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Il est de ces anciens usages qu’il faut respecter dans toutes les classes de la société. Chaque état a ses prérogatives, ses vieilles habitudes ; les enfreindre, c’est manquer à la foi jurée et transmise de famille en famille ; s’en moquer, c’est insulter aux bonnes gens qui se font un devoir de les observer ; c’est s’exposer à de justes représailles qui nous rendent quelquefois le jouet de ceux que nous avons dédaignés. Hortense et Céline de Saint-Marc, filles d’un colonel du génie, habitaient une terre située près de Montbazon, à trois lieues de la capitale de la Touraine. L’une et l’autre habituées dès leur enfance, par leur digne père, à honorer toutes les professions utiles, à porter une estime sincère à l’agriculteur qui contribue autant à la prospérité de la patrie en arrosant de sa sueur le champ qu’il cultive, que le guerrier qui la défend en versant son sang pour elle, Hortense et Céline se faisaient remarquer par une aménité naïve, par cet accueil touchant et gracieux qu’elles faisaient indistinctement à tous les habitants de la contrée. Il n’en était pas ainsi d’Adrienne de Fontenelle, fille unique d’un directeur général des vivres, qui possédait, à une demi-lieue de la terre du colonel de Saint-Marc, une magnifique habitation où se trouvait réuni tout ce que peuvent désirer le luxe et l’opulence. Madame de Fontenelle avait toute la morgue d’une enrichie qui s’imagine que la fortune tient le premier rang dans la société, et qu’on n’y jouit jamais que d’une considération proportionnée à la dépense qu’on peut y faire. On s’attend bien, d’après ce portrait fidèle, à trouver Adrienne élevée dans des principes entièrement contraires à ceux qu’avaient reçus les filles du colonel. Autant celles-ci étaient simples dans leur parure, d’un commerce affable et communicatif, autant leur brillante voisine paraissait recherchée dans sa toilette, dédaigneuse et gourmée. Elle se croyait formée d’une substance toute divine, et n’abaissait que rarement ses yeux sur les pauvres habitants des campagnes, qu’elle regardait comme une race brute et dégénérée, que la Providence avait jetée sur terre pour y travailler sans relâche, servir les personnes riches et s’humilier devant elles. Cette diversité d’opinions apportait une grande différence dans l’existence sociale des jeunes voisines. Leurs goûts et leurs occupations n’avaient aucune analogie. Briller, éblouir, humilier, étaient la jouissance de l’une ; s’instruire, s’amuser gaiement et se faire aimer, tels étaient l’usage et la devise des autres. Les deux familles toutefois se voyaient assez fréquemment. Monsieur et madame de Fontenelle, en venant dans un élégant équipage chez le colonel de Saint-Marc, étaient forcés de rabattre un peu de leur vanité. Le vrai brave n’humilie personne ; mais il ne supporte jamais qu’on prenne avec lui le moindre ton de hauteur. Et, lorsque le directeur général, dont le principal mérite était de connaître le prix des grains des principaux marchés du département, voulait, dans la conversation, lutter avec un militaire d’un savoir profond, il éprouvait que le vrai mérite est encore au-dessus de l’or, qui ne peut procurer que des jouissances éphémères lorsqu’on ne l’emploie qu’à satisfaire une sotte vanité. Adrienne se voyait donc, à l’exemple de ses parents, contrainte de traiter mesdemoiselles de Saint-Marc avec une égalité simulée, avec une affection qui ne pouvait partir du coeur ; mais Hortense et Céline n’étaient point dupes de ces dehors étudiés, de ces épanchements forcés par la nécessité. Spirituelles autant que bonnes, elles s’apercevaient de l’adroit manège auquel se livrait leur jeune voisine. C’est en vain que celle-ci se disait leur amie la plus intime ; elles savaient apprécier à leur juste valeur toutes ces protestations d’un orgueil déguisé, toutes ces expressions mielleuses de ma chère... mon ange... ma toute belle... etc., et souvent elles s’en amusaient en secret. Un mariage était projeté depuis longtemps entre la première fille de basse-cour du château de M. de Saint-Marc et le fils d’un des principaux vignerons du directeur général. Ces deux jeunes gens s’aimaient depuis leur enfance ; et, doués l’un et l’autre des qualités analogues à leur condition, appartenant à d’honnêtes familles d’agriculteurs devenues très nombreuses, ils étaient forcés de réunir à leurs noces une quantité considérable de convives. On avait, à cet effet, établi le lieu du festin dans une grange très spacieuse appartenant au colonel, qui se fit un devoir et surtout un grand plaisir d’assister, avec ses deux filles, à cette fête champêtre. Il avait fait présent à la mariée de ses habits de noce ; et les deux soeurs lui offrirent un bonnet garni de dentelle et un très riche fichu brodé ; sous ces ajustements elle devait être conduite à l’église par M. de Saint-Marc lui-même : il voulait prouver, dans cette circonstance, toute la considération qu’il portait aux agriculteurs. Adrienne, invitée à cette noce ainsi que ses parents, n’offrit rien aux futurs époux ; elle pensait qu’elle ferait assez pour eux en les honorant de sa présence. Il arriva, ce jour tant désiré ; jamais on n’avait vu de mariage à la fois plus gai, plus généralement approuvé. L’usage du pays exigeait qu’au milieu du festin les jeunes filles du village offrissent à la mariée un présent qui consiste ordinairement dans un petit vase d’argent ou de porcelaine, rempli de fleurs et couvert de pâtisseries, devant composer une portion du dessert : chez les bons agriculteurs, leurs plaisirs mêmes ont toujours un but d’utilité. Les demoiselles de noce, ordinairement les plus proches parentes ou les meilleures amies de la mariée, font à cet effet une collecte parmi les jeunes paysannes invitées. Hortense et Céline voulurent y contribuer, mais proportionnellement avec toutes les jeunes filles, en se faisant un devoir de descendre à leur niveau. Elles furent aussitôt désignées par la troupe joyeuse pour être en tête du cortège. Elles avaient proposé secrètement à la fière Adrienne de les accompagner, mais celle-ci avait refusé de se confondre parmi des villageoises, dont elle prétendait que l’haleine lui soulevait le coeur, et dont les mouvements grossiers lui faisaient craindre, disait-elle, d’être estropiée en se mêlant parmi elles. Les deux soeurs n’insistèrent pas, et laissèrent la bégueule se tenir à part et garder à son aise toute sa dignité. L’antique cérémonial fut observé. Au son des instruments exécutant une marche du temps du roi Dagobert, s’avancèrent plus de trente jeunes filles vêtues de blanc, un bouquet sur le sein, les yeux baissés, et prouvant, par leur maintien, que la pudeur est de tous les rangs. Le cortège défila au milieu des longues tables, que remplissaient plus de cent cinquante convives. Hortense et Céline portaient chacune un des coins du voile blanc qui couvrait le présent. L’offrande fut précédée d’une chanson connue dans la Touraine de temps immémorial, et dans laquelle les jeunes filles échangent avec la mariée des avis pleins d’une moralité gaie et touchante, et dont mesdemoiselles de Saint-Marc répétaient joyeusement l’antique et gai refrain avec leurs compagnes, flattées autant qu’honorées de leur gracieuse condescendance. Mais, tout en adressant aux deux charmantes soeurs les plus tendres hommages, elles portaient sans cesse leurs regards sur Adrienne, qui, retirée dans un coin et surchargée de la plus riche toilette, disait à sa mère en souriant avec dédain : « Comment se peut-il que mesdemoiselles de Saint-Marc, filles d’un colonel du génie, se compromettent au point de se mêler parmi les paysannes, de toucher leurs mains noires et gercées, de respirer leur haleine qui sent l’ail, de se laisser presser dans ces gros bras, dont la peau, noircie par le soleil, doit tacher leurs robes, leurs ceintures ?... Pour moi, je ne me compromettrai jamais à ce point-là : je sais trop ce que je me dois à moi-même. – Tiens, c’ t’aut’, dit une des jeunes filles, qui s’ croit compromise avec nous ! parc’ que c’est riche, ça s’croit d’ la première espèce ! – Ça fait rire d’ pitié, ajoute une seconde villageoise ; vous verrez qu’ ça nous r’garde comme des brutes, qui n’ont ni coeur ni sentiment ; mais j’ li prouverons qu’en fait d’ ça j’ la valons bien. » En un mot, c’était dans toute la noce un murmure qui eût dû ouvrir les yeux de la dédaigneuse, et surtout ceux de sa mère, qu’aveuglaient sa sotte vanité et son excessive tendresse. Le mécontentement général qu’inspirait Adrienne pendant le festin ne fit qu’augmenter encore à la danse qui suivit ce joyeux banquet. Vainement les plus gentils garçons dont se composait cette nombreuse réunion vinrent l’inviter à leur accorder l’honneur de danser avec elle ; la bégueule répondit que cet exercice l’excédait, la fatiguait. Mais, peu de temps après ce refus réitéré, plusieurs messieurs de la ville, attirés par les ris de cette troupe folâtre, vinrent se mêler parmi les danseurs, et soudain l’on vit Adrienne, oubliant les invitations respectueuses des jeunes villageois, accepter la main d’un des étrangers qui portait un ruban rouge à sa boutonnière, et paraître à une contredanse. Mais que de plaisanteries elle eut à supporter des paysans dont elle avait dédaigné les hommages ! « J’ vois ben, disait l’un, qu’ faut êt’ décoré pour avoir l’honneur de danser avec mam’zelle. M’est avis, c’tapendant, que j’ n’écorcherions pas ses mains blanchettes, pisque j’ sommes ganté. – Quand on est aussi fière, ajoutait un des jeunes garçons qu’Adrienne avait refusés, on reste chez soi, et l’on n’ vient pas affronter d’ la sorte d’honnêtes gens qui s’amusent entre eux. – Elle a beau s’ gourmer, dit gaiement un troisième ; quand elle est juchée sur les sacs d’écus d’ son père, elle n’est pas plus haut qu’ moi, quand j’ sis grimpé sur nos meules d’ froment. » Cette comparaison prise dans la nature excita les ris de tous les assistants : ils firent rougir Adrienne, et lui prouvèrent, mais trop tard, que ce n’est jamais impunément qu’on insulte ceux qu’on croit être au-dessous de soi ; que dans les fêtes de village tout le monde est égal, et qu’on ne peut s’y faire remarquer que par cette urbanité, par cette juste déférence pour toute personne estimable, utile ; en un mot, par cet heureux système d’égalité humaine qui nous maintient au rang que nous occupons, par cela même que nous n’en méprisons aucun. Telle était l’opinion de mesdemoiselles de Saint-Marc, qui, dans ce bal villageois, n’avaient pas cessé de danser avec le petit pâtre comme avec le plus petit fermier : elles se mêlaient dans tous les groupes, se laissaient prendre la main par les danseurs les plus rustiques et riaient avec eux des lazzi joyeux de tous ces braves gens. Aussi reçurent-elles tant d’invitations, qu’il leur fut impossible de danser avec les beaux messieurs de la ville, auxquels elles préféraient, ce jour-là, les bons habitants de la campagne ; et tandis que leur brillante voisine était en proie à la critique la plus mordante, elles n’entendaient autour d’elles que des éloges flatteurs et les vives protestations du dévouement le plus respectueux. « Elles ne méprisent pas les petites gens, disait un vieillard encore vert et d’une humeur enjouée ; elles ne craignent pas de s’compromettre en s’amusant avec nous. – Ell’ vous donnent la main, ajoute un jeune garçon de la noce, ni pus ni moins qu’ si j’étions leux égaux : aussi j’avons une peur de trop presser leux p’tits doigts ! – On voit ben, s’écrie le fils du garde champêtre, qu’ell’ sont les filles d’un brave qui chérit, estime tous les honnêt’ gens. – Aussi, répétaient à la fois tous les agriculteurs, l’ père et les filles peuvent compter sur nous... à la vie, et à la mort ! Si jamais i’zavions besoin d’nous, i’n’ont qu’à dire un mot, nos bras, nos coeurs, tout est à eux. » Quelques mois s’écoulèrent. Une autre noce eut lieu dans le même village ; c’était celle de la soeur d’un jeune fermier de M. de Fontenelle avec le fils cadet d’un riche meunier. L’aîné des enfants de ce dernier, parti comme simple réquisitionnaire, était parvenu au grade de lieutenant de chasseurs à cheval, et avait, dans la dernière campagne, mérité la croix d’honneur par un trait de bravoure très remarquable. Il avait obtenu un congé de deux mois, pour assister au mariage de son frère Charlot, et s’était fait un devoir d’y paraître en grande tenue. Adrienne, malgré toute sa répugnance à se mêler parmi les villageois, ne put se dispenser de s’y montrer avec ses parents. Ses deux jeunes voisines y furent invitées : elles étaient trop chères aux agriculteurs de tous les environs pour échapper à leur empressement. Elles se firent encore un plaisir de se réunir aux jeunes filles du village, pour offrir à la mariée le présent d’usage : cela leur attira de nouveau l’improbation de mademoiselle de Fontenelle. La banquet fut suivi de la danse, où parut Adrienne, qu’avait invitée le frère du marié, et qui, en qualité de militaire décoré, reçut d’elle un accueil favorable. Hortense et Céline dansèrent, selon leur coutume, la première contredanse avec les deux garçons de noce, et ne cessaient de recevoir d’eux les plus respectueux égards. Après cette première danse, le lieutenant de chasseurs voulut rendre ses devoirs aux filles du colonel ; il dansa plusieurs valses avec les deux soeurs. C’était la danse favorite d’Adrienne. Elle y faisait briller une grâce, une aisance, qui ordinairement lui attiraient tous les suffrages. Mais aucun des agriculteurs ne lui fit une seule invitation ; et plus d’une heure s’écoula sans qu’elle bougeât de sa chaise, où elle étalait en vain sa robe de tulle brodé garnie de fleurs et la plus élégante parure. Ce qui venait encore ajouter à sa pénible position, c’est qu’elle remarquait les regards des jeunes garçons s’arrêter sur elle avec ironie, et qu’elle entendait par ci, par là, quelques sarcasmes que les villageois les plus malins lançaient sur elle, et qui prouvaient toute la rancune que leur avait inspirée la conduite de cette dédaigneuse beauté à la dernière noce où elle avait assisté. Enfin elle vit paraître un jeune homme d’une figure assez commune, mais enjouée ; d’une tournure un peu gauche, mais sans prétention. Il était vêtu d’un habit court et d’un pantalon plissé. Il tenait d’une main un chapeau gris, et de l’autre une cravache. Il paraissait avoir au plus vingt à vingt-deux ans ; et un ruban rouge qu’il portait noué à sa boutonnière annonçait qu’il était un militaire de haute distinction. La présomptueuse Adrienne s’imagina voir en lui le proche parent ou l’aide de camp d’un maréchal. Elle s’empressa donc de répondre à l’invitation qu’il lui fit de danser ; et, satisfaite de sortir de l’humiliante stagnation où l’avaient laissée tous les jeunes danseurs, elle accepta. Cependant elle ne tarda pas à s’apercevoir que les mouvements de l’étranger étaient roides, à contre-mesure. Elle crut sentir, sous les gants de chamois qu’il portait, une main épaisse et durillonnée qui serrait la sienne avec une familiarité remarquable. Dans un des circuits nombreux qu’ils parcoururent ensemble, le valseur, un peu étourdi sans doute, déchira la robe de tulle brodé de sa dame, et faillit même lui accrocher la jambe avec son pied gauche, qu’il lançait trop en avant ; mais elle ne dit rien : c’était un homme décoré. Quelques instants après, il dénoue, par mégarde, sa ceinture à l’écossaise, qui tombe, et sur laquelle il met le pied. Il la ramasse en souriant, et la remet à sa danseuse ; elle ne dit rien encore : c’était un homme décoré. Enfin, lorsqu’ils rencontrent dans leur course rapide plusieurs couples de danseurs qui les heurtent, Adrienne s’aperçoit que son cavalier donne de grands coups de hanche à tous les villageois, et que ceux-ci les lui rendent ; elle-même en reçoit un qui l’eût jetée par terre sans la vigueur de son cavalier, la serrant alors dans ses bras de manière à lui ôter la respiration. Le moyen d’y trouver à redire ?... c’était un homme décoré. Mais quelles furent la surprise et l’humiliation de la bégueule, lorsqu’à peine reconduite à sa place par le prétendu aide de camp d’un maréchal de France, elle apprend, au milieu des éclats de rire de tous les assistants, que c’est Jacquot, jeune sabotier du village, qui s’était revêtu d’un habit de ville du lieutenant de chasseurs, pour tromper la belle dédaigneuse et obtenir l’honneur de danser avec elle. Il avait joué son rôle avec toute l’intelligence dont il était capable ; et cependant, malgré toutes ses précautions, il n’avait pu préserver sa danseuse des petits accidents qui lui étaient arrivés. Adrienne se retira confuse et blessée jusqu’au fond du coeur. Sa mère, dont la vanité n’avait point de bornes, étouffait de colère. Le colonel Saint-Marc ne pouvait retenir le rire inextinguible qu’excitait cette scène plaisante. Hortense et Céline, se trouvant, en ce moment même, amplement vengées des plaisanteries amères que leur adressait souvent leur fière voisine, ne purent s’empêcher de rire à leur tour de l’espièglerie du jeune sabotier ; et celui-ci, désignant au lieutenant de chasseurs le ruban qu’il portait à sa boutonnière, lui dit gaiement, en lui serrant la main : « Excusez, mon brave, si, pour un moment, j’ nous sommes fait, à votre insu, chevalier d’honneur, mais j’ voulions venger celui des bonnes gens qui nous ont fait naître, et prouver à c’te belle mam’zelle qu’ lorsqu’on méprise les agriculteurs et qu’on ose s’ montrer à une noce d’ village, on s’expose queuqu’fois à faire rire à ses dépens. » |
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- FIN -
Biographie et autres contes de Jean-Nicolas Bouilly. Pays : France | Corriger le pays de ce conte.Mots-clés : agriculteur | bégueule | briller | campagne | habitant | humilier | noces | vanité | vigneron | Retirer ou Proposer un mot-clé pour ce conte. Proposer un thème pour ce conte. Signaler que ce conte n'est pas dans le domaine public et est protégé par des droits d'auteurs. © Tous les contes | Hébergé par le RCQ.
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