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Synopsis du conte... || Ce conte fait ± 7¼ pages (18092 caractères)
Pays ou culture du conte : France.

Piccolo

Jérôme Doucet (1865-1957)

A la ferme du Chêne-Vert, Jean gardait les chevaux, Pierre gardait les vaches, Louis gardait les moutons, Jacques gardait les dindons, les chiens gardaient les poules contre les renards et rôdeurs, la vieille maman gardait la maison, soignait la laiterie, faisait les repas. Seul, Piccolo ne gardait rien.

Et de cette inutilité, Piccolo souffrait : il eût voulu garder quelque chose. Il était rêveur, il chantait des chansons jolies, il était adroit de ses doigts, seulement, il était si distrait qu'on ne lui voulait confier quoi que ce fût pour y veiller.

Cependant Piccolo dit un jour :

« Je garderai bien quelque chose. »

Il coupa une branche à la haie voisine, arracha les feuilles, sauf les deux petites vertes à la pointe, et cette houlette à la main, il s'en alla par le chemin, cherchant moutons, oies, ou que sais-je, mais quelque chose qu'il pût garder.

Sur le vieux mur de terre battue coiffée de chaume, grimpait un escargot. Sa coque couleur de pierre était si grosse, que l'escargot allait tout doux comme un bon vieux, laissant pourtant derrière lui un chemin blanc et plus luisant que l'argent.

Piccolo prit entre ses doigts cet escargot qui se blottit en sa coquille.

Et sur la haie, face au vieux mur, au bord du champ, il aperçut encore un escargot, tout blanc celui-là ; puis plus bas sur l'herbe verte, il vit une troisième bestiole à la coquille jaune.

Il les ramassa tous les deux aussi :

« Ça, se dit-il, avec ces trois animaux-là, je vais me faire un troupeau. » Il les plaça tous trois à terre, non dans la poussière du chemin, mais sur l'herbe ras qui encadre le ruban de la route.

Les trois escargots, comme quelqu'un qui s'éveille et s'étire, risquèrent peu à peu leurs corps hors de la coquille, et se remirent à glisser lentement, mais sûrement, marchant à leur manière, marchant fort bien sans pieds ni jambes.

Et Piccolo, sa baguette à la main, se mit à les regarder et à les garder, par malice ou par naïveté, pour garder, lui enfin, quelque chose à son tour.

Du reste il les garda fort mal, non qu'il laissât s'échapper une des trois coquilles, la marche lente des escargots les privant de la fuite, mais parce qu'il savait qu'il pouvait les rattraper d'un pas ou deux facilement ; il s'assit sur un tas de pierres, se mit à siffloter un air, regarda une voiture qui se montrait au loin, si bien qu'un gros corbeau - croa, croa - s'abattit sur le sol, et de trois coups de son gros bec - croa, croa -eut vite gobé les escargots, tout le troupeau de Piccolo.

Mais le corbeau avait fait sottement croa, croa ; Piccolo le regarda, comprit la chose, et saisissant un gros caillou, crac, d'un seul coup, adroit ma foi, frappa l'oiseau qui tomba et trépassa. Piccolo le saisit ; d'un coup net de son couteau, il lui ouvrit le ventre : les trois escargots gobé tout crus et d'un seul coup étaiten encore vivants, blottis au fond de leurs coquilles.

Piccolo les retira, les rinça au ruisseau, et les reposa sur l'herbe, reprenant sa baguette, retrouvant son troupeau qu'il n'avait même pas pu garder une heure.

Les trois escargots à nouveau se détendirent, sortirent doucement de leurs coquilles leurs corps souple ; mais Piccolo se mit à ouvrir grands les yeux quand, sous sa vue, les escargots grossis, enflés, devenus femmes, se dressèrent tout droits avec trois sourires et trois « merci ».

Le gros gris était devenu une grande et belle fée, vêtue de gris avec des pavots dans sa chevelure sombre, d'où un léger crêpe de deuil tombait vers le sol ; le blanc était maintenant une adorable fée, blonde et rose et jolie ; et la troisième coquille zébrée était aussi une exquise fée dont la robe d'or et d'argent traînait somptueuse sur le sol, dont les doigts lourds de bagues éblouissaient les yeux de Piccolo, silencieux.

La première dit :

« Bonjour, Piccolo ; je suis la fée Dictame et je suis prête à te servir. »

La seconde ajouta :

« Bonjour, Piccolo ; je suis la fée Splendide, ta servante à ton gré. »

Et la troisième conclut :

« Bonjour, Piccolo ; je suis la fée Aurale, prête à exaucer tes souhaits. »

Elles lui racontèrent que, vaincues par le génie des gouffres, elles avaient vu leurs palais changés en ces coquilles, grise, blanche et striée, tandis qu'elles-mêmes étaient métamorphosées en escargot, et que le génie leur faisait porter sur leur dos leurs demeures d'autrefois.

Aujourd'hui le charme était rompu, Piccolo les avait sauvées toutes trois, les avait arrachées au sorcier à jamais vaincu, et toute leur puissance était reconquise, grâce au bon berger d'un nouveau genre, à ce gardien ne gardant rien.

Piccolo les remercia chaleureusement, il ne se sentait pas de joie d'une aussi douce aubaine, et se promit, dès qu'il pourrait, bon coeur au fond, de faire profiter les siens du pouvoir de ses nouvelles amies.

Alors, les trois fées, Dictame, Splendide et Aurale, prirent leurs trois coquilles, vides maintenant, et les donnèrent à Piccolo pour talisman.

« Quand tu auras besoin de l'une d'entre nous, porte la coquille à ton oreille, parle, et écoute ce que tu entendras : ce sera notre réponse ; compte sur nous. Adieu, l'ami. »

Et Piccolo ne vit plus rien que trois petits tourbillons de poussière, qui s'en allaient en tournant et s'éparpillèrent dans l'air.

Il resta là un bon moment, puis, réfléchissant, mit ses coquilles en poche, sa langue aussi, et son mouchoir à grands carreaux par-dessus, et en garçon prudent, se garda bien de raconte son aventure.

Un matin, Piccolo dit aux siens :

« Puisque je n'ai rien à garder ici, que chaque rôle est distribué, je veux aller chercher fortune à la ville prochaine, et j'ai bon espoir de revenir bientôt parmi vous, pour vous donner à tous ce que je désire. »

Tous lui répondirent :

« Piccolo, nous te souhaitons bon voyage, bonne santé, bon retour ; à bientôt, n'est-ce-pas ? car en ton absence, nous ne t'oublierons pas et t'aimerons comme autrefois. »

Les ayant donc embrassés à tour de rôle, de tout son coeur, Piccolo, ses trois coquilles dans sa poche, s'en alla tout droit, sans regarder en arrière, à la ville, qu'il supposait être au bout du chemin.

Il marcha trois jours, se reposant dans les chaumières hospitalières qu'il rencontra, et arriva enfin devant deux tours gardant l'entrée de la ville forte. On le laissa passer sans le fouiller et sans l'interroger : il avait si bonne mine ; et Piccolo se mit aussitôt à regarder autour de lui, cherchant s'il ne voyait pas quelque marchand ou quelque industriel à qui il pourrait offrir ses services.

Il fut frappé de suite de la grande tristesse qui avait envahi tous les visages. Les gens, sur le pas de leur porte, au seuil des boutiques, avaient des airs lugubres ; les rues étaient silencieuses, les bambins eux-mêmes ne jouaient pas, ne riaient pas, ne couraient pas, ne se battaient pas.

Piccolo sentit son coeur se serrer, mais voulant savoir ce que cette tristesse voulait dire, il s'approcha, son bonnet à la main, d'une brave femme qui tricotait silencieusement, et lui parla :

« Oh là, bonne mère, quel chagrin vous mine et vous absorbe ? Ne pourrais-je pas vous consoler ou vous guérir ? J'ai, Dieu merci, quelque savoir et quelque force, avec aussi quelque pouvoir. »

La bonne femme répondit :

« Oh ! mon ami, se pourrait-il, vous ignorez notre misère, vous arrivez de loin, sans doute ?
- Trois jours de route, lui répondit le bon Piccolo.
- Ah ! mon garçon, apprenez donc que la méchante fée Maligne a ravi la santé de notre chère princesse Cyclamen, que la fée Hideuse a volé sa beauté, et que la fée Rapace a dérobé sa dot, la veille même de ses noces ; que le prince, son futur époux, épouvanté, s'est sauvé ; que notre roi se meurt de peur, et que la reine en fait autant, et que la princesse ne survivra jamais à ses parents. »

Et la bonne femme pleurait à chaudes larmes, et Piccolo sentit qu'il s'attendrissait à son tour, qu'il allait en faire autant.

Il remercia la bonne femme, remit sa toque, et se fit indiquer le chemin du palais. Il frappa trois coups avec le lourd marteau de fer, toc, toc, toc. Un hallebardier vint lui ouvrir.

« Mène-moi à ton roi, » dit Piccolo d'un ton assuré.

Le hallebardier fit bonne mine à Piccolo ; il le mena au sire qui pleurait en un coin. Piccolo mit genou à terre, baisa le manteau du roi et lui dit :

« Sire, je sais votre peine et viens vous consoler : foi de Piccolo, dans trois jours, trois mois ou trois ans, votre fille épousera le prince son fiancé, elle aura retrouvé sa santé, sa beauté, sa fortune. »

Le roi du coup s'était dressé.

« Ah ! mon ami, si tu fais cela, ce sera toi qu'elle épousera. Serment de roi. »

Et dans sa joie, faite d'espoir, tant Piccolo avait d'assurance, il appela à grands cris : « Cyclamen, Cyclamen, Cyclamen ! »

La triste princesse, appuyée sur le bras de sa mère, arriva.

« Cyclamen, ma fille, nous sommes sauvés. »

Piccolo à nouveau avait mis un genou en terre, il baisai la main des deux femmes, et sans rien dire, les regardant de son oeil doux, leur fit un signe de patience et d'espérance et s'en alla.

Piccolo appela, suivant ce qui avait été convenu avec les fées : « Dictame, Dictame ! » et portant à son oreille la coquille grise de l'escargo, il entendit d'abord comme un bruissement de mer lointaine, puis, parmi ce houhou très doux, la voix caressante de Dictame répondit :

« Piccolo, que faut-il, que veux-tu ? Me voici. »

Piccolo répondit :

« Ma bonne fée, venez, venez. »

Dictame était déjà devant lui.

En quelques mots, il lui conta la misère de Cyclamen et la pria de l'aider à sauver la princesse.

« La fée Maligne, répondit Dictame, est méchante et habile, il te faut grand courage et grande présence d'esprit pour l'affronter et pour la vaincre. N'oublie pas que si tu es le plus faible, tu souffriras à ton tour, comme Cyclamen, de ses sortilèges et de ses poisons. »

Piccolo n'avait pas peur, il le montra en redressant sa tête assurée.

« Eh bien, soit ! reprit la fée, va et tâche de ceuillir au jardin de Maligne une pêche rose que tu verras pendue à un arbre rabougrie et désséché, au milieu de son parc, elle a ravi à Cyclamen le duvet rose de ses joues pour en parer ce fruit maudit ; prends cette pêche et rapporte-la à la princesse : avec elle la santé lui sera rendue.

« Mais songe que, partout, derrière les arbres, les buissons, dans tous les coins, Maligne cache des lutins, des poudres mystérieuses, et à chaque objet elle lui donnait un avis, un conseil.

Impatient, Piccolo voulut partir.

Il arriva à la porte de Maligne, que deux cyprès bordaient tristement ; il entra dans le jardin toujours ouvert et aperçut, au milieu de la pelouse, l'arbre sec, et à la branche la pêche convoitée.

Il s'avançait la main tendue, quand un lutin saisit son bras de ses griffes et de ses dents. Piccola faillit crier, mais dans sa poche il prit un talisman de Dictame, frotta doucement le lutin qui s'endormit, et lâcha prise. Il fit un pas, mais un autre à sa jambe s'accrocha bientôt, et fu vaincu de même.

Il fit un pas, et se sentit saisi à la gorge : vite une gorgée du liquide de sa gourde, et la poigne qui l'étouffait lâcha prise. Il fit un pas, une nuée de génies se mirent à le secouer de toutes parts, il grelottait comme une feuille au vent d'automne : il prit ses petits grains de plomb, et les lutins s'enfuirent épouvantés. Il fit un pas, il prit la pêche et la plaça dans sa poitrine.

Il fallait repartir. Il fit un pas, un lutin d'un coup de poignard lui perça la veine du poignet, mais Piccolo étendit sur la plaie un voile rose, et le sang s'arrêta. Il fit un pa et fut dehors.

Il n'avait pas eu peur, il n'avait pas crié.

Il se rendit au palais, fit prier Cyclamen de bien vouloir le recevoir. Il prit alors la pêche et, avec un couteau d'or, la partagea en trois parts, en donna une à Cyclamen, une à son père, une à sa mère, et conserva précieusement le noyau pour le planter en son jardin. Et cela fait, sans attendre ni merci, ni repos, il repartit en son logis.

Alors il appela, selon la convention :

« Splendide, Splendide ! » en portant à son oreille la coquille blanche de l'escargot.

Et il entendit une voix caressante qui répondait :

« Piccolo, que faut-il ? Que veux-tu ? Me voici. »

Piccolo répliqua :

« Ma bonne fée, j'ai besoin de vous, venez. »

Or, Splendide était là, radieuse, éblouissante.

En quelques mots il lui conta la douloureuse aventure de Cyclamen, la priant de l'aider à rendre à la princesse sa beauté disparue.

« La fée Hideuse, reprit Splendide, est puissante et astucieuse ; ne sens-tu nulle peur ? Ne sens-tu aucune faiblesse ? Songe que si elle était la plus forte, tu serais à ton tour à jamais répugnant et laid. »

Piccolo la regarda d'un oeil clair et hardi.

« C'est bon, dit Splendide ; va droit à la demeure de Hideuse, entre par la porte ouverte qu'encadrent deux affreux arbres foudroyés, son jardin est accessible à tous ; au milieu de la pelouse, tu verras un rosier, ou plutôt un buisson affreux, où seule un rose exquise fleurite et embaume l'air. Hideuse à volé la beauté de Cyclamen pour en parer cette rose : cueille-la et la princesse est sauvée. Mais songe que de tous les coins, sur la tête, à droite, a gauche, en arrière, des démons au service de Hideuse te guettent et te harcèleront. Pour te défendre, voici quelques talismans. »

En les lui confiant, elle lui apprenait le pouvoir de chacun.

Pressé d'accomplir son devoir, Piccola remercia la féee et prit le chemin indiqué. Il franchit le seuil, et aperçut aussitôt la rose resplendissante en cette terre déserte. Il fit un pas, et soudain mille lutins avec leurs lances lui piquèrent les joues. Il s'arrêta, prit dans sa poche un talisman de poudre blanche, et les lutins s'envolèrent aussitôt. Il fit un pas, une vieille horrible se dressa devant lui ; la figure de Piccolo n'eut pas un pli de peur ni de dégoût.

Il fit un pas : un diablotin lui lança dans les yeux une poignée de graviers pour l'aveugler, mais Piccolo ouvrit un talisman en forme de feuille de palmier, qui le garantit des projectiles et aussi de mille flèches que cent démons décochaient sur ses joues.

Il fit un pas vers la rose.

Il n'avait eu ni peur, ni recul, ni dégoût, ni défaillance.

Il sortit du jardin et se rendit au palais. Il pria Cyclamen de bien vouloir le recevoir et remit à la princesse la belle fleur, et aussitôt que Cyclamen eut senti le parfum enivrant, ses yeux s'ouvrirent limpides et bleus, ses cheveux se déroulèrent d'or et de soie ; elle était belle comme autrefois.

Et ses deux vieux parents, le roi et la reine, dont les narines respirèrent un peu du parfum puissant, reprirent un peu de jeunesse et de beauté ; peut-être était-ce aussi de joies, en voyant leur fille sauvée à nouveau.

Piccolo était reparti, discret et prompt.

Il appelait déjà la troisième fée, son amie « Aurale ! Aurale ! » et dans la coquille striée une voix d'or répondit : « Piccolo, me voici ! » tandis qu'Aurale apparaissait, resplendissante.

« Il faut, lui dit-elle, quand elle eut écouté sa plainte, aller ravir à la fée Rapace le lingot d'or qu'elle a chaché en son taudis.

« Tu entreras par la porte close, mais que ceci saura faire ouvrir (elle lui remit une clé d'or), tu verras en face de toi, dans une pièce nue et sordide, une caisse en fer ; là est caché le lingot d'or. Pour ouvrir cette caisse, voici un mot, retiens-le bien, et songe que mille démons sont au service de la fée Rapace. Sois le plus fort et le plus fin, sinon tu deviendras à jamais l'être le plus méprisable de ce monde. »

Piccolo n'avait pas peur ; il dit merci et s'élança.

Quand il présenta la clé d'or, la porte s'ouvrit toute grande. Rapace obséquieusement le salua. Il fit un pas vers le coffret de fer, et trois lutins, avec des cartes à la main, lui proposèrent de jouer avec lui, pour gagner de l'argent.

Piccolo toucha le talisman que la fée lui avait remis, et les trois gnomes disparurent. Il fit un pas et, à ses côtés il aperçut, presque à ses pieds, une parure précieuse, un diamant merveilleux : du pied Piccolo le repoussa avec mépris. Il fit un pas, et trois démons sautèrent à ses poches, cherchant à le dévaliser. Piccolo les laissa faire, faisant toujours un pas, un pas.

Il n'aimait ni les bijoux, ni le jeu, ni le gain. Il s'empressa de toucher le coffret de fer, écrivit le mot secret du bout du doigt, sur la porte lourde, et le coffret s'ouvrit. Piccolo prit le lingot d'or.

Il se rendit au palais et remit à Cyclamen sa fortune ravie, si bien que cette fois, comme avant, Cyclamen, était bien portante, belle, riche.

Le roi retint Piccolo ; lui, du reste, ayant accompli sa tâche jusqu'au bout ne songeait plus qu'à s'éloigner.

« Tu as ma parole, dit-il, voici la princesse, ton épouse.
- Princesse, avant tout, répondit Piccolo, en s'inclinant, dites-moi si votre coeur approuve la promesse de votre père, je lui rends sa parole si votre réponse ne m'est pas favorable. »

Sans dire un mot, Cyclamen lui tendit la main et le front, et ce furent là leurs fiançailles.

Devenu roi à son tour, Piccolo fit venir ses parents : il donna à Jean qui gardait les chevaux, le commandement des troupes ; à Pierre qui gardait les vaches, la haute main sur l'agriculture ; à Louis qui gardait les moutons, la garde des enfants et la direction des écoles; à Jacques qui gardait les dindons, il donna la police de la ville, et la vieille maman, avec le vieux roi et la vieille reine, gardèrent tous trois le logis.

Et Piccolo garda le pouvoir ; il devenait du coup gardien de tous les autes, lui qui avait toujours rêvé de garder quelque chose.

* Ce conte est dans le domaine public au Canada, mais il se peut qu'il soit encore soumis aux droits d'auteurs dans certains pays ; l'utilisation que vous en faites est sous votre responsabilité. Dans le doute ? Consultez la fiche des auteurs pour connaître les dates de (naissance-décès).

- FIN -

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