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Voici 25 contes tirés au hasard. Pour renouveler la sélection, rechargez la page.
P 1.6 - La Gatta cennerentola (La chatte cendreuse)
(Italie) | ± 5¼ pages |
Giambattista Basile Une jeune fille, Zezolla, est maltraitée par sa belle-mère. La maîtresse, qui lui enseigne, lui propose de tuer la marâtre ; ensuite, la maîtresse l'aimera comme une mère, lorsque, bien sûr, son père qui est un prince, l'épousera, elle, l'institutrice. Zezolla tue la marâtre et demande à son père d'épouser l'institutrice, ce qu'il fait. Mais le bonheur ne dure que cinq ou six jours, et voilà la nouvelle belle-mère qui maltraite l'enfant et qui chérit les siens, car elle avait six filles. Une colombe dit à Zezolla qu'elle pourra demander à la colombe de la fée ce qu'elle souhaite. Lorsque son père part en voyage, elle lui demande de demander à la colombe de fées de lui envoyer quelque chose. Elle reçoit un dattier, un seau d'or, une pioche en or et un essuie-main en soie pour le cultiver. Lorsque le roi organise une fête, les belles-soeurs y vont et Zezolla demande au dattier un souhait : elle se retrouve parée comme un reine, suivie de douze pages. Mais elle repart ; le roi la fait suivre, mais le serviteur s'arrête pour ramasser une poignée d'or. Elle se présente à la deuxième fête, dans une voiture traînée par six chevaux ; elle repart et le serviteur s'arrête pour ramasser des perles. À la troisième fête, elle perd une pantoufle. Le roi fait venir toutes les femmes du royaume pour essayer la pantoufle. Ne la trouvant pas, il recommence l'essayage le lendemain et reconnaît Zezolla. Elle se voit couronnée, et les soeurs s'en retournent à la maison... |
Le cruel empereur ou la femme fidèle
(Chine) | ± 2¼ pages |
Tradition Orale Deux familles, les Meng et les Djang, partagent un mur de pierre, où leurs jardins se touchent. Un jour, un fruit surgit d'une fleur. Une querelle s'en suit et on décide de couper le fruit en deux ; en sort une petit fille qu'on nomme Meng Djang. À cette époque, l'empereur fait construire un mur pour protéger le pays contre les invasions. Le mur s'effondre régulièrement ; un sage propose d'emmurer un homme à tous les blocs d'une lieu. Des hommes, filles et enfants sont alors emmurés vivants. Le peuple pense à se révolter ; un autre sage propose d'emmurer un seul homme nommé Wan, dont le nom signifie dix mille, ce qui sera bon pour les prochaines dix mille lieues du mur. L'homme s'enfuit, se retrouve dans le jardin de Meng Djang ; ils se marient le lendemain. Mais l'empereur le retrouve, le fait emmurer et veut faire de Meng Djang - qui cherche à retrouver le corps de Wan - son impératrice. Elle accepte à la condition qu'on fasse une fête des morts et qu'on construise une terrasse sur les rives du fleuve. Elle se jettera à l'eau ; alors que les soldats, pour venger l'empereur, couperont son corps en morceaux, il en sortira des poissons d'or. |
L'oeil sans paupière
(Écosse) | ± 14¼ pages |
Philarète Chasles Jock Muirland est veuf : sa femme est morte attristée par sa jalousie maladive. C'est soir d'Halloween ; avec d'autres paysans, Jock Muirland parlent et discutent des spunkies ou têtes de femmes ailées, des skelpies ou démons, des fairies ou fées... qu'on rencontre durant la nuit d'Halloween. Des superstitions comme la racine déterrée qui, si elle est droite, vous fera épouser un homme ou une femme de bonne grâce mais, si elle est croche, une personne contrefaite... Lors de la cérémonie du miroir, Muirland prononce l'incantation : « Parais donc, ma femme ». Dès lors, apparaît une figure pâle... Muirland pousse un cri ; les autres se sauvent ! La spunkie ne laisse plus Muirland ; il se réfugie dans les ruines d'une cathédrale enflammée et y voix démons, lutins... Il se réveillera chez lui, mariée à une femme, Spellie, qui n'a pas de paupière. C'est pour le surveiller, lui dit-elle, car elle est jalouse ; elle lui fera vivre le supplice qu'il avait jadis fait vivre à sa première femme. Un bon jour, Muirland disparaît pour aller en Amérique, vivre à côté des Narraghansetts. Leur chef, leur sachem, tombe malade et Muirland constate que c'est une indigestion, et il le guérit. Le chef lui donne en mariage sa fille. Mais un jour, en chassant une pintade, Muirland tombe sur Spellie qui l'a retrouvé. Il se précipite dans l'Ohio et s'y noît. |
Sara Th..
(France) | ± 15½ pages |
Jean-François de Saint-Lambert Le narrateur du récit part pour l'Écosse, pour oublier une cousine dont il était amoureux plus jeune. Il loge dans une métairie, et est accueilli par une jolie fermière, Sara, qui lui offre de consulter la bibliothèque en attendant le retour de son mari, Philips. La bibliothèque, pour des fermiers, impressionne le voyageur : livres de philosophie, poésie, etc. Dans la soirée, un vieillard laissera entendre que Sara est une femme merveilleuse, car elle a laissé une autre vie pour celle de maintenant. Sara racontera son histoire : elle a été élevée par son père qui l'a initiée à la philosophie et à la réflexion. Lorsque son père est mort, son oncle voulut la présenter à son fils. Elle s'arrangea pour qu'on la croit morte et laissa sa fortune à son cousin, le narrateur du récit... |
Le roi d’Angleterre et son filleul
(France) | ± 11 pages |
Tradition Orale Un roi qui aime la chasse suit un oiseau ; le roi se retrouve dans un hameau où il doit passer la nuit. C'est un homme pauvre qui l'accueille et sa femme vient d'accoucher d'un garçon, Eugène. Le roi accepte d'être le parrain. Le roi repart en laissant un écrit à remettre à l'enfant le jour de ses dix-sept ans. À dix-sept ans, Eugène part voir son parrain et rencontre un bossu, ami à lui. Une sorcière lui avait dit de ne pas partir s'il rencontrait un bossu ou un tordu ; mais Eugène part quand même. Le bossu vole son cheval et le menace : Eugène ne doit pas révéler son nom, sinon trois jours après sa mort. Lorsqu'ils arrivent au château, le bossu se fait passer pour le filleul. Le bossu est jaloux et dit au roi qu'Eugène peut aller chercher la mule d'un géant, puis le merle du géant, puis le fagot du géant. Puis la fille du roi qui a été enlevée. Eugène redonne le merle, le fagot et la mule au géant qui accepte de l'aider. Ils partent sur un navire spécialement construit avec de la viande, du millet, du lin, trois cents filles vierges, un métier de tisserand... Ils passent près d'une montagne et Eugène donne du pain aux poissons contre une arête ; une seconde montage où il donne du millet aux fourmis contre une patte ; une troisième montagne où il donne du main aux rats contre un poil de moustache ; une quatrième montagne où il donne de la viande aux corbeaux pour une plume ; une cinquième montagne avec des géants qui lui donnent un poil de barbe. Il arrive sur l'île de la reine aux pieds d'argent qui a transformé la princesse en lionne. La reine lui demande du lin filé par des vierges, de raser une montagne pour faire un jardin, de trouver de l'eau qui ressuscite et qui fait mourir. Il jette l'eau qui fait mourir à la face de la reine qui meurt, et ils repartent en Angleterre. La princesse ne veut pas se marier avec le bossu et demande qu'on lui ramène son anneau, puis le château de la reine aux pieds d'argent, ce qui est fait grâce à l'aide des géants et des animaux. Le bossu tue Eugène dans le bois ; la princesse le trouve et lui verse de l'eau qui ressuscite. Eugène revient à la vie et trois jours ont passé ; il explique au roi que c'est lui son filleul, écrit à l'appuis ; le roi fait brûler le bossu. |
Trémeur ou l’homme sans tête
(France) | ± 7¼ pages |
Ernest du Laurens de la Barre Trémeur, guerrier, sauve un vieillard qui a été fait prisonnier par les païens ; son père, le chef du village et druide, les surprend dans leur fuite. Le druide tranche la tête de Trémeur qu'il tient maladroitement dans ses mains. Le vieillard, ermite et saint Herbot (l'ami des laitières), part avec Trémeur et après avoir battu le lait et en avoir fait du beurre, recolle du mieux qu'il peut la tête de Trémeur. Le saint part de son côté et Trémeur du sien. Il rencontre un autre vieillard qui est le diable et qui demande de sauver sa fille. Trémeur sauve la fille du diable sans savoir à qui il a affaire et lorsqu'il fait un signe de la croix, car le beurre qui retient sa tête est tout fondant, le beurre cesse de fondre et la fille disparaît. Il entre ensuite dans un cabaret, boit du cidre près du foyer et sa tête tombe dans le pichet de cidre. Il part à la recherche du saint pour lui demander de remettre sa tête en place mais seulement le Pape à Rome peut le faire. Trémeur reprend le chemin mais il tombedans un cimetière et sa tête part à rouler... et il en meurt. On dit qu'il est encore là, changé en pierre... |
La fée aux cerises
(France) | ± 2½ pages |
Roger Dombre Un garçon malade rêve d'avoir des cerises à manger. Une fillette, sa voisine, qui reçoit un panier de cerises de sa marraine, va les porter par charité au garçon qui croit que c'est la fée des cerises qui lui a fait ce cadeau. |
Le pudding de Noël
(Canada) | ± 4¾ pages |
Charles Quinel Tom Caribou travaille sur les chantiers et aime boire du whisky. Le soir de Noël, ses deux compagnons de travail partent pour la messe de Noël. Lui reste au camp pour préparer un pudding au miel et au whisky. Il part dans la forêt chercher la bouteille ; il en coule un peu dans la neige où dort un ours. L'ours se réveille et va au camp. Tom Caribou réussit à se réfugier sur une armoire ; l'ours mange le pudding et s'endort. Lorsque les deux compagnons reviennent, ils trouvent qui dorment l'ours par terre et Tom Caribou sur l'armoire. Depuis, Tom Caribou s'est guéri de son ivrognerie. |
Le loup-garou
(Canada) | ± 5½ pages |
Honoré Beaugrand Le père Pierriche Brindamour pour un verre de whisky, raconte deux histoires de loup-garou en riant des avocats de Montréal. La première se passe dans un chanland où Pierriche et son père voient une troupe de loup-garous voulant s'en prendre à un homme couché par terre. En mettant les grains d'un chapelet dans un fusil, le père de Pierriche les met en fuite. La deuxième histoire concerne son défut père qui avait eu un rendez-vous avec une sauvagesse qui s'avéra être un loup-garou. D'ailleurs, elle y perdit un main. |
Le magicien roux et le glaive de lumière
(Irlande) | ± 9½ pages |
Henri-Georges Dottin Un fermier, qui aime boire et jouer, joue aux dés avec le Magicien roux. La première fois, il gagne cent livres, devient raisonnable et arrête de boire. La deuxième fois, il gagne la plus belle femme du monde, et il en fait sa femme, et elle, son mari. La troisième fois, il perd et doit apprendre au Magicien qui a volé le vaisseau d'or, qui a tué le Géant O'Dubhda, et lui apporter le Glaive de Lumière... C'est la femme du fermier qui lui apprend comment il doit s'y prendre ; elle lui donne un cheval maigre et brun qui traversa, en volant, la mer. Il arrive dans un pays où le roi et la reine sont les parents de sa femme. C'est aussi le frère du Magicien roux et du Jeune Guerrier. Le fermier doit aller dans une forteresse pendant deux jours pour affronter les dragons aux longues dents ; le troisième jour, ils dormiront et le fermier pourra rencontrer le Jeune Guerrier. Pendant la rencontre, le Jeune Guerrier raconte au fermier, qu'en Grèce, il a épousé la fille du roi. Mais cette dernière l'a métamorphosé en cheval, puis en loup. C'est en s'approchant d'une gaule qu'il a repris son apparence humaine, et a du se battre contre le Géant O'Dubhda, pour le tuer, et trouver sur le navire le Glaive de Lumière. Le Jeune Guerrier est retourné en Grèce, et est revenu en Irlande avec sa femme à qui il a pardonné. Le fermier retourne chez lui et apprend, qu'entre-temps, le géant roux était mort d'une maladie. |
KHM 122 : L'âne-salade (Der Krautesel)
(Allemagne) | ± 6¼ pages |
Wilhelm et Jacob Grimm Un chasseur, sur les conseils d'une vieille à qui il a fait l'aumône, fait feu sur des oiseaux ; l'un deux meurt et il en mange le coeur et trouvera de l'or chaque matin sous son oreille ; il prend aussi le manteau que les oiseaux se disputaient et peut, grâce à lui, voyager sur simple volonté. Il voyage donc, trouve un château dans lequel demeure une princesse dont il tombe amoureux. Mais une sorcière force la princesse à lui reprendre le coeur de l'oiseau et le manteau. Le chasseur s'accroche à un nuage, après avoir espionné des géants, et arrive dans un lieu où pousse des salades. Il mange un sorte de salade et se transforme en âne ; il mange une autre sorte de salade et redevient lui-même. Il retrouve le château et fait manger la première salade à la sorcière, à la princesse et à la servante, et donne les trois ânes à un meunier. Quand l'âne sorcière meurt, il donne de la deuxième salade à la servante et à la princesse qu'il épouse. |
Télesphore le Bostonnais
(Canada) | ± 8½ pages |
Paul Stevens Télesphore Sans-Gêne dit Sans-Façon, dit le Bostonnais (depuis son retour de cette guerre...), épouse Rose des Petoches LaTulippe. Le mariage, les noces, le souper, la soirée vont bon train... Tous sont habillés à la « mode » : Théodore avec son habit de mousquetaire du temps de Louis XIV, les femmes avec leurs robes à l'indienne... Les violonneux violonnent... Et la Mort qui surgit et veut prendre Télesphore qui... ne veut pas la suivre. Il la convainc. Soit ! Elle lui donnera trois avertissements avant de venir le quérir. Soixante plus tard, elle arrive et Télesphore se plaint qu'il n'a pas reçu les avertissements. Quoi, dit-elle, tu es sourd, aveugle et paralytique ! Et la Mort le frappe avec sa faux et Télesphore s'éteint avec le dernier tison du foyer. |
L’auberge de la vieille Tata (conte gascon)
(France) | ± 7¼ pages |
Cécile Joséphine Julie Lavergne Un soldat, Bouteselle, revient de la guerre et s'endort dans la forêt ; deux garçons et un jeune femme le recueillent et le ramènent à l'auberge de leur mère où il fait divers travaux pour rendre service. Quelques semaines plus tard, il apprend que tous les valets de l'auberge s'en vont car ils aperçoivent le fantôme de la vieille Tata. Le soldat décide de dormir dans la chambre du revenant qui fut du temps de son vivant avaricieuse et méchante. Le fantôme apparaît à minuit et lui dit que sa fortune volée est cachée derrière une plaque. Le lendemain, à l'aide de la propriétaire de l'auberge, il découvrent le trésor. Sur les conseils de Monsieur le curé, la femme rend à l'église certains objets volés, donnent une partie aux pauvres. Le soldat refuse tout argent mais la propriétaire de l'auberge lui offre sa fille, Ramonette, en mariage. |
Le cavalier masqué
(Canada) | ± 9½ pages |
Charles Quinel Le narrateur va en Gaspésie, berceau de la Nouvelle-France, et se fait raconter deux histoires : celle de Laurent et de Casimir, deux pêcheurs ivrognes, de Barachois, qui ont lancé un défi au diable - qui les a invités à revenir le lendemain pour un ... régal inoubliable. Le lendemain, les deux hommes prennent la mer pour aller trinquer avec le diable. On a retrouvés quelques jours plus tard les cadavres de Laurent et de Casimir, avec des trace de doigts crochus au cou. Puis cette autre légende qui s'est déroulée dans cette même maison où est le narrateur est l'invité : un soir de mardi gras, Jérôme Descoutures donne un bal, au plaisir de sa fille, Rose. Un voyageur étrange demande l'hospitalité et on la lui accorde. Son cheval noir est attaché à l'extérieur, et lui-même porte un loup noir à la figure, un masque. Le bal s'anime et l'étranger regroupe autour de lui jeunes et moins jeunes femmes. Puis il danse avec Rose, au déplaisir de son fiancé, Henri d'Aulnay, qui lance un défi à l'étranger. Les deux « hommes » se retrouvent dans une pièce isolée et se battent à l'épée. Rose surgit et au moment où l'étranger allait toucher mortellement Henri et crie « Mon Dieu, protégez-le ! ». Le diable, car c'était lui, bondit contre le mur ; un coup de tonnerre secoue la maison et quand la fumée se dissipe, il ne restait qu'une silhouette sur le mur, silhouette qui s'efface lentement avec les années. |
Conte des trois souhaits
(France) | ± 1½ page |
Jeanne-Marie Leprince de Beaumont Un homme et une femme pauvres aimeraient pouvoir faire des souhaits ! Arrive une fée qui leur donne trois souhaits. L'homme et la femme y pense mais ne se décident pas : beauté, richesse, santé, longue vie ? Par inattention, la femme souhaite avoir du boudin pour souper ; l'homme fâché lui souhaite que le boudin lui pende au bout du nez ; finalement, il souhaite que le boudin tombe par terre. Les souhaits sont gaspillés mais il y a du boudin pour souper. |
[002] L’âne, le bœuf et le laboureur, fable
(Arabe) | ± 6¾ pages |
Antoine Galland Un riche marchand comprend le langage des animaux. Un soir, il entend le boeuf se plaindre de son travail, et l'âne lui suggérer de montrer ses cornes et de faire le malade. Le lendemain, le marchand fait atteler l'âne à la place du boeuf. L'âne, ayant compris son erreur, dit au boeuf qu'on veut le tuer car il n'est plus utile. Le marchand, témoin de cette conversation, part à rire. Sa femme lui demande pourquoi il rit : il ne peut lui dire car s'il révèle les propos des animaux qu'il entend, il mourra. La femme s'entête au point où le marchand pense à tout avouer à sa femme, quitte à mourir, lorsqu'il entend une conversation entre le chien et le coq. Le chien fait des reproches au coq qui s'amuse d'une poule alors que son maître est sur le point de mourir. Le coq rit du maître qui ne peut s'arranger d'une seule femme alors que lui vient à bout de cinquante poules. « Qu'il prenne un bâton », lance le coq. Et c'est ce que fait le marchand, qui va battre sa femme qui se repent d'avoir été curieuse si mal à propos. Voici ce que tu mériterais, Scheherazade, lui dit son père le vizir : d'être traitée de la même manière que cette femme. Mais Scheherazade est inflexible et le vizir va trouver le sultan Schahriar pour lui annoncer que sa propre fille sera celle de la prochaine nuit. Le sultan est inflexible ; il accepte et le vizir devra tuer de ses propres mains sa fille dès le lendemain. Le soir, Scheherazade demande la permission au sultan de faire dormir dans la chambre nuptiale sa soeur Dinarzade (car cette dernière demandera, au petit matin, à sa soeur de lui conter un conte). Et au petit matin, avec la permission du sultan, Scheherazade conte Le marchand et le génie. |
Pierre Souci dit Va-de-Boncœur
(Canada) | ± 20½ pages |
Paul Stevens En 1851, Pierre Souci part de son village québécois et s'en va en Californie. Après quatre mois de navigation, il reçoit un coup de poing entre les deux yeux lorsqu'il débarque à San Francisco, et se fait voler son portefeuille. Il rattrape le voleur ; des policiers arrivent. Se sachant bien s'exprimer en anglais, il se retrouve en prison, puis passe devant le juge et repart pour la prison. Il est libéré, car son accusateur a été tué dans une bagarre. Il apprend la cuisine, puis va travailler dans les mines où il tombe malade ; ça lui coûte son or. En revenant, il apprend que l'argent qu'il a gagné ne vaut pratiquement plus rien. Il part en Louisiane sur un navire, et fait la cuisine. À la Nouvelle-Orléans, il travaille pour un médecin-charlatan, mais ce dernier s'enfuit et disparaît. Il revient au Québec, et apprend que son père est mort. Il se marie, fonde une famille et comprendra : « heureux celui qui laboure la terre paternelle et récolte en paix ses produits ! » |
Les trois messes basses
(France) | ± 6¼ pages |
Alphone Daudet Le soir de la nuit de Noël, un curé, influencé par Garrigou (dont le diable a pris l'apparence), néglige de dire dans leur totalité les trois messes basses pour aller réveillonner au plus vite et se goinfrer de dindes bourrées de truffes et de vins de toutes les couleurs. Le curé meurt dans la nuit ; le Juge (Dieu) le condamne à retourner sur terre pour faire trois cents messes en guise de punition, avec tous ceux qui étaient présents lors de la nuit fatidique. La légende de dom Blalguère est née et, depuis ce temps, dans une certaine chapelle, on peut voir lors de la nuit de Noël une lumière surnaturelle et une assistance étrange. |
KHM 122 : L'âne-salade (Der Krautesel)
(Allemagne) | ± 6¼ pages |
Wilhelm et Jacob Grimm Un chasseur, sur les conseils d'une vieille à qui il a fait l'aumône, fait feu sur des oiseaux ; l'un deux meurt et il en mange le coeur et trouvera de l'or chaque matin sous son oreille ; il prend aussi le manteau que les oiseaux se disputaient et peut, grâce à lui, voyager sur simple volonté. Il voyage donc, trouve un château dans lequel demeure une princesse dont il tombe amoureux. Mais une sorcière force la princesse à lui reprendre le coeur de l'oiseau et le manteau. Le chasseur s'accroche à un nuage, après avoir espionné des géants, et arrive dans un lieu où pousse des salades. Il mange un sorte de salade et se transforme en âne ; il mange une autre sorte de salade et redevient lui-même. Il retrouve le château et fait manger la première salade à la sorcière, à la princesse et à la servante, et donne les trois ânes à un meunier. Quand l'âne sorcière meurt, il donne de la deuxième salade à la servante et à la princesse qu'il épouse. |
[013] Histoire du second calender, fils de roi
(Arabe) | ± 8¾ pages |
Antoine Galland Le second calendar raconte pourquoi il a perdu son oeil droit. Tout jeune, fils d'un roi, il apprend l'Alcoran, se perfectionne dans la religion, les caractères de la langue arabe... Le monarque des Indes veut rencontrer ce jeune prince savant. Au bout d'un mois de marche, des voleurs attaquent le convoi ; le prince est blessé et prend la fuite. Il se réfugie dans une grotte au pied d'un montage. Puis continue de marcher... et entre dans une ville où il est instruit par un tailleur : le prince ne peut révéler son identité car le prince qui règne dans cette ville est un ennemi de son père. Il ne pourra pas utiliser son savoir de grammairien-poète car il est ici inutile, mais devra plutôt ramasser du bois à brûler, ce qu'il fait. Une année plus tard, le prince aperçoit dans le bois un anneau attaché à une trappe qui dissimule un escalier. Il descend sous terre, dans un palais souterrain, et rencontre une belle dame. Elle est prisonnière depuis vingt-cinq ans d'un génie qui l'a enlevé de l'île d'Ébène. Une fois au dix jours, le génie vient la visiter. Si elle veut l'appeler autrement, elle n'a qu'à toucher à un talisman. Et c'est ainsi qu'elle lui propose d'être à lui pour les neuf jours restant. Les vapeurs de vin aidant, le prince à l'esprit embrouillé frappe le talisman et le génie surgit. Le prince prend la fuite et le génie injurie la dame. De retour chez le tailleur, le prince apprend qu'on le réclame. C'est le génie qui est venu le prendre pour le ramener dans le palais souterrain. Le génie confronte les amants, car le prince avait oublié sa cognée et ses babouches. Il achève la princesse, étendue par terre, toute en sang, en lui coupant une main. Mais étant donné que ni le prince ni la dame n'avaient avoué leur faute, le génie se contenterait de changer le prince en animal. Mais le prince lui demande de l'épargner comme le meilleur homme du monde avait pardonné à son voisin. Le génie écoute alors l'Histoire de l’Envieux et de l’Envié. |
Notre-Dame des Potiers
(France) | ± 1 page |
Adolphe Orain Un potier sacre et jure et est dur envers ses ouvriers. La Vierge lui demande où il va et il l'envoie promener. Elle lui jette un sort et son attelage tombe à l'eau. Il se repent et la Vierge fait apparaître une route et il remonte sur la route. Il fait construire une chapelle à la Vierge. |
KHM 053 - Blanche-neige
(Allemagne) | ± 6½ pages |
Wilhelm et Jacob Grimm Une Reine voulait un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang, noir comme l'ébène. La Reine meurt à la naissance de Blanche-Neige. Le Roi se remarie et la nouvelle Reine vaniteuse demande à son miroir de lui confirmer qu'elle est la plus belle. Mais lorsque Blanche-Neige atteint sept ans, le miroir dit que c'est Blanche-Neige. La Reine demande au chasseur de la tuer mais il laisse Blanche-Neige fuir et ramène plutôt les organes d'un marcassin. Blanche-Neige va par les montagnes et se retrouve chez les nains qui l'accueillent. Le miroir dit à la Reine que Blanche-Neige est toujours la plus belle. La Reine traverse les sept montagnes et, chez les sept nains, et passe un corselet à Blanche-Neige qui tombe comme morte. Les nains la libère. La Reine retourne avec un peigne empoisonné, puis avec une pomme empoisonnée. Les nains ne peuvent la ramener à la vie et mettent Blanche-Neige dans un cercueil de verre. Un prince repart avec le cercueil mais ses serviteurs l'échappent et Blanche-Neige revient à la vie. Il se marient et la Reine comprenant que Blanche-Neige est toujours la plus belle, devient folle. |
[024] Sixième voyage de Sindbad le Marin
(Arabe) | ± 7¼ pages |
Antoine Galland Après une année de repos, Sindbad reprend la mer, depuis la Perse. Le capitaine perd sa route et le bateau fait naufrage sur une île, où la plage est couverte d'ossements humains ; les survivants sont coincé entre la mer, d'un côté, et une montagne infranchissable, de l'autre. Les hommes meurent de faim les uns après les autres ; Sindbad se fait un radeau où il posé des rubis et des émeraudes, et s'engage sur une rivière qui s'engouffre sous la montagne. Il en ressort vivant, dans une campagne, où des noirs l'emmènent à leur roi. Ce dernier donne à Sindbad une lettre ainsi qu'un présent pour le calife Haroun-al-Raschid : un vase d'un seul rubis avec une esclave d'une beauté ravissante. De retour à Bagdad, Sindbad remet le tout au Commandeur des croyants. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad et l'invite à revenir le lendemain pour écouter le Septième et dernier voyage de Sindbad le Marin. |
L'ange
(Danemark) | ± 2 pages |
Hans Christian Andersen Un ange vient cherche un petit garçon qui vient de mourir. Ils ramassent des fleurs pour les rapporter au ciel. L'ange était autre fois un petit garçon à qui Dieu a fait pousser des ailes. |
Le bateau de Saint-Cyr ou Le gros chien de ferme
(France) | ± 6¼ pages |
Jean-Nicolas Bouilly En traversant sur le bateau qui fait les deux rives de la Loire, une jeune fille, Agathine, retire de l'eau un chien que des enfants y avaient précipité. Le chien, Dragon, se fait l'ami de la fillette, et ne la quitte jamais. Le propriétaire du chien ne peut plus le garder à la maison ; le chien, dès qu'on le détache, va retrouver Agathine. Un jour, un jeune taureau charge Agathine et son père ; Dragon foncera sur le taureau et l'égorgera, protégeant ainsi la fillette et son père. |
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