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François-Marie Luzel

Nationalité : France | (1821-1895)

François-Marie Luzel (6 juin 1821 Plouaret - 26 février 1895 Quimper), également connu sous la forme bretonne de son nom Fañch an Uhel, est un folkloriste breton, et également un poète en langue bretonne.

Il naquit au manoir de Keramborgne, qui faisait alors partie de la commune trégorroise de Plouaret dans la section qui constitue maintenant la commune du Vieux-Marché (Côtes-d'Armor). Son père François et sa mère Rosalie Le Gac étaient des paysans enrichis sous la Révolution et c'est à Keramborgne que Luzel assista aux veillées qui étaient le moyen de délassement le plus courant des gens de la campagne, surtout en hiver. L’un de ses amis d’enfance est le futur peintre Yan' Dargent.

Grâce à son oncle Julien-Marie Le Huërou, qui y était professeur, il put aller au Collège royal de Rennes et y passer son baccalauréat. Il y avait pour condisciples le futur historien Arthur de La Borderie etEmile Grimaud qui sera secrétaire de rédaction de la Revue de Bretagne et de Vendée.

Il caressa l'idée de devenir médecin de marine et alla pour cela étudier à Brest. Il bifurqua ensuite vers le professorat, mais sans parvenir à trouver un poste fixe, ce qui l'amena à une vie nomade. La rencontre avec Adolphe Orain, folkloriste de Haute-Bretagne, son sens des relations, et surtout l'appui d'Ernest Renan, lui permirent d'obtenir plusieurs missions annuelles du ministre de l'Instruction publique pour la recherche de vieux textes littéraires en Basse-Bretagne. Il réussit à collecter un énorme corpus de chants, contes, légendes et pièces de théâtre et put en faire la matière de plusieurs livres. L'essentiel de cette abondante collecte se fit dans tout le Trégor. Marguerite Philippe (en breton : Marc'harit Fulup) est la plus connue des personnes dont il a collecté la mémoire.

Cependant, l'une de ses premières publications, lui qui allait être réputé pour la collecte de contes, fut un recueil de poèmes personnels en 1865, Bepred Breizad, en breton avec traduction française. Il y célèbre la Bretagne, son peuple et sa langue. (En 1943 paraîtra un autre livre, Ma c'horn bro, regroupant un choix de poèmes écrits tout au long de sa vie).

En 1868, il commence à publier les résultats de ses collectes. Il trace le plan de publication dans la préface du premier volume : d'abord les Gwerziou (« Chants » ou complaintes), puis les Soniou(« Chansons »), dans une édition bilingue dont la traduction en français est au plus près du texte. Après le premier volume en 1868, le second volume de gwerziou parait en 1874. Puis Luzel se consacre à la publication des Contes et Récits populaires des Bretons armoricains, en traduction française seulement. Le recueil bilingue de Soniou ne parait qu'en 1890, avec la collaboration d'Anatole Le Braz qui rédige la préface, état des lieux et histoire du recueil des poésies populaires.


Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article François-Marie Luzel de Wikipédia en français (auteurs).


Contes de François-Marie Luzel (12 contes) :

Fleur d’Épine, Ou le voyageur au château du Soleil | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 9¾ pages | France
Un homme a trois fils ; deux seront fermiers, l'autre soldat, qui devient cavalier et garde la porte du palais. Une des trois filles du roi de France le remarque et le fait page. Un géant enlève la princesse et le soldat, Fleur-d'Épine, part à sa recherche avec cheval, de l'or et de l'argent. Il passe par la Russie où il devient page des trois princesses mais la plus jeune est malade ; il fait mère les deux autres. Il passe ensuite par Londes où l'eau manque. Il continue sa route et rencontre une vieille qui lui explique le chemin à faire. Il traverse avec un passeur une rivière et arrive dans le pays du géant qui est le diable. Il y retrouve la princesse de France ; elle questionne le géant sur les énigmes et apprend qu'elle sera libérée lorsque le roi de Frane fera un four dont la bouche sera là où est le cul ; que l'eau manque à Londres parce qu'un galet bouche la soure mère ; que la fille du roi de Russie a vomit une hostie qu'un crapaud a mangé ; que le passeur restera passeur tant qu'il ne reprendra pas la mèche servant à allumer une pipe. Fleur-d'Épine repart et passe par Londres, la Russie et revient en France où le roi fait fait le four ; alors, le géant revient rendre la princesse qui se marie avec le soldat.

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Histoire de Christic qui devint pape à Rome | Contes et légendes de Basse-Bretagne | ± 8½ pages | France
Une femme pieuse visitée régulièrement par un ange blâme une autre femme qui donne naissance à des bâtards. L'ange lui dit de se marier avec le premier venu et ne revient plus. Elle donne sur un ivrogne. Ils ont un fils et trouve une marraine et un parrain ; ce dernier donne à boire et à manger à la petite famille autant que besoin, ils n'auront qu'à ouvrir l'armoire. Puis les parents fouettent l'enfant, Christic, et envoient le domestique tuer l'enfant. Il tuera un chien plutôt et attachera l'enfant par les pieds à la branche d'un arbre. Des seigneurs passent par là et l'enfant explique qu'un démon habitent chez eux. Ils devront dire au démon pour s'en débarasser, "prend la première chose qui te tombe sous la main", et ce sera une échelle. Plus tard, l'enfant avertira que des voleurs s'introduiront dans une auberge dans des mannequins creux. Puis il rira à la mort d'un enfant. Il avertira qu'un château passera au feu. Puis il pleurera la mort d'un moine. Enfin, lorsqu'ils arriveront à Rome, l'enfant, un vieux, un autre garçon, le bâton de Christic s'enflammera trois fois sur trois jours ; il sera nommé Pape, confessera ses parents et leur ouvrira ses bras.

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La Femme du Trépas | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 4½ pages | France
Une vieille fille se marie avec le Trépas qui l'amène chez lui, très loin. Plus tard, le filleul de la vieille fille lui rend visite et part avec son beau-frère mais il ne doit pas parler. Il parle deux fois et doit revenir sur ses pas. La troisième fois, il se taît, voit des choses qu'il se fait explique par la suite : des oiseaux échappent des feuilles de laurier, ce sont des gens qui vont à la messe et sont distraits ; d'autres oiseaux sont d'autres gens qui vont à la messe et qui sont plus attentifs ; une troisième troupe d'oiseaux sont des gens qui prient du coeur ; des colombes blanches recouvrent de bois des colombes noires, ce sont le père et la mère du filleul qui ne peut plus retourner chez lui car cinq ans ans se sont écoulés depuis.

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La Fille qui se maria à un Mort | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 5¼ pages | France
Un mendiant se marie avec une princesse et fait d'un prince son filleul. Le mendiant part avec la princesse dans son royaume sous la terre. Un prine part à la recherche de sa soeur, frappe sur un rocher avec une baguette blanche et descend sous terre, avec son beau-frère. La princesse se porte bien et le prince part avec son beau-frère mais revient fermer la porte à clef. Le beau-frère est parti. Le prince retourne à la maison et le second prince fait le même trajet pour voir sa soeur. Le prince part avec son beau-frère après avoir barrer la porte et en chemin, ils voient des vaches maigres dans un pré abondant, des vaches grasses dans une lande aride, deux chèvres qui se battent. Puis, dans une vieille église, le prince répond à son beau-frère la messe. Le beau-frère explique : les vaches maigres étaient des riches du temps de leur vivant ; les vaches grasses ; des pauvres, les chèvres, des voleurs ; le beau-frère, un mauvais prêtre ; les ombres dans l'église, des diables. Tous sont délivrés. Le prince retourne à la maison expliquer que sa soeur et lui mourront mais iront au Paradis.

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La Princesse de Tronkolaine | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 9¼ pages | France
Un charbonnier cherche un parrain pour son 26e enfant, Charles, et le roi se propose. Il donne des écus et la moitié d'une platique que l'enfant devra lui rapporter à dix-huit ans. À dix-huit ans, Charles part pour voir le roi et n'écoute pas une vieille qui lui dit de ne pas boire de l'eau à une fontaine. Il en boit et un inconnu se sauve avec sa platine. L'inconnu va voir le roi et se fait passer pour son filleul. Charles arrive à son tour et l'étranger pour s'en débarrasser raconte au roi que Charles sait pourquoi le soleil est si rouge au lever. Charles doit partir à la demande du roi voir le soleil. En chemin, il rencontre un veillard qui lui donne un cheval de bois qui vole dans les airs et explique comment aller à la montagne où demeure le soleil. Sur la montagne, il est reçu par la mère du soleil qui le protège de son fils et Charles repart avec la réponse du soleil : il brille au rouge pour être aussi brillant que la Princesse de Tronkolaine. Charles doit repartir quérir la Princesse pour la marier au roi. Il rencontre le veillard qui lui dit de demander au roi trois bâteaux remplis de gruau, de lard et de viande salée qu'il donnera en chemin à des fourmis, des lions et des éperviers. Ces derniers expliquent comment aborder la Princesse et jetant une orange dans une fontaine. Lorsque Charles demande à la Princesse de l'accompagner, elle lui donne trois défis : ramasser et trier des graines de trèfles, chanvres..., de couper des arbres avec une hache en bois, de raser une montagne avec une pelle en bois. Charles fait appel aux fourmis, lions et éperviers pour relever les défis. La Princesse accompagne Charles et révèle au roi que l'inconnu est le diable. Le roi jette le diable au feu et la Princesse épouse Charles.

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Le Château de Cristal | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 11½ pages | France
Un homme et une femme ont sept enfants : six garçons et une fille. La fille et le plus jeune des garçons, Yvon, sont un peu pauvres d'esprit. Un inconnu, un prince, demande la fille en mariage, la marie et l'emmène dans son Château de Cristal. Les cinq garçons les plus vieux partent pour voir leur soeur. Ils prennent des chevaux, traversent une forêt, rencontrent une vieille femme qui demande à son fils, un géant, de conduire les garçons avec leurs chevaux près du Château de Cristal. Une fois à terre, les chevaux sont morts et les garçons continuent à pied. Ils croisent des chevaux maigres dans des prés abondants et des chevaux gras dans des champs arides. Ils prennent les chevaux maigres mais les ces derniers les jettent par terre. Les fils retournent à la maison. Le plus jeune part à son tour et suit le même chemin que ses frères : la forêt, rencontre la vieille qui lui indique une route de terre noire. Yvon la suit mais son cheval meurt mordu par des serpents. Il traverse un étang. Puis suit un autre chemin profond. C'est alors que son cheval revient pour le conduire devant un grand rocher. Il suit un souterrain. Puis franchit des barrières et arrive enfin au Château de Cristal. Il voit sa soeur qui reçoit des soufflets de son mari. Mais elle dit que ce sont des baisers. Le garçon suit son beau-frère à la condition de ne parler à personne d'autre que lui. Yvon apprend ainsi que que les vaches grasses sont les pauvres contents de leur sort et les vaches maigres sont les riches jamais satisfaits. Puis le garçon touche et parle à deux arbres qui se disputaient. C'étaient mari et femme condamnés à se battre depuis trois cents ans, que le garçon vient de sauver. Mais il a parlé et doit s'en retourner au près de sa soeur. Quand le beau-frère revient, il renvoie le garçon chez lui. Quand Yvon retrouve son pays, il ne reconnaît personne. Ce que trois cents années ont passé depuis son départ.

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Le filleul de la sainte Vierge | Contes et légendes de Basse-Bretagne | ± 6¾ pages | France
Un homme qui va donner cent écus à son seigneur se fait voler par des voleurs. Un étrange seigneur lui donne cent écus contre ce que sa femme porte de plus précieux, dans douze ans. L'homme apprend que sa femme est enceinte et qu'il devra donner son fils au diable dans douze ans. Le recteur qui apprend la chose devient parrain de l'enfant et la marraine est la sainte Vierge. L'enfant est nommé Pipi. À douze ans, avant d'aller à la rencontre du diable, il va prier la sainte Vierge qui lui donne un livre. Avec ce livre, l'enfant sera si pesant que le diable s'enfoncera successivement jusqu'aux genoux, ceinture et cou. Ensuite, le diable lancera l'enfant dans une forêt. Là, il s'endormira et une jeune fille prendra son livre. Il retrouve la jeune fille qui est fille de sorcier et sorcière. Les deux jeunes se sauvent avec deux mulets remplis d'or et d'argent et deux chevaux rapides. Le sorcier les poursuit mais ne les voit pas car ils se changent en glace, puis en fontaine. La sorcière part avec le sorcier : l'enfant est devenu arbre, la fillette une anguille. La fillette combat sa mère et le sorcier et la sorcière repartent vaincus. Les enfants reviennent à la maison, riches, et se marient lorsqu'ils ont l'âge de le faire.

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Le géant Goulaffre | Contes et légendes de Basse-Bretagne | ± 11¼ pages | France
Une pauvre femme a un fils, Allanic ; ensemble, ils demandent la charité. À quinze ans, l'enfant part pour la France, avec un pain et des crêpes. Il se rafraîchit sur le bord d'une fontaine et partage sa nourriture avec un autre voyageur : Fistilou, qui est danseur. Allanic est musicien. Il se taille une tige de seigle pour en faire un chalumeau et se à en jouer ; l'autre se met à danser. Ensemble, ils vont dans un village et amusent les gens. Avec l'argent, ils s'achètent un violon mais les gens n'aiment pas. Ils repartent jouer dans un château pour les deux filles d'un géant. Le géant s'amuser et tous vont dormir, après que les géants aient mangé un chrétien... Allanic entend le géant qui dit à sa femme qu'il va manger les deux garçons. Ces derniers échangent leurs bonnets rouges contre les bonnets blancs des filles du géant de sorte que le géant tranche la tête de ses filles. Quand le géant s'en aperçoit, le lendemain matin, les garçons se sont enfuis. Le géant met ses bottes de sept lieux et part à leur recherche. Fatigué, il s'endort et Allanic vole les bottes au géant. À Paris, ils deviennent garçons d'écurie pour le roi. Puis Allanic va chasser avec le roi et Fistilou fait savoir à tous que son ami a des bottes de sept lieues volées à un géant. Le roi demande à Allanic d'aller reprendre la demi-lune que le géant lui a volé. Plus tard, le garçon devra ramener la cage d'or que le roi regrette. Le géant l'attrapera pour le mettre dans un sac. Le garçon va s'échapper et c'est la femme du géant qui se retrouve dans le sac. Or, le géant, à son retour, bat le sac avec un arbre déraciné et tue sa femme. Enfin, Allanic devra capturer le géant et le ramener. Avec ruse, il l'invite à monter dans un carrosse et le géant se retrouve prisonnier. Il sera brûlé vif sur un feu d'enfer et Allanic se mariera avec la fille du roi.

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Le Prince turc Frimelgus | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 6½ pages | France
Une jeune fille, Marguerite, ne veut épouser qu'un prince. Arrive le Prince turc Frimelgus qui l'épouse. Ils vont vivre à son château. Il doit partir et lui donne toutes les clés mais elle ne peut pas aller dans un certain cabinet. Au bout de huit jours, elle y entre et voit sept femmes pendus. Elle échappe les clés dans le sang et une clé reste marquée. Lorsque Frimelgus revient, il veut tuer sa femme mais le deux frères de celle-ci la sauve. Marguerite dit qu'elle n'épousera un homme qui vécut et voilà qu'un mort la demande en mariage. Elle accepte et va vivre avec lui. Il part le jour et revient la nuit. Un de frères de Marguerite lui rend visite et il accompagne son beau-frère au Paradis par le chemin des airs. Ils voient des vaches et des boeufs maigres où il y a de l'herbe en abondance, d'autres vaches et boeufs gras dans une plaine aride, puis des corbeaux qui se battent. Ensuite, il y a trois routes : une avec des fleurs, une autre moins belle que la première, une troisième encombrée de ronces... La dernière est le chemin du paradis, parsemé d'obstables.

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Les Trois Poils de la Barbe d’Or du Diable | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 5¼ pages | France
Un jardinier a un sixième garçon et c'est le Roi qui est parrain. Le jardinier souhaite que son fils, Charles, épouse la princesse. Le Roi mécontent met l'enfant dans un berceau en verre et l'abandonne sur la grande mer. C'est un marchand de vin qui le trouve et il adopte l'enfant. Beaucoup plus tard, le Roi rencontre le marchand de vin et comprend que l'enfant est celui du jardinier. Il donne une lettre à Charles où il ordonne sa mise à mort et demande de la porter à la Reine. En chemin, des maltôtiers changent le contenu de la lettre, si bien que lorsque Charles arrive au château, il est bien reçu par la reine et la princesse. Le Roi ordonne à Charles d'aller à la guerre et il monte en grade. La princesse veut l'épouser ; le roi donne sa condition : que Charles rapporte trois poils de la barbe du diable. Charles va en enfer et rencontre la mère du diable qui se charge de prendre les trois poils de la barbe du diable. Charles les rapporte ; le roi, furieux, se poignarde lui-même, et la princesse et Charles se marient.

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L’homme aux deux chiens | Contes et légendes de Basse-Bretagne | ± 8¾ pages | France
En France, un roi et une reine ont une fille, puis un fils qui deviendra roi. Le roi et la reine meurent. Le fils, Jean, est placé chez un fermier, puis déguisé en pâtre car sa soeur veut sa perte. Puis, à dix-huit ans, Jean part avec son mouton, et il l'échange à un chasseur contre deux chiens et un fusil. Il travaille pour un seigneur comme chasseur mais s'enfuie car les autres chasseurs sont jaloux de lui. Il rencontre ensuite un cavalier qui lui offre d'être le gardien de son bois. Jean se promène et trouve un château. Le soir, une main de princesse prend un chandelier et lui montre un lit. Il s'endort et se réveille car trois diables jouent aux cartes. Ils trouvent Jean, le font cuire et le mangent. Une tête de princesse surgit, trouve un os et le frotte avec un ongent, et le corps de Jean se reconstitue. Il passe une deuxième nuit, les trois diables le lancent contre le mur où il s'écrase. Le corps de la princesse remet de l'onguent sur Jean et il revient à la vie. La troisième nuit, les diables reviennent, hachent Jean, le font cuire et le mangent, os compris. La princesse revient, de la tête aux pieds, trouve un ongle de Jean et le rappelle à la vie avec son onguent pour la troisième fois. Les diables sont vaincus ; les gens du château sont sauvés. La soeur de Jean qui a fui son château se retrouve chez lui, mais elle est jalouse ; elle demande à une sorcière de se débarasser de son frère, mais les chiens viendront à son aide. S'aperçevant que sa soeur est méchante, Jean repart dans son château en France et la soeur revient encore ; elle voit une autre sorcière qui lui fait placer une roue avec des rasoirs sous le lit du roi ; Jean et la princesse sont réduits en morceaux. On les enterre mais les chiens ouvrent le cercueil dans le cimetière et Jean et la princesse sont sauvés. Les chiens sont les parents de Jean, le roi et la reine ; ils lui indiquent de faire chauffer un four et de jeter vivante sa soeur car c'est la seule façon de la purifier. Ce qui fut fait.

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Trégont-à-Baris | Contes populaires de Basse-Bretagne | ± 9¾ pages | France
Trégont est sauvé par le Seigneur Dieu alors qu'il était enfant. A quinze ans, il s'en va à Paris pour travailler au palais du Roi. Mais des valets jaloux disent au Roi que Trégont peut dire pourquoi le Soleil est si rouge quand il se lève. Le Roi le demande à Trégont, qui doit aller le demander au Soleil. Une jument blanche l'y conduit. En chemin, ils passent par un château où on leur demande de dire pourquoi leur roi est malade. Puis par un second château où on leur demande pourquoi leur poirier est stérile d'un côté, et rempli de fruits de l'autre. Un passeur les passe de l'autre côté. Le soleil explique qu'il est rouge au lever parce qu'il passe sur le château de la Princesse au Château d'Or. Le passeur le ramène. En revenant, il explique que sous le poirier, il y a une barique d'argent et un crapeau sous le lit du roi malade. Les valets jaloux disent que Trégont peut ramener la Princesse au Château d'Or et le Roi demande à Trégont d'aller la chercher. Il repart avec la jument blanche. En chemin, il remet un petit poisson à eau. Il va chercher la Princesse d'Or qui jette la clé du château dans l'eau, et la ramène au Roi. Mais la princesse ne se mariera qu'à la condition que son château soit apporté sur place ; Trégon doit aller le chercher sur ordre du Roi. Il repart avec la jument et un cheval chargé d'or et un autre de viande. Sur une île, il donne la viande à quatre lions qui l'aident à rapporter le château au Roi. Mais il manque la clé ; Trégon doit aller la chercher. Grâce au petit poisson qui était le roi des poissons, il retrouve la clé. Mais la Princesse n'épousera le Roi que si on lui donne l'eau de mort et l'eau de vie. Trégont repart avec la jument blanche et revient trois ans plus tard. Et la Princesse met de l'eau de mort sur le Roi, et elle épouse Trégont. Qui était la jument blanche ? La Vierge Marie.

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