Le est fier de présenter...

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Charles Rabou

Nationalité : France | (1803-1871)

Charles Félix Henri Rabou (né à Paris le 6 septembre 1803 - mort à Paris le 1er février 1871 est un écrivain et un journaliste français

Fils d'un sous-intendant militaire, il étudie au collège Henri IV, avant de suivre des cours de droit à la Faculté de Dijon. De retour à Paris, son diplôme d'avocat en poche, il se détourne du barreau pour la littérature. D'abord journaliste, dans La QuotidienneLe Messager des ChambresLe NouvellisteLe Journal de ParisLa Charte de 1830, il tient des chroniques politiques et littéraires, puis lance en 1832 La Cour d'Assise, qui paraîtra jusqu'en 1834.

Directeur de la prestigieuse Revue de Paris dont il est un des fondateurs, il se lie d'amitié avec Honoré de Balzac, qu'il publie dans les pages de son journal. Leur confiance mutuelle est telle que Balzac lui confiera la tâche de terminer après sa mort Le Député d'Arcis (1854), Le Comte de Sallenauve (1855), La Famille Beauvisage (1855), Les Petits Bourgeois (1856) quelques romans inachevés, tâche dont Rabou s'acquitta honnêtement, mais que la critique accueillit avec froideur.

On l'a injustement accusé d'être le nègre de Balzac. Charles Rabou continua pourtant à produire des ouvrages de littérature fantastique qui gagnent à être redécouverts.


 Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Charles Rabou de Wikipédia en français (auteurs).


Contes de Charles Rabou (3 contes) :

Le ministère public | Contes bruns | ± 9¾ pages | France
Le procureur général, M. Desalleux, fait pendre Pierre Leroux, charretier. Moins parce qu'il est coupable que par plaisir narcissique. Pierre Leroux passe donc à la guillotine et perd la tête. Une nuit, la tête vient hanter le procureur général dans son bureau. On le retrouve le lendemain, indemne mais baignant dans le sang. Un médecin lui parlera de surmenage et d'hallucination. Puis, le procureur général se mariera ; la nuit des noces, la tête fait de nouveau une apparition, à côté de la mariée qui dort à poing fermé. Le procureur général saisit un bâton et essaie de frapper la tête qui finit par disparaître. L'homme se couche avec sa femme, mais rien n'y fait, elle ne se réveille pas ; il ouvre les rideaux et comprend qu'il a tué sa femme avec ses coups de bâton. On lui fait un procès, mais il garde la tête ; seulement, il est interné dans un asile où il se prend pour un funambule...

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Sara la danseuse | Contes bruns | ± 6¾ pages | France
Le père de Sara refuse que sa fille soit une danseuse. Il n'est pas question que la fille de ce juif Fleishmann soit une Babylone vivante. Un soir de spectacle, trois mois plus tard, le père de Sara surgit au troisième acte, et maudit sa fille. Les uns du public trouvent la scène impressionnante ; les autres veulent se faire rembourser. Le lendemain, le père de Sara meurt. Dans une voiture qui les conduit vers l'Allemagne - un jeune secrétaire, l'ambassadeur de France et elle-même -, Sara aperçoit le cimetière des juifs, repense à la malédiction, puis l'oublie. La voiture tombe dans un fossé ; tous sont blessés ; Sara plus sérieusement, de telle sorte qu'elle meurt le lendemain matin. Son âme se présente devant son juge. Puisque son père l'a maudite, et qu'il est mort sans avoir repris sa malédiction, Sara est bonne pour les ténèbres éternelles. Satan cherche et trouve le châtiment approprié : la faire danser devant le gratin de l'enfer : ministres, banquiers, évêques, cardinaux... Or, alors que les autres danseuses ont des applaudissements, il n'y a que du silence pour Sara (« le roi Satan, qui avait voulu faire cet essai, tint pour certain que le plus grand supplice à infliger à une âme d'artiste, c'est la supériorité de ses rivales ») qui dansera pour l'éternité, dans la solitude.

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Tobias Guarnerius | Contes bruns | ± 15½ pages | France
Le luthier Tobias Guarnerius essaie vainement d'égaler un Stradivarius, et finit par se ruiner. Lorsque sa vieille mère meurt, à l'aide d'un équipement étrange, il saisit l'âme de la mourante pour l'infuser à son violon. Un prince prendra possession du violon et, lors d'un concert, provoquera l'extase et la contemplation chez les spectateurs. Le prince paiera le violon à un prix fort. Plus tard, Tobias Guarnerius sera rongé par les remords, ayant vendu avec le violon l'âme de sa mère, et il voudra les réacquérir. Or le prince a vendu le violon à un artiste car, personne ne peut le conserver plus de huit jours. Et ainsi, de propriétaire en propriétaire, le malheureux court après son instrument. Enfin, il le retrouve chez un libraire mais, alors qu'il essaie de le voler, il se fait arrêter. Sa santé chancelle et il demande à se confesser, car la fin est proche. À l'instant où Tobias Guarnerius meurt, les cordes du violons se brisent et l'âme de sa mère s'échappe...

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