Le est fier de présenter...

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Voici les 12 contes (amassés) du recueil Contes populaires :

Le petit poucet et l'ogre.

Crinoline | Canada | ± 2¼ pages | Paul Stevens
Le tonnelier du village attend trois cents cercles pour fabriquer des tonneaux. Or, les cercles disparaissent. Le tonnelier s'adresse au curé du village qui passera le « message » lors de la prochaine messe. Or, à la messe, toutes les femmes portent des crinolines, à la vue de l'ampleur de leur robe. On sent un malaise général ; le jour même, toutes les femmes vont sur une île, et fabriquent, avec des joncs, des cercles, et peuvant ainsi remettre les trois cents cercles du tonnelier à où ils auraient dû être quelques jours auparavant.

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Fortuné Bellehumeur | Canada | ± 8¾ pages | Paul Stevens
En 1777, dans le coin de Saint-Sulpice, Fortuné Bellehumeur chemine, mais une tempête de neige l'oblige à s'arrête à l'auberge du Lion d'Or. On ne peut ni ne veut le recevoir ; l'auberge est réservée pour un mariage mais, faisant le « sourd », il s'invite tout de même, prend place, mange, dort dans une chambre qui était pour quelqu'un d'autre, et part le lendemain matin en ne donnant que la moitié de la somme demandée par l'aubergiste, en lançant : « j’ai pour règle invariable de ne pas accepter de change... Vous le donnerez au garçon ».

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Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même | Canada | ± 3¾ pages | Paul Stevens
Le narrateur se réfugie dans une ferme, près de Pointe-Lévis, en face de Québec, pour se protéger de la pluie. Le fermier lui raconte une histoire à propos de l'adage : « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ». Son père, au fermier, qui écoutait certains raconter qu'une « consulte » d'avocats leur avait rapporté cinquante piastres, ou un demi arpent supplémentaire..., se décide à son tour à aller voir un avocat. Ce dernier le reçoit et lui demande quel est le problème, le litige. Le bonhomme lui explique qu'il n'en a pas ; l'avocat, bon joueur, lui écrit une phrase sur un bout de papier et lui demande une piastre. De retour à la maison, le maître d'école vient lire le papier. Le père du fermier est enchanté ; même qu'il entre le soir même le grain qu'il aurait dû engranger le ... lendemain. Eh bien ! le lendemain, et les jours suivants, il a plu, tellement, que si le grain n'avait pas été rentré, il aurait été perdu. Comme on dit « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ».

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Le père Mathurin | Canada | ± 4¼ pages | Paul Stevens
Le père Mathurin va demeurer chez ses deux gendres et leur donne, en échange, tout son avoir. Au début, tout va bien, mais lorsque les autres vieux du coin viennent visiter Mathurin, jaser et fumer la pipe, les gendres et les brus traitent le bonhomme de « déplaisant ». Mathurin va voir le père Sanschagrin qui lui raconte la fois où il a fait une expérience : il regardait deux merles nourrir leurs enfants ; quand les oisillons ont été en âge de voler, il a emprisonné la mère et le père dans une cage. Les petits ne sont pas venir nourrir leurs parents qui sont morts... Les enfants, c'est comme ça, conclut-il. Alors, les deux bonhommes retournent chez les gendres et, enfermés dans une chambre, font semblant de compter l'argent de Mathurin. Les gendres comprennent que leur bonhomme a encore de l'argent et redeviennent serviables, l'appelant pépère par ici, et pépère par là. A la mort du bonhomme, ils trouvent dans son coffre, non pas de l'or, mais des roches et un rondin ... pour casser la tête des pères qui commettent l'erreur de tout donner à ses enfants ...

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Les deux voisins | Canada | ± 8¼ pages | Paul Stevens
Deux voisins, distants de deux arpents, se parlent à l'occasion. Ils ont trois filles chacun, un garçon, et une femme. L'un, Jean-Baptiste, regorge de proverbes (« Crains la sotte économie comme la sotte dépense »), économise et est prévoyant. L'autre, Pierre, conduit par sa femme, dépense à gauche et à droite car ses filles, dit-elle, se marieront à des princes et leur fils sera avocat.  Les trois filles de Jean-Baptiste se marient, au mieux ; le fils revient d'Europe, s'est marié à son tour et exploite la terre paternelle. Mais du côté de Pierre, les filles ne sont toujours pas mariées car ... « Pour avoir plu à tout le monde, elles ont fini par ne plaire à personne. » ... Et leur fils, trop paresseux pour finir ses études, est parti « végéter » en Californie... Pierre et sa femme ont vendu leur belle maison pour vivre dans une maison de pension...

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Les trois diables | Canada | ± 8¼ pages | Paul Stevens
Un cordonnier, Richard, est pauvre car sa femme boit tout son argent. Un jour, elle fait appel au diable qui lui donne de l'argent pour ... boire ... le meilleur rhum ; il reviendra chercher son âme dans les temps convenus : un an et un jour. Pendant ce temps, un mendiant, qui est Saint Pierre, offre à Richard trois voeux, car Richard a bon coeur. Richard demande un banc où, lorsqu'on s'assoit, on ne peut se relever que sur invitation ; un violon qui fait danser sans arrêt, à moins que l'on .... arrête de jouer, et un sac qui retient prisonnier ce qui y entre. Un an plus tard, le diable se présente mais Richard le fait asseoir pendant neuf jours, et le diable qui a les fesses endolories, laisse, contre sa libération, encore un an et un jour à l'ivrognesse. L'année d'après, le frère du diable vient à son tour (car il y a trois diables, trois frères), mais Richard joue du violon et le diable danse pendant douze jours. La troisième année, le troisième diable se pointe mais entre dans le sac et est battu par le forgeron à coups de marteaux pendant quinze jours. Le diable retourne en enfer et laisse sa femme à Richard. À sa mort, l'ivrognesse va en enfer pour se faire chauffer à blanc ; Richard se présente au paradis mais est dirigé en enfer ; là-bas, il menace les trois diables et peut ainsi sortir des enfers cent âmes, plus celle de sa femme, qu'il introduit au paradis par la porte laissée entre-ouverte.

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Les trois frères | Canada | ± 8 pages | Paul Stevens
Trois frères héritent de leur père. L'aîné, Jules, se risque en affaires et perd tout ; il s'embarque pour les Indes. Le second, Alfred, épouse la fille de son riche patron. Or, le problème, c'est que Madame dirigera la maison... et Alfred suivra. Mais cela vaut bien un titre de « noblesse » et un nouveau nom de famille, M. De la Martinière. Quant au troisième, Théodore, il épouse une bonne femme avec qui il a des enfants et une bonne entente. Vingt ans s'écoulent ; aucune nouvelle de l'aînée, et voici qu'on reçoit une lettre qui annonce son retour. Jules va demeurer chez Alfred mais, celui-ci, ou plutôt sa femme, voyant qu'il n'est pas riche, lui montre, six jours après son arrivée, la porte. Jules va loger chez Théodore qui, avec toute sa famille, le reçoit à bras ouvert. Or, Alfred apprend dans le journal que Jules est millionnaire. Il essaie de réparer les pots cassés et va tout droit chez son frère Théodore, où il n'a pas mis les pieds depuis dix ans. L'histoire est ... à suivre !

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Les trois vérités | Canada | ± 9½ pages | Paul Stevens
Jean Lafortune, pauvre homme, part de chez-lui pour chercher fortune, laissant sa femme et son enfant. Il se donne cinq ans. Mais dix ans plus tard, il est toujours aussi pauvre et décide de rentrer à la maison. Il s'arrête sur une ferme et accepte la proposition du vieillard : y travailler un an pour cent dollars. Au bout d'un an, le vieillard lui offre le choix : accepter les 100$ ou une vérité qui vaut dix fois plus. Jean prend la vérité qui est : « suis toujours le vieux chemin ». La deuxième année, il accepte une deuxième vérité : « ne te mêle jamais des affaires qui ne te regardent pas ». La troisième année : « remets toujours ta colère au lendemain» . Pas plus riche qu'il ne l'était en argent, mais riche de trois vérités, il reprend la route pour la maison, avec une tourtière que le vieillard lui a donnée. Il se lie d'amitié avec un compagnon en chemin mais, lorsque vient le temps de choisir entre un nouveau et un ancien chemin, Jean prend le vieux chemin, alors que son compagnon prend le nouveau. Ce dernier sera assassiné. Puis Jean s'arrête dans un hôtellerie ; l'hôtelier vient le chercher pour souper et, à la table, un spectre réclame à manger. Jean se mêle de ses affaires, et apprend plus tard que s'il avait posé une question, il serait mort comme les vingt-trois voyageurs précédents. Enfin, dans son village, il décide de passer la nuit chez un voisin qui lui apprend que sa femme l'attend toujours et que son fils sera prêtre. Or, le soir, tard, il voit par sa fenêtre un homme entrer chez lui et embrasser sa femme. Mais au lieu de prendre une hache, il remet sa colère au lendemain et apprendra que cet homme était son fils qui venait d'être ordonné prêtre. En ouvrant la tourtière que le vieillard lui avait remis, il y découvre trois cents piastres.

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Pierre Chardon | Canada | ± 22 pages | Paul Stevens
Pierre Chardon épouse Marie Martin. Le père de la mariée, Jean-Baptiste Martin, est traversier. Il fait éduquer sa fille au couvent où elle apprend les tâches ménagères et le piano. Le couple a un enfant. Trois ans plus tard, débarque Ephrem Malandrin, voyageur, parleur et buveur. Lentement, il entraîne Pierre dans les auberges ; d'ailleurs, le commerce de Pierre périclite, car c'est la crise commerciale. L'alcool aide à oublier la déconfiture. Pierre revient à la maison après un tournée de beuverie et apprend que son enfant est mort entretemps. Il repart oublier sa peine et apprend par hasard que sa femme, après la saisie du magasin, est tombée malade et en est morte. Il revient au village et se saoule dans une auberge ; en sortant, il prend le chemin, mais la neige tombe de plus en plus et, à la suite d'un faux pas, Pierre tombe dans un fossé où il meurt gelé.

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Pierre Souci dit Va-de-Boncœur | Canada | ± 20½ pages | Paul Stevens
En 1851, Pierre Souci part de son village québécois et s'en va en Californie. Après quatre mois de navigation, il reçoit un coup de poing entre les deux yeux lorsqu'il débarque à San Francisco, et se fait voler son portefeuille. Il rattrape le voleur ; des policiers arrivent. Se sachant bien s'exprimer en anglais, il se retrouve en prison, puis passe devant le juge et repart pour la prison. Il est libéré, car son accusateur a été tué dans une bagarre. Il apprend la cuisine, puis va travailler dans les mines où il tombe malade ; ça lui coûte son or. En revenant, il apprend que l'argent qu'il a gagné ne vaut pratiquement plus rien. Il part en Louisiane sur un navire, et fait la cuisine. À la Nouvelle-Orléans, il travaille pour un médecin-charlatan, mais ce dernier s'enfuit et disparaît. Il revient au Québec, et apprend que son père est mort. Il se marie, fonde une famille et comprendra : « heureux celui qui laboure la terre paternelle et récolte en paix ses produits !  »

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Pierriche | Canada | ± 8 pages | Paul Stevens
Pierriche aime sa femme Marie Madelon, Madeleine ou Madelinette, c'est selon son humeur. Mais Pierriche est grognon et, d'après lui, un homme fait dix fois plus de besogne qu'une femme. Le jour de leur neuvième anniversaire, ils s'échangent les tâches : Madelon va au champ avec la faux et les enfants ; Pierriche reste à la maison avec le plus jeune. Mais très vite, les choses se gâtent : il casse le balai, commence à faire du pain avec la farine, casse un patte à un jars, renverse la bière d'épinette, donne un coup de pied au goret qui avait renversé la pâte à pain et tue le goret, s'attache après la vache pour savoir où elle va, mais la voilà qui tombe à l'eau et le projette dans les airs... Puis Madelinette revient porter main forte ! Pierriche se confond en excuse et fait amende honorable : une femme fait dix fois plus de besogne qu'aucun homme dans tout le pays !

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Télesphore le Bostonnais | Canada | ± 8½ pages | Paul Stevens
Télesphore Sans-Gêne dit Sans-Façon, dit le Bostonnais (depuis son retour de cette guerre...), épouse Rose des Petoches LaTulippe. Le mariage, les noces, le souper, la soirée vont bon train... Tous sont habillés à la « mode » : Théodore avec son habit de mousquetaire du temps de Louis XIV, les femmes avec leurs robes à l'indienne... Les violonneux violonnent... Et la Mort qui surgit et veut prendre Télesphore qui... ne veut pas la suivre. Il la convainc. Soit ! Elle lui donnera trois avertissements avant de venir le quérir. Soixante plus tard, elle arrive et Télesphore se plaint qu'il n'a pas reçu les avertissements. Quoi, dit-elle, tu es sourd, aveugle et paralytique ! Et la Mort le frappe avec sa faux et Télesphore s'éteint avec le dernier tison du foyer.

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