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Voici les 25 contes les plus populaires sur touslescontes.com.(Pour consulter les contes par popularité, du plus vu vers le moins vu, utilisez la pagination sous la liste ci-dessous.)
![]() La fourmi refuse de donner à la cigale qui va voir le grillon qui l'héberge pour l'hiver. L'été suivant, la fourmi voit sa fourmilière détruite par le pied d'un cheval. La cigale se propose de donner un concert pour trouver des provisions pour les fourmis et dit à la fourmi égoïste : «ceux qui chantent et qui rient ont toujours bon coeur».
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![]() Une tortue dit aux animaux de se débarrasser du chanvre ; les animaux refusent car le chanvre est inoffensif. Des hommes arrivent, et avec le chanvre, font des arcs et des flèches pour tuer un flamant, une canne à pêche pour pêcher une carpe, des cordes pour prendre une antilope. La tortue libère l'antilope. Ils font une course et la tortue s'accroche après la queue de l'antilope qui croit que la tortue est aussi rapide qu'elle. Le lion invite les animaux à un festin : tous mangent, la tortue emprunte une assiette et l'antilope va en chercher une chez-elle. À son retour, il n'y a plus rien à manger. Le lion organise un concours pour déterminer qui est le plus fort et la tortue mord le pied du lion. Elle est déclarée reine des animaux mais avec le temps le lion a repris le titre.
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Dame Nicolas
(Martinique) | ± 2¼ pages | Vu 5346 fois. |
Tradition Orale |
![]() Une chevalier honorable, mais pauvre, est amoureux de la fille d'un riche seigneur. Il va voir son oncle pour qu'il plaide sa cause, mais ce dernier demande la main de la fille à son père, qui est un vieil ami. On réclame le cheval du chevalier ; la future mariée le montera. En route pour l'église, le cheval du chevalier s'écarte du groupe de vieillards s'en allant à la noce, et retourne à la demeure de son maître. Le chevalier fait chercher un prêtre qui les marie, lui et la fille du seigneur. Lorsque les gens ... de la noce ... reviennent, ils apprennent comment l'oncle a voulu duper son neveu, et réclament du seigneur qu'il donne sa bénédiction au mariage, ce qu'il fera.
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La petite poule rousse
(Irlande) | ± 1½ page | Vu 5334 fois. |
Sara Cone Bryant |
![]() Un père porte son fils, Aiashesh, sur une île et l'abandonne. L'enfant appelle son grand-père qui vient le chercher et le ramène sur le continent. Aiashesh ne pourra chanter que s'il tire une flèche au ciel et une dans la terre. Pour retrouver son père, il doit passer à travers une peigne qui se transforme en forêt, sous de la résine avec l'aide d'un renard-chien, puis il doit contourner une falaise. Sa mère le reconnaît. Son père pose une peau de caribou que Aiashesh rejette. Aiashesh mange avec sa mère de la graisse. Son père veut qu'il chante. Il lance les flèches au ciel et dans la terre et chante. Le feu prend partout, et brûle la tente. Aiashesh protège sa mère ; son père brûle. La graisse a fondu ; les animaux viennent y plonger : castor, caribou, perdix, lièvre.
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![]() Javel aîné et Javel cadet sont en mer sur un chalutier, avec d'autres matelots. Javel cadet se prend le bras dans le cordage mais Javel aîné refuse de couper la corde, car le filet qu'il perdrait a trop de valeur. Il tente de lofter, d'arrêter, puis jette l'ancre et on dépend le bras de Javel cadet. Mais le bras est brisé et pendant. Javel cadet prend un couteau et se coupe le bras, qu'il conserve dans du sel car, une fois à terre, il l'enterra dans un petit cercueil.
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![]() Un chat et une souris décident de passer l'hiver ensemble et cachent un peau de saindoux sous l'autel de l'église. Mais le chat sous prétexte d'être parrain va par trois fois manger le saindoux et inventent le nom des noms de chaton : Sansledessu, Miparti, Toufini. Lors de l'hiver, le chat et la souris vont manger le saindoux ; la souris comprend que le chat a tout mangé avant de se faire... manger.
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![]() Discussion philosophique entre un escargot et un rosier. Ils meurent et sont suivis par d'autres escargots et rosiers.
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![]() Le calender raconte ainsi son histoire : fils d'un roi, il allait souvent voir son cousin, chez son oncle, roi lui aussi. Un jour, le cousin lui demande de garder et un secret et de l'accompagner, lui et une dame, à un tombeau qu'il a fait construire ; le cousin et la dame y descendent, avec de l'eau et du plâtre. Puis, les y laissant, le prince retourne chez l'oncle, puis chez son père mais, là-bas, un rebelle vizir a tué le roi. À la vue du prince, il lui crève un oeil - car ce dernier lui en avait jadis crevé un, par accident -, et ordonne qu'on aille lui trancher la tête dans la campagne. Les bourreaux acceptent de lui laisser la vie. Le prince va chez son oncle, qui se désespère de retrouver son fils ; le prince brise le silence et lui parle du tombeau. Sur place, ils retrouvent le cousin et la dame, couchés et carbonisés. L'oncle, au lieu de se désoler à la mort de son fils, frappe le corps avec sa pantoufle. Le prince en demande la raison ; le cousin était amoureux de sa soeur, comme elle l'était de son frère, malgré les réprimandes, et cette dame, était sa soeur. De retour au palais, le même vizir vient s'emparer du roi et le tue. Le prince peut s'échapper en rasant sa barbe, ses sourcils et se recouvrant de l'habit de calender. C'est ainsi qu'il finit par arriver à Bagdad et rencontrer les deux autres calenders. Zobéide lui permet alors de se retirer, mais il demande la permission d'entendre l'Histoire du second Calender, fils de Roi.
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![]() Trois frères partent pour faire fortune. Les deux premiers reviennent avec de l'argent et de l'or. Le troisième continue et trouve une nappe qui fait apparaître de la nourriture. Il échange sa nappe à un charbonnier qui lui donne son havre-sac d'où sortent des soldats, mais le voyageur reprend de force sa nappe avec les soldats enchantés. Il fait la même chose à un deuxième et à un troisième charbonniers, contre un chapeau qui fait sortir des couleuvrines crachant du feu, et un cornet qui fait crouler les murs, voire les villes. Il revient chez lui mais ses deux frères refusent de le reconnaître. Il les punit grâce à ses objets magiques. Le roi veut le punir à son tour mais il se fait plutôt vaincre et doit donner sa princesse en mariage au frère récalcitrant. La princesse tente de reprendre les objets, mais le frère souffle dans son cornet et détruit tout ; s'il ne s'était pas arrêté pour reprendre son souffle, tout le monde se serait écroulé.
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![]() Près de Trois-Rivières, un homme a trois filles à marier, et un fils. Les célibataires du coin vont plaire aux jeunes filles. La plus jeune, Henriette, aime bien Jean Lautier qui se vante un peu trop au goût des autres jeunes gens. Mais Jean est peureux et est effrayé à l'idée de rencontrer des feux-follets. Le frère d'Henriette, Eugène, qui n'aime pas Jean, décide de lui jouer un tour et invente cette histoire qui dit, lorsqu'on rencontre des feux-follets, qu'il faut laisser derrière soi, par terre, l'objet qu'on a sur soit et qui a plus de valeur, pour conjurer les feux-follets. Jean Lautier laisse sa chaîne en or et, ses les deux amis qui l'accompagnent, un couteau et un montre ; Henriette apprend cette histoire et se désintéresse de Jean et choisit un autre garçon pour se marier. Jean Lautier recevra plus tard un paquet et une note l'accompagnant : sa chaîne en or et une lettre des ... feux-follets. Mais comprend-t-il vraiment qu'on lui a joué un tour ? Avec un peut de poudre imbibée d'esprit-de-vin ?
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![]() Un roi qui aime la chasse suit un oiseau ; le roi se retrouve dans un hameau où il doit passer la nuit. C'est un homme pauvre qui l'accueille et sa femme vient d'accoucher d'un garçon, Eugène. Le roi accepte d'être le parrain. Le roi repart en laissant un écrit à remettre à l'enfant le jour de ses dix-sept ans. À dix-sept ans, Eugène part voir son parrain et rencontre un bossu, ami à lui. Une sorcière lui avait dit de ne pas partir s'il rencontrait un bossu ou un tordu ; mais Eugène part quand même. Le bossu vole son cheval et le menace : Eugène ne doit pas révéler son nom, sinon trois jours après sa mort. Lorsqu'ils arrivent au château, le bossu se fait passer pour le filleul. Le bossu est jaloux et dit au roi qu'Eugène peut aller chercher la mule d'un géant, puis le merle du géant, puis le fagot du géant. Puis la fille du roi qui a été enlevée. Eugène redonne le merle, le fagot et la mule au géant qui accepte de l'aider. Ils partent sur un navire spécialement construit avec de la viande, du millet, du lin, trois cents filles vierges, un métier de tisserand... Ils passent près d'une montagne et Eugène donne du pain aux poissons contre une arête ; une seconde montage où il donne du millet aux fourmis contre une patte ; une troisième montagne où il donne du main aux rats contre un poil de moustache ; une quatrième montagne où il donne de la viande aux corbeaux pour une plume ; une cinquième montagne avec des géants qui lui donnent un poil de barbe. Il arrive sur l'île de la reine aux pieds d'argent qui a transformé la princesse en lionne. La reine lui demande du lin filé par des vierges, de raser une montagne pour faire un jardin, de trouver de l'eau qui ressuscite et qui fait mourir. Il jette l'eau qui fait mourir à la face de la reine qui meurt, et ils repartent en Angleterre. La princesse ne veut pas se marier avec le bossu et demande qu'on lui ramène son anneau, puis le château de la reine aux pieds d'argent, ce qui est fait grâce à l'aide des géants et des animaux. Le bossu tue Eugène dans le bois ; la princesse le trouve et lui verse de l'eau qui ressuscite. Eugène revient à la vie et trois jours ont passé ; il explique au roi que c'est lui son filleul, écrit à l'appuis ; le roi fait brûler le bossu.
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![]() Un roi a douze garçons, et si la reine accouche d'une fille, il les fera tous tuer. C'est pour cela qu'il a fait préparer douze cercueils. Les garçons s’enfuient dans les bois car la reine a eu une fille. Ils trouvent une cabane et y vivent ; le plus jeune s’occupant de la maison, les autres chassant. Lorsque la fille a dix ans ; elle voit les chemises de ses frères, part à leur recherche et les trouve. Un jour, elle coupe douze lis et les garçons sont changés en corbeaux. Pour les sauver, elle ne doit plus parler ni rire pendant sept ans. Un roi la trouve et la marie, mais la mère du roi est méchante et force le roi à mettre sa femme sur un bûcher. Heureusement, les sept années étaient maintenant passées ; les corbeaux reviennent, se métamorphosent et sauvent leur sœur.
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![]() Une mère doit rembourse cent francs à un marchand dans trois jours sous peine de se faire prendre sa maison. Sa fillette part chercher la fée de neige pour lui demander de l'argent. Elle s'endort dans la tempête et est sauvée par la fée des neiges qui lui remet cent francs. Mais la vérité, c'est qu'elle a été trouvé et sauvé par M. Troismaisons qui lui a remis l'argent ; le reste, elle l'a rêvé.
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![]() La mère du petit Henri est malade. Il appelle la fée Bienfaisante, qui lui dit que sur la montagne pousse une plante qui peut guérir sa mère. Henri part et, en chemin, il secoure et sauve un corbeau, un coq et une grenouille. Le corbeau l'aidera à passer une rivière qui le sépare de la montagne ; cela durera vingt-et-un jours. Puis il marche pendant vingt-et-un jours et un Vieillard lui offre de l'aider s'il peut faire la moisson de son champ. Après plus ou moins trois cents jours, le travail est fait et Henri reçoit une tabatière. Plus loin, un géant lui propose de l'aider à passer un mur si Henri fait les vendanges. Cela sera fait et l'enfant recevra un chardon. Puis c'est un précipice ; le Loup offre de l'aider si Henri tue le gibier et le fait rôtir ; le corbeau viendra se joindre au travail. Le loup lui donne un bâton. Puis, Henri rencontre un fossé ; un chat lui offre son aide si Henri peut pêcher le poisson et le saler. La grenouille viendra rejoindre Henri. Enfin, Henri arrive en haut de la montagne et un docteur lui donne la plante. À l'aide du bâton volant, il retourne chez lui, après deux ans sept mois et trois jours de péripétie, et guérit sa mère. Avec le chardon, il fait apparaître robes, chaussures, meubles, nourritures... Avec la griffe du chat, il peut rajeunir et se guérir, au plaisir de la fée.
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![]() Une femme qui est pauvre a trois fils. Elle meurt et laisse à ses trois enfants une huche pour pétrir le pain, un tour pour tourner la pâte, et un chatte. Constantin hérite de la chatte, et les deux autres obtiennent des galettes des voisins en échange de la huche et du tour, mais ne donnent rien à Constantin. La chatte, qui est une fée, pourvoira à sa subsistance. Elle va chez le roi, lui apporte lièvre et autres présents, vantant à ce dernier son protégé Constantin qu'elle décrit comme un gentilhomme. Le roi fait sauver Constantin d'un noyade simulée, lui donne des habits et la main de sa fille. En chemin, la chatte prend les devant et suggère à tous et toutes qu'elle rencontre de vanter Constantin comme celui qui les possède. Ils arrivent à un château où son seigneur vient de mourir d'un mal subit ; Constantin hérite du château, devient roi quand le roi meurt, et a de nombreux enfants.
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![]() Guerliche est un maître escamoteur. Il vide les étangs de leurs poissons, mais s'enfuie lorsque le mayeur le voit pêcher ses canards. Guerliche revient des années plus tard, et fait ses tours de gobelets. Le mayeur le reconnaît et le met au défi de voler les moutons au berger, ce qu'il fait. Le mayeur l'engage comme greffier de mairie ; Guerliche se fait construire un moulin. Un jour, le roi des Pays-Bas demande au Mayeur de lui dire ce que pèse la lune, ce qu'il vaut, et ce qu'il pense ; réponses dans les huit jours sinon il sera pendu. Guerliche va répondre aux questions : la lune pèse une livre, soit quatre quarts. Le roi vaut vingt-neuf deniers, car le Christ a été vendu trente. Enfin, le roi pense qu'il a devant lui le mayeur, alors que c'est Guerliche. Le roi veut en faire son premier ministre, mais Guerliche refuse. Puis c'est l'heure de mourir ; au paradis, on refuse de laisser entrer Guerliche. À saint Pierre, il lui rappelle qu'il a renié Dieu trois fois, à saint Paul, qu'il a gardé les vêtements de ceux qui lapidaient saint Étienne, à saint Augustin, que sa conscience n'était pas bien nette. Quand les saints Innocents se présentent devant lui, il leur donne les gaufres qu'il a rapportées de son séjour terrestre, et c'est ainsi que Guerliche réussit à se faufiler au paradis.
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![]() Deux frères découvrent, dans la forêt, une pierre sur laquelle est écrit : celui qui suit son chemin, trouve une rivière, prend les oursons à l'ourse, se sauve dans une montagne, trouvera le bonheur dans une maison. L'un des frère est sceptique et a peur du danger ; l'autre suit les consignes et devient tzar pour cinq années. Il est déchu et va retrouver son frère ; ils se racontent leurs histoires. Ni un ni l'autre regrettent : l'un a vécu sans tracas ; l'autre est déchu mais a des souvenirs...
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Plaisant conte
(Martinique) | ± 4½ pages | Vu 5188 fois. |
Tradition Orale |
![]() Deux fillettes s'appellent Blanche-Rose et Rose-Rouge car elles ressemblaient aux boutons de deux rosiers : un blanc, l'autre rose. Un bon jour, un ours demande l'hospitalité et devient l'amie des deux fillettes. Au cours de leur promenade, les deux fillettes viennent en aide à un méchant nain qui se prend la barbe dans une fente de bois, puis dans la ligne à pêche que tire un énorme poisson, puis dans les griffes d'un grand oiseau. Toujours les fillettes l'aident et pour cela elles doivent lui couper un bout de barbe. Le nain les insulte ; l'ours arrive et tue le nain. L'ours était un prince que le nain avait ensorcelé. L'une des fillettes marie le prince ; l'autre son frère, et la mère est invitée à vivre au palais.
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![]() Une pâquerette se retrouve dans la cage d’une alouette qui finit par mourir de soif ; la pâquerette est jetée sur la grand route et l’alouette enterrée.
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![]() Au temps des Croisades, le seigneur Enguerrand partit pour la Terre Sainte, car il avait quelques péchés à sa faire pardonner. Mais il en est revenu plus mécréant, accompagné d'une vingtaine de Sarrasins cruels, qui étaient sa garde du corps. Enguerrand se mit à faire l'ordre et la loi dans son domaine, près de Boujean, volant et tuant, s'il le jugeait opportun. Un jour, alors que le meunier Gauthier s'en allait se marier avec Béatrice, Enguerrand leur tendit un embuscade et, avec ses Sarrasin, massacrèrent la petite troupe qui allait sur le chemin. Béatrice sauta alors dans le vide et se noya dans la rivière, en bas, pour aller, dit-on, tout droit au paradis. Une bonne journée, les jeunes gens de Boujean, qui avaient juer de venger leur amis, sortirent par centaines du bois et tuèrent les Sarrasins, passèrent au fil de l'épée Enguerrand, et incendièrent le château. Depuis, au printemps, au chant des colombes, on dit que c'est l'âme de Béatrice qui revient sur terre.
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![]() Un père a trois fils : Semione la Bataille, Tarass le Ventru, Ivan l'Imbécile. Le premier obtient un haut grade mais revient chez son père demander le tiers du Domaine. Ivan le sot accepte. Le second devient marchand et revient chercher son tiers. Le vieux démon n'est pas content que les frères ne se disputent pas et il envoie trois diablotins. Le premier cause la perte de Semione la Bataille contre le roi de l'Inde. Le second cause la perte de Tarass le Ventru en l'endettant. Mais le troisième ne vient pas à bout de Ivan le sot qui oblige le diablotin à le guérir en lui donnant trois ramilles ; Ivan prononce le nom de Dieu et le diablotin s'enfonce dans la terre. Semione la Bataille revient vivre chez son père. Le second diablotin essaie de décourager Ivan mais ce dernier l'oblige à lui fabriquer des soldats qui chantent en secouant une botte d'avoine et le diablotin s'enfonce dans la terre. Tarass le Ventru revient vivre chez son père. Le troisième diablotin essaie à son tour de dérourager Ivan l'oblige à lui donner de l'or en frottant une feuille de chêne et le diablotin s'enfonce dans la terre.
Ivan fait chanter ses soldats au village et distribue de l'or et ses frères l'apprennent. Semione la Bataille repart avec des soldats pour faire la guerre ; Tarass le Ventru repart avec de l'argent pour commercer. Mais Ivan refuse d'en donner une seconde fois ; car l'un tue et l'autre appauvrit. Les deux frères deviennent tsars. Avec la deuxième ramille, Ivan guérit un vieux chien ; avec la troisième, une mendiante au lieu de la fille du tsar. Ivan guérit la tsaverna par sa présence et ils se marient. Mais Ivan préfère le travail à la richesse et sa femme fait comme lui. Toutes les personnes intelligentes quittent le royaume et seuls restent les imbéciles.
Le vieux démon décide à son tour de se venger. Il cause la perte de Semione la Bataille contre le roi de l'Inde et de Tarass le Ventru qui ne peut plus rien acheter même s'il est riche. Il s'essaie avec Ivan. Le vieux démon veut enrôler les villageois contre de l'alcool, mais les imbéciles éclatent de rire. Il veut les enrôler de force ; c'est un échec. Le vieux démon s'allie au roi des cafards mais ses soldats ont honte de brûler, piller, tuer des imbéciles qui ne se défendent pas et qui les nourrissent.
Le vieux démon change de tactique ; il distribue de l'or mais les imbéciles la donnent à leurs enfants pour qu'ils jouent. Le vieux démon veut manger et on lui indique la maison de la soeur de Ivan. Elle donne à manger à ceux qui ont les mains calleuses avant tout et le vieux démon passe en dernier. Il veut alors instruire les villageois car le travail cérébral dit-il accomplit de plus grands choses que celui manuel. Mais à la fin, le vieux démon tombe de l'escalier et sa tête s'enfonce dans le sol.
«Oh! s'écria Ivan. L'homme honnête disait la vérité. Il arrive que la tête éclate. Il s'agit bien de cals ! Travailler du cerveau vous donne des bosses sur le crâne!» Morale : «Il faut avoir les mains calleuses pour s'asseoir à notre table. Qui ne les a pas ne mange que les restes.»
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![]() Le narrateur raconte la fois où il a rencontré un vilain qui avait deux jambes de bois. L'autre en était content car il n'avait plus besoin de bas, ni de souliers, plus d'épines dans les pieds, plus de morsures aux jambes... À se donner envie de se faire couper les jambes !
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