Jean François Bonaventure Fleury, né le 21 février 1816 à Vasteville et mort le 17 août 1894 à Gréville, est un écrivain régionaliste, littérateur et pédagogue français.
Né dans une famille modeste de la Manche, il obtient une bourse pour ses études à Cherbourg. Grand érudit, il se constitue une grande bibliothèque et apprend en autodidacte, les langues étrangères.
Il est professeur et rédacteur au Journal de Cherbourg entre 1837 et 1841. À cette époque, il entre à la Société nationale académique de Cherbourg et publie un guide touristique sur Cherbourg, avecHippolyte Vallée, et un ouvrage recensant des Traditions populaires des environs de Cherbourg.
Devenu professeur à Paris, entre 1841 et 1857, il écrit dans divers périodiques, dont Démocratie pacifique, Journal des mères et des enfants et l’Encyclopédie du xixe siècle.
Il part ensuite, en 1857, à Saint-Pétersbourg, en Russie, d’abord comme gouverneur, puis, à partir de 1863, comme professeur de français et de littérature française, à l’école de Droit du 5e collège de Saint-Pétersbourg. Il enseigna également la littérature, l’histoire et la géographie dans plusieurs établissements pour jeunes filles et lycées de la ville. En 1872, il est nommé lecteur en langue et littérature française à l’Université impériale de Russie, poste qu’il garde durant 20 ans. Il publie de nombreux ouvrages largement diffusés, sur la langue et la grammaire françaises, et sur les littératures russes et françaises.
En parallèle, il rédige à partir de 1873, des critiques théâtrales dans le Journal de Saint-Pétersbourg, il devient correspondant du Figaro, de la Revue internationale et de la Revue universelle. Il publie également dans Les Mémoires de la Société de linguistique et la Revue pédagogique.
Il garde ses attaches normandes, publiant trois ouvrages sur le patrimoine culturel du Cotentin, et plus spécifiquement de la Hague : Traditions populaires des environs de Cherbourg (1840), Essai sur le patois de la Hague (1886) et Littérature orale de Basse-Normandie (1889), régulièrement réédité. |
Contes
de Jean François Bonaventure Fleury (8 contes) :
La Fille sans mains | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 3½ pages | France
Une dame a une fille et demande à deux hommes de la tuer, par jalousie. Ils la laissent s'échapper, mais tue un chien pour son coeur, et coupe les mains de la fille, car la mère voulait comme preuve de la mort de sa fille son coeur et ses mains. La fille, en fuite, se nourrit du mieux qu'elle peut, mange ou, plutôt, grignotte les fruits aux arbres. Un jeune homme finit par la remarquer ; il l'approche et la marie, cette jeune femme aux mains coupées. Puis l'homme part à la guerre ; elle, elle doit fuir car on ne la veut plus au château. Elle échappe un de ses enfants dans un fontaine, car elle a donné naissance à des jumeaux. Elle prie Dieu de l'aider et ses mains repoussent ; son enfant est sain et sauf. Douze années passent ; l'homme, son mari, revient de la guerre et retrouve sa femme et ses enfants. Sa mère, qui avait causé le départ de sa femme, est enterrée dans un souterrain et ... dévorée par les bêtes. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le Langage des bêtes | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 4½ pages | France
Un homme qui a un fils intelligent l'envoie étudier. Il apprend le langage des chiens, des grenouilles, des oiseaux. Contrarié, son père ordonne de le faire tuer par le voisin qui le laisse s'échapper. Le fils rencontre deux prêtres et fait la route avec eux. Le premier soir, il ne peut dormir ; l'aubergiste lui demande pourquoi et il répond que les chiens disent que des voleurs s'apprêtent à entrer dans l'auberge par la cave. On arrête les voleurs. Le second soir, il entend des grenouilles expliquer que la fille est muette parce qu'une grenouille a un morceau de l'hostie que la fille a laissée tomber. On retrouve le morceau et la fille retrouve la voix. Rendue à Rome, le fils écoute les oiseaux et devient Pape. Son père, pris avec sa conscience, va faire pénitence à Rome et le fils et le père se retrouvent. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le pauvre et le riche | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 2¼ pages | France
Un riche donne une vache à un pauvre. Le fils du pauvre fait paître la vache dans le champs du riche. La seconde fois, le riche dit qu'il ira tuer le pauvre. Le pauvre, rusé, a fait semblant de tuer sa femme pour trois jours. Le riche va en faire autant mais la tue pour vrai. Le pauvre fait semblant de chauffer un chaudron avec un fouet ; le riche achète le fouet pour rien. Alors, le riche ordonne à ses domestiques d'enfermer le pauvre dans la bergerie pour le noyer. Le berger prend la place du pauvre. Le pauvre part avec les moutons, les vend et se fait construire un château. Le riche passant par là se fait expliquer par le pauvre que là où il s'est fait « noyer », il est devenu riche. Le riche demande au pauvre de lui montrer l'endroit. Le pauvre met le riche dans un sac et le noie. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le Pays des Margriettes | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 6½ pages | France
Un roi et une reine ont un garçon, mais une fée donne à l'enfant une figure de singe jusqu'à quinze jours après son mariage. Jeune homme, il se marie avec une pâtoure, mais sa femme regarde son visage alors qu'il dort. Il doit s'exiler au pays des Margriettes. La jeune femme part à sa recherche. Elle rencontre l'une après l'autre trois vieilles (qui sont des fées) qui lui donnent des châtaignes, des noix, des marrons. C'est en suivant un cochon qu'elle arrive au pays des Margriettes. Là, son mari va se marier avec une autre femme. Elle casse les châtaignes qui se transforment en rouet en or et échange le tout contre une nuit avec le marié. Mais on donne à ce dernier de l'endormillon et... il dort... Le second jour, elle casse les noisettes qui deviennent un « trô » qu'elle échange contre autre nuit... Mais le marié dort encore... Le troisième jour, elle casse les marrons et un dévidoir en or apparaît. Elle l'échange contre une troisième nuit mais, cette fois, le marié reconnaît sa femme. C'est en racontant comment une vieille clé sera toujours meilleure que la nouvelle que le marié reprend sa première femme. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Le remouleur et les bêtes | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 1½ page | France
Un remouleur donne à un loup, qui le manger, une émoulette où il se prend les pattes. Le loup se dégage et poursuit le remouleur ; en chemin, il ôte des oreilles d'un lièvre de petits boulet que ... le remouleur lui avait offerts ; puis défait un renard d'un ragot qu'il avait au dos que ... le remouleur lui avait posé. Les trois animaux retrouvent le remouleur, mais lorsqu'ils voient que le remouleur avait repris les objets, ils s'enfuient. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Les Voleurs volés | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 2¼ pages | France
Un femme se fait des rôties même si son homme le lui a défendu. La vache regarde par la porte ; la femme lui lance une hachette. La vache meurt. La femme se sauve avec la porte. Elle rencontre son mari, qui la suit. D'autres gens arrivent ; l'homme et sa femme se cachent dans un arbre. Ce sont des voleurs qui mangent la vache qu'ils ont trouvée en chemin. La femme ne peut se retenir. Elle lâche tout. Encore tout. Puis, finalement, la porte elle-même. Les voleurs s'enfuient ; l'homme et la femme descendent. Un des voleurs revient ; avec le couteau de son mari, elle lui tranche la langue. L'homme et la femme prennent tout l'argent, et font réparer leur maison et s'achètent une autre vache. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Merlicoquet | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± 1½ page | France
Merlicoquet laisse trois épis dans une maison, mais il n'y sont plus, la poule les a mangés. Il repart avec la poule, puis la laisse dans une autre maison, il repart avec la jument, puis une petite fille qui est sauvée par la marraine où Merlicoquet a laissé son bissac. La marraine met à la place de l'enfant, le chat, le chien et du lait. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
Rindon | Littérature orale de Basse-Normandie (Hague et Val-de-Saire) | ± ½ page | France
Un homme offre à une femme de tisser une toile pour rien si elle devine son nom. Il part et la femme se demande si c'était le diable. Elle va dans le bois et entend des voix dans le vent : « Si o savait que j'eusse nom Rindon ». À son retour, l'homme revient et elle dit son nom : Rindon. Le petit homme repart furieux. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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