sa servante dans une grand cuve de vipère, couleuvres.. mais le roi revient et c'est l'ogresse qui se jette elle-même à la mort. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
La Marquise de Salusses ou la Patience de Griselidis | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 11½ pages | France
Griselidis raconte l'histoire d'un prince qui épouse une bergère après en être tombé follement amoureux. Cependant, il ne peut s'empêcher de tester sa patience et son amour en la mettant à l'épreuve. Pleine de qualités chrétiennes, elle subira tout jusqu'à ce qu'il la couronne de ses efforts [...] L'homme est affligé de mélancolie et produit quantité de bile noire, qui lui remonte à la gorge sitôt qu'il serait prêt à reconnaître enfin qu'il partage sa vie avec la plus exquise des femmes. La pauvre femme fait contre mauvaise fortune bon cœur et reste fidèle à son époux, malgré tous les maux que celui-ci lui fait subir. Et finalement, le prince se déclare satisfait de la conduite de son épouse, marie sa fille à l'homme de son choix et tout rentre dans l'ordre. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article La Marquise de Salusses de Wikipédia en français ( auteurs) Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le chat botté | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 3½ pages | France
Un meunier meurt et laisse leur héritage à ses trois fils. Le plus jeune hérite du chat. Le chat, muni de bottes et d'un sac, trouve du gibier qu'il donne au roi. Plus tard, le roi s'adonne à passer et le chat crie que son maître le "marquis de Carabas" se noie. On le retire de la rivière, on l'habille et le chat qui les précède force les habitants à dire que les terres sont celles de son maître. Plus loin, avec ruse, il mange l'ogre qui s'était changé en souris et son maître hérite des lieux et finit par épouser la princesse. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le petit chaperon rouge | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 1½ page | France
Un mère demande à sa fille d'aller porter des galettes à sa grand-mère malade. Elle rencontre le loup en chemin et repartent de leur côté. Le loup arrive en premier et mange la grand-mère. Le chaperon rouge arrive et le loup la mange aussi. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le petit poucet | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 7¾ pages | France
Un bûcheron et une bûcheronne ont sept enfants dont un grand d'un pouce. Une année de sécheresse, le couple veut se défaire des enfants ; le petit Poucet laisse traîner des cailloux blancs et les enfants retrouvent leur chemin. La seconde fois, le petit Poucet laisse des miettes de pains mais les oiseaux les mangent. Les enfants sont perdus dans la forêt et trouvent un maison où demeure un ogre, sa femme et leurs sept filles. L'ogre veut manger les garçons et va dans la chambre pour les égorger mais le petit Poucet a interchangé les bonnets des garçons et les couronnes de filles si bien que l'ogre égorge ses filles. Il part à la recherche des garçons avec des bottes de sept lieux que le petit Poucet emprunte pour aller voler à l'ogre et sa femme leur or et leur argent. Mais on dit aussi que le petit Poucet grâce aux bottes de sept lieux a servi le roi comme courrier et est devenu à son aise. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Les fées | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 1½ page | France
Une veuve a deux filles ; l'une désagréable, l'autre honnête. La seconde va à la fontaine et donne à boire à une pauvre femme qui est une fée ; en cadeau, elle reçoit le don qu'à chacune de ses paroles sortiront des fleurs ou des pierres précieuses. La fille désagréable y va à son tour et reçoit pour sa méchanceté le don qu'à chacune de ses paroles sortiront des serpents ou des crapauds. La fille honnête épouse la fille du roi et l'autre est chassée par sa propre mère. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Les souhaits ridicules | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 2 pages | France
Un bûcheron se plaint de son triste sort, lorsque Jupiter lui apparaît et lui offre de réaliser trois souhaits. De retour chez lui, le bûcheron prend conseil auprès de sa femme qui, rêvant déjà de richesses, le convainc de remettre au lendemain la formulation des souhaits après une nuit de réflexion. Mais, alors qu'il se repose de sa journée près du feu, le bûcheron formule par mégarde une envie de boudin. Jupiter exauce son vœu. Comme sa femme s'emporte après lui, il demande par colère que le boudin lui pende au nez. Ce second souhait est exaucé. Finalement, le troisième et dernier vœu est de rendre à sa femme son aspect initial, cette dernière préférant retrouver le plaisir de plaire qu'être reine et laide. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Les Souhaits ridicules de Wikipédia en français ( auteurs) Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Peau d'âne | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 9½ pages | France
La reine du roi meurt. Le roi veut épouser sa fille, la princesse. La marraine de cette dernière, une fée, lui suggère de demander au roi une robe couleur du temps, de la lune, du soleil. Puis la peau de son âne. La princesse s'enfuit sous la peau d'âne. Elle travaille comme souillon mais un prince la remarque. Il tombe malade d'amour et fait essayer une bague à toutes les femmes du royaume et c'est peau d'âne qui est choisie. Ils se marient Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Riquet à la houppe | Les Contes de ma mère l'Oye | ± 5¼ pages | France
Riquet à la houppe est laid mais fin d'esprit et a le pouvoir de donner de l'esprit à qui n'en a pas. Une femme a deux fille, une laide intelligente, l'autre belle mais idiote. Cette deuxième chercher de l'esprit et a le pouvoir de rendre beau celui qu'elle veut. C'est la même fée qui les a ensorcelés. Riquet donne de l'esprit à la fille ; cette dernière donne la beauté à Riquet... à moins qu'elle en soit juste amoureuse! Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
© Tous les contes | Hébergé par le RCQ.
|
|
|
|
Concept et réalisation : André Lemelin
à propos | droits d'auteurs | nous diffuser | publicité | ebook/epub
Ajouter des contes sur touslescontes.com
Signaler une erreur ou un bogue.
Des contes d'auteurs et de collecteurs : Grimm, Perraut, Andersen... Des contes traditionnels: Blanche neige, Le trois petits cochons, Aladin, ou la Lampe merveilleuse... Des contes français, chinois, russes, vietnamiens, anglais, danois...
|
|