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Les pierres de Plouhinec | ± 4¾ pages | Charles Émile Souvestre C'est l'histoire de Bernèz qui est amoureux de Rozenn mais le frère de la belle refuse leur union car Bernèz est trop pauvre. Lors d'une soirée, un mendiant sorcier, demande l'hospitalité ; on lui donne à manger et l'étable pour dormir. Il entend une étrange conversation entre un âne et un boeuf (c'est la nuit de Noël) à propos de grosses pierres qui vont boire et qui reviennent à leur place. Sous elles, il y a des trésors et on peut les avoir en se protégeant avec une branche de l'herbe de la croix entouré de trèfle à cinq feuilles. Le sorcier, accompagné de Bernèz, va sur les lieux (avec l'idée de sacrifier Bernèz, car il faut qu'un chrétien meurt pour satisfaire le diable). Bernèz était à tracer un croix sur une pierre, lorsque le sorcier est venu le chercher. Les deux vont sur les lieux, prennent de l'or et de l'argent, et repartent mais les pierres sont déjà de retour. Alors que Bernèz est sur le point de se faire écraser, la pierre marquée d'une croix le protège ; puis elle reprend sa place et écrase le sorcier. Son talisman païen ne fonctionne plus ; avec la croix, elle est devenue chrétienne. Bernèz s'en retourne, riche, et épouse Rozenn. |
Les pionniers canadiens | ± 22½ pages | Henry-Raymond Casgrain Le récit se déroule à Détroit vers 1780, à l'époque des pionniers canadiens - où ils étaient à la fois prêtres, laboureurs et soldats - et des Indiens qu'on nommait Sauvages. Un jeune officier arrive au fort de M. Du Perron Baby. Il demande à Mademoiselle Baby la raison la cause de son malheur. Elle raconte qu'hier, une bande de Sauvages à moitié ivres (il y avait des postes des pelleteries à Détroit) étaient dans cette même maison, avec une jeune femme prisonnière, qui lui a conté son histoire : les Sauvages avaient tué son mari dans les champs et pris son scalp, après que celui-ci aie tué sept des leurs, pour ensuite tuer l'enfant de sa soeur, en lui brisant le crâne sur le poêle, et fendu la tête de la jeune mère d'un coup de hache. Et ils étaient repartis avec cette femme... Le jeune officier intervient en disant qu'il venait de chasser un Potowatomis, à coups de pied ; Mademoiselle Baby lui reproche son geste, car les Sauvages n'oublient jamais une injure, et se vengent toujours. Quelque temps plus tard, l'officier se réfugie chez les Baby, alors que le surintendant est parti. Madame Baby cache l'officier, mais il choisit plutôt de s'enfuir ; il est poursuivi par les Potowatomis qui le rattrapent, le ligotent et lui tranchent la gorge, pour recevoir le sang dans une chaudière. De retour à la maison, ils veulent forcer Madame Baby à boire le sang, pour finalement lui barbouiller la visage. Plusieurs mois après, Mademoiselle Baby voit une ombre dans le jardin, et elle reconnaît le Potowatomis qui a tué l'officier ; il est coincé dans un soupirail et un serpent à sonnette le mort au visage. Il attrape le serpent et le tue avec ses dents, mais il est trop tard, le poison tue le Sauvage. |
Les plaines d’Abraham | ± 4½ pages | Charles Quinel En 1758, les Français de la Nouvelle-France résistent toujours aux Anglais, grâce aux Vaudreuil, Montcalm, Lévis... Mais en 1759, le général Wolfe, avec des vaisseaux, frégates, navires et surtout dix-huit mille hommes, se présente devant Québec. Pendant deux mois, les Anglais bombardent la ville ; trois mille coups de canons ! Puis les Anglais débarquent à l'anse du Foulon, trompent les sentinelles françaises et gagnent les plaines d'Abraham. Cinq mille Anglais d'un côté ; près de quatre milles Français et Canadiens de l'autre. Mais les Canadiens, inhabitués à combattre à découvert, sont surpassés. Wolfe est tué d'une balle ; Montcalm est blessé mortellement, et meurt deux jours plus tard. |
Les premières armes de George Washington | ± 1½ page | Charles Quinel En 1754, c'et la guerre en la France et l'Angleterre, entre les Canadiens de la Nouvelle-France qui s'étendait quasiment sur un continent et les colonies britanniques. On envoie Jumonville à la rencontre des Anglo-Américains avec le drapeau parlementaire et la trompette d'usage pour « parlementer » ; mais les Anglo-Américains, commandés par George Washington, le transpercent à mort à coups de baïonnettes. Le frère de Jumonville, avec six cents miliciens, attaquent par la suite les Britanniques qui sont vaincus, humiliés et forcés de capituler. |
Les quarante voleurs | ± 3¾ pages | Adolphe Orain Un paysan s'aventure dans une forêt et se cache dans un arbre. Des brigands prononcent des paroles et un rocher se déplace. Ils y cachent le produit de leur vol et repartent. Le paysan va dans le souterrain et prend de l'argent. Son frère veut faire la même chose mais il est pris, tué et coupé en deux. Le paysan découvre son frère et le fait recoudre pour l'enterrer. Les voleurs trouvent la maison du paysan et la marquent d'un "x". La servante marque les maisons avoisinantes. Les voleurs reviennent cachés dans des tonneaux. La servante les fait périr avec de l'huile bouillante. Le chef des voleurs revient mais la servante le reconnaît et le tue d'un coup d'épée. |
Les richesses que Dieu donne à l'homme | ± ½ page | Léon Tolstoï Un homme se plaint à Dieu de son sort ; un vieillard lui demande s'il n'a pas la santé et la jeunesse ? Voudrait-il perdre une main pour mille roubles ? Ou être aveugle pour dix mille roubles ? |
Les sabots | ± 4½ pages | Guy de Maupassant Le curé annonce que M. Césaire Omont cherche une servante. Les Malandrain ont une fille, Adélaïde, docile et stupide ; le père a un plan derrière la tête. Adélaïde va travailler chez M. Omont. Elle doit manger à la même table que lui. Boire du café lorsque lui en boit. Et dormir dans le même lit que lui ; et c'est ainsi qu'on mêle les sabots ! Des mois plus tard, Adélaïde se retrouve grosse ; son père va voir M. Omont. Le dimanche suivant, le curé publiait les bans des ... nouveaux mariés. |
Les sabots du petit Wolff | ± 3½ pages | François Coppée Un orphelin, Wolff, est élevé par un vieille tante avaricieuse. Elle ne lui donne rien et l'envoie à l'école, mal habillé. Un bon jour, après la messe de minuit, l'enfant, raillé par ses camarades, s'arrête devant un enfant couché sur un banc, les pieds nus, bleuis par le froid. Wolff lui donne un de ses sabots alors que les fils de riches ignorent l'enfant couché. De retour à la maison, sa tante le chicane. Le lendemain matin, devant la cheminée, la tante et l'enfant trouvent des jouets et des bonbons de toutes les sortes. Alors que les autres enfants n'ont eu pour Noël que des verges. |
Les Secrets des Bestes | ± 2½ pages | Joseph Étienne Frédéric Mistral Un narrateur trouve un manuscrit où un conte parle de l'origine du Vin de Coca : un bûcheron surprend une conversation entre un lion, un léopard et un cocadrille. L'un parle d'une source qui jaillirait si on enlevait une pierre sur la Plaza Mayor à Madrid et qui donnerait à boire à tous. Le second parle d'un crapaud qui se cache sous le lit de la reine et la rend malade. Le troisième d'un élixir au Pérou connu sous le nom de Coca qui guérirait la princesse. Le bûcheron va à Madrid et contre cent réaux d'argent, parle de la pierre au Roi. Contre le titre de grand d'Espagne, guérit la reine. Contre la main de la princesse, il fait quérir du Vin de Coca du Pérou. D'où le cocadrille, de coca et de driller (se bien porter), que nous connaissons maintenant sous le nom de crocodile. |
Les Sorciers | ± 3¼ pages | Adolphe Orain Des histoires de sorciers. Ils prennent de la graisse de nouveau-né pour voyager. Ils ensorcellent un charrette qui devient folle et qui fonce sur tout sur son passage. Une servante fait comme une sorcière mais répète de travers les paroles et arrive les vêtements en lambeaux. Un petit garçon hérite d'un violon magique qui fait danser ceux qui l'écoutent. Une femme court le garou et son mari graisse la charrette et découvre sa femme avec d'autres sorciers. |
Les souhaits ridicules | ± 2 pages | Charles Perrault Un bûcheron se plaint de son triste sort, lorsque Jupiter lui apparaît et lui offre de réaliser trois souhaits. De retour chez lui, le bûcheron prend conseil auprès de sa femme qui, rêvant déjà de richesses, le convainc de remettre au lendemain la formulation des souhaits après une nuit de réflexion. Mais, alors qu'il se repose de sa journée près du feu, le bûcheron formule par mégarde une envie de boudin. Jupiter exauce son vœu. Comme sa femme s'emporte après lui, il demande par colère que le boudin lui pende au nez. Ce second souhait est exaucé. Finalement, le troisième et dernier vœu est de rendre à sa femme son aspect initial, cette dernière préférant retrouver le plaisir de plaire qu'être reine et laide. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Les Souhaits ridicules de Wikipédia en français (auteurs) |
Les tours de Pois-Vert | ± 5½ pages | Charles Quinel Un seigneur, Bienassis, avait un serviteur, Pois-Vert, qui lui jouait des tours et qu'il a renvoyé. Pois-Vert, un matin que le seigneur passait chez lui, faisait semblant de faire bouillir, avec un fouet, une marmite qu'il avait préalablement chauffée à l'aide de morceaux de fer rougis au feu. Poix-Vert expliqua au seigneur que le fouet qu'il utilisait pour battre la marmite était magique ; les seigneur acheta le fouet 100 $ et fut l'objet de la risée générale lorsqu'il essaya de faire chauffer une théière chez lui. Il retourna chez Pois-Vert qui fit semblant de tuer sa femme avec un couteau, alors qu'il perça en vérité un sac rempli de sang. Il fit revenir sa femme à la vie en sifflant dans un sifflet ; le seigneur acheta le sifflet 200 $. Lors qu'un créancier vint pour se faire payer, le seigneur le tua d'un coup d'épée et ne réussit pas à le réanimer avec le sifflet. Il ordonna à deux de ses hommes de se saisir de Pois-Vert, de le mettre dans un sac et de le jeter dans la rivière. Mais en chemin, Pois-Vert donna sa place à un vacher, lui faisant croire qu'on l'amenait épouser une princesse. Les deux hommes noyèrent donc le vacher et Pois-Vert revint avec les vaches de l'autre, expliquant au seigneur que si ses hommes l'avaient tiré plus loin dans la rivière, il serait revenu avec des chevaux magnifiques. Le seigneur demanda à ses hommes de le tirer dans la rivière à l'endroit indiqué et s'y noya ; Pois-Vert devint un riche commerçant. |
Les trois antilopes | ± ½ page | Tradition Orale Avant, il n'y avait que deux antilopes femelles. L'Esprit des Eaux leur dit : le prochain qui viendra boire à la fontaine deviendra une antilope mâle. Un homme et son fils se présentent ; c'est le fils qui boit. Depuis ce temps, il y a une foule d'antilopes. |
Les trois Aveugles de Compiègne | ± 4 pages | Tradition Orale Un clerc fait croire à trois aveugles qu'il leur donne un écu. Les aveugle vont à l'auberge, mangent à leur faim et y dorment. Quant l'aubergiste veut se faire payer, le lendemain, les aveugles s'aperçoivent qu'il n'ont aucun argent. L'aubergiste veut les battre, mais le clerc qui avait suivi l'action depuis le début, offre de payer la dette des aveugles, avec la sienne. Puis il propose à l'aubergiste de se faire payer par le curé... Le curé semble d'accord mais en fait, le clerc a demandé au curé de faire une prière pour l'aubergiste qu'il a dépeint comme malade... Le clerc s'enfuit, le curé commence à faire la prière, l'aubergiste veut se faire payer mais reçoit des coups de bâtons, et comprend qu'il s'est escroqué ! |
Les trois bossus | ± 6¾ pages | Adolphe Orain Un petit bossu riche marie une orpheline de seize ans gardée tour à tour par deux vieilles tantes avares et presque méchantes. Le bossu est jaloux et garde chez lui sa femme. Un jour, sa servante et la mariée invitent deux bossus à leur faire de la musique mais le mari revient. Elles cachent les bossus dans un coffre et lorsque c'est le temps de les faire sortir, ils sont mort. La servante demande au casseur de bois de jeter un bossu dans l'eau. Lorsqu'il revient, elle lui dit qu'il n'a pas réussi puisque le bossu est toujours là. Il jette le deuxième bossu dans la rivière et pensant que c'était le premier. En revenant, il rencontre le mari bossu qu'il prend pour le premier bossu qui serait encore sorti de la rivière. Il lui fend la tête en deux et le jette à l'eau et va se faire payer et raconte l'histoire. La jeune femme comprend que son mari et mort, dans la rivière, mais ne parle pas. Elle fait rechercher son mari (en vain), puis se remarie. |
Les trois diables | ± 8¼ pages | Paul Stevens Un cordonnier, Richard, est pauvre car sa femme boit tout son argent. Un jour, elle fait appel au diable qui lui donne de l'argent pour ... boire ... le meilleur rhum ; il reviendra chercher son âme dans les temps convenus : un an et un jour. Pendant ce temps, un mendiant, qui est Saint Pierre, offre à Richard trois voeux, car Richard a bon coeur. Richard demande un banc où, lorsqu'on s'assoit, on ne peut se relever que sur invitation ; un violon qui fait danser sans arrêt, à moins que l'on .... arrête de jouer, et un sac qui retient prisonnier ce qui y entre. Un an plus tard, le diable se présente mais Richard le fait asseoir pendant neuf jours, et le diable qui a les fesses endolories, laisse, contre sa libération, encore un an et un jour à l'ivrognesse. L'année d'après, le frère du diable vient à son tour (car il y a trois diables, trois frères), mais Richard joue du violon et le diable danse pendant douze jours. La troisième année, le troisième diable se pointe mais entre dans le sac et est battu par le forgeron à coups de marteaux pendant quinze jours. Le diable retourne en enfer et laisse sa femme à Richard. À sa mort, l'ivrognesse va en enfer pour se faire chauffer à blanc ; Richard se présente au paradis mais est dirigé en enfer ; là-bas, il menace les trois diables et peut ainsi sortir des enfers cent âmes, plus celle de sa femme, qu'il introduit au paradis par la porte laissée entre-ouverte. |
Les trois du fort Sainte-Anne | ± 6¾ pages | Charles Quinel Trois soldats français gardent le fort Sainte-Anne, sur la baie d'Husdon : La Ramée, la Fleur et Picard. Ils s'ennuient, négocient avec les Indiens, jouent aux dés. Puis trois navires Anglais surgissent ; mettent leurs chaloupes à la mer et donnent l'assaut. Les trois Français se défendent tellement bien que les Anglais croient qu'ils sont très nombreux. D'autres Anglais viennent rejoindre les premiers ; on apporte des canons. Pendant ce temps, les trois Français empruntent une porte derrière le fort et s'enfuient. Les Anglais canonnent le fort, impressionnés du courage des Français et, lorsqu'ils entrent enfin dans l'endroit en criant victoire, s'aperçoivent que le fort est vide ! |
Les trois frères | ± 7½ pages | Adolphe Orain Un père et une mère ont trois fils ; deux dépensiers, un travaillant, qui est le plus jeune.. Les parents meurent ; les trois fils partent et prennent trois chemins. Le plus jeune, Louis, arrive chez un fermier où toute la maisonnée est en pleurs. Louis demande pourquoi : une méchante fée a volé toute les vaches qui son gardées par son dragon ; celui qui les ramènera mariera la très belle fille du fermier. Louis part et rencontre un vieille femme qui lui dit comment faire : demander à la sorcière la fleur qui peut déjouer les sorts. Un : ne pas la précéder ; deux : ne pas se pencher vers vers le trou ; trois ; tuer le dragon qui aura mangé la sorcière. Louis fait le tout et revient avec les vaches. Sept ans plus tard, Louis retrouve ses frères et les invite à demeurer chez lui. |
Les trois frères | ± 8 pages | Paul Stevens Trois frères héritent de leur père. L'aîné, Jules, se risque en affaires et perd tout ; il s'embarque pour les Indes. Le second, Alfred, épouse la fille de son riche patron. Or, le problème, c'est que Madame dirigera la maison... et Alfred suivra. Mais cela vaut bien un titre de « noblesse » et un nouveau nom de famille, M. De la Martinière. Quant au troisième, Théodore, il épouse une bonne femme avec qui il a des enfants et une bonne entente. Vingt ans s'écoulent ; aucune nouvelle de l'aînée, et voici qu'on reçoit une lettre qui annonce son retour. Jules va demeurer chez Alfred mais, celui-ci, ou plutôt sa femme, voyant qu'il n'est pas riche, lui montre, six jours après son arrivée, la porte. Jules va loger chez Théodore qui, avec toute sa famille, le reçoit à bras ouvert. Or, Alfred apprend dans le journal que Jules est millionnaire. Il essaie de réparer les pots cassés et va tout droit chez son frère Théodore, où il n'a pas mis les pieds depuis dix ans. L'histoire est ... à suivre ! |
Les trois gars et les trois filles | ± 2½ pages | Adolphe Orain Trois gars demeurent dans une maison mais une vilaine sorcière leur vole légumes et poules. Ils lui donnent une leçon à coups de bâtons mais le lendemain ils la retrouvent morte. Ils l'enterrent et vont chez le curé qui leur dit d'aller voir le Pape pour obtenir le pardon. En chemin, ils trouvent une maison et les trois filles leur dit que c'est la maison de douze voleurs. Ils font tomber la méchante dans un trou remplis d'épées où elle meure. Ils tuent les douze bandits les uns après les autres à coup de hache. Ils vont à Rome, obtiennent le pardon, et en revenant ils vont dans une des trois auberges construites par les trois filles, qu'ils retrouvent enfin. |
Les trois Larrons | ± 4½ pages | Tradition Orale Trois frères sont larrons, voleurs. Le plus vieux vole des oeufs, puis les remet dans le nid pendant que l'autre lui vole sa ceinture. Le plus jeune, ne pouvant rivaliser d'adresse avec ses deux frères, renonce à être voleur et va prendre femme. Un jour, il tue un cochon pour le vendre, mais ses frères tentent de lui prendre son cochon. Ils lui volent ; il le reprend. L'un se fait passer pour sa femme ; lui pour l'autre de ses frères. À la fin, alors que les deux frères essaient, par la cheminée, d'avoir le cochon qui cuit dans la marmite, le plus jeune se décide et les invite à manger le cochon à la même table que lui et sa femme, et tous se réconcilient. |
Les trois messes basses | ± 6¼ pages | Alphone Daudet Le soir de la nuit de Noël, un curé, influencé par Garrigou (dont le diable a pris l'apparence), néglige de dire dans leur totalité les trois messes basses pour aller réveillonner au plus vite et se goinfrer de dindes bourrées de truffes et de vins de toutes les couleurs. Le curé meurt dans la nuit ; le Juge (Dieu) le condamne à retourner sur terre pour faire trois cents messes en guise de punition, avec tous ceux qui étaient présents lors de la nuit fatidique. La légende de dom Blalguère est née et, depuis ce temps, dans une certaine chapelle, on peut voir lors de la nuit de Noël une lumière surnaturelle et une assistance étrange. |
Les Trois Poils de la Barbe d’Or du Diable | ± 5¼ pages | François-Marie Luzel Un jardinier a un sixième garçon et c'est le Roi qui est parrain. Le jardinier souhaite que son fils, Charles, épouse la princesse. Le Roi mécontent met l'enfant dans un berceau en verre et l'abandonne sur la grande mer. C'est un marchand de vin qui le trouve et il adopte l'enfant. Beaucoup plus tard, le Roi rencontre le marchand de vin et comprend que l'enfant est celui du jardinier. Il donne une lettre à Charles où il ordonne sa mise à mort et demande de la porter à la Reine. En chemin, des maltôtiers changent le contenu de la lettre, si bien que lorsque Charles arrive au château, il est bien reçu par la reine et la princesse. Le Roi ordonne à Charles d'aller à la guerre et il monte en grade. La princesse veut l'épouser ; le roi donne sa condition : que Charles rapporte trois poils de la barbe du diable. Charles va en enfer et rencontre la mère du diable qui se charge de prendre les trois poils de la barbe du diable. Charles les rapporte ; le roi, furieux, se poignarde lui-même, et la princesse et Charles se marient. |
Les trois soeurs | ± 7¾ pages | Philarète Chasles L'auteur nous fait le récit de la mort de trois soeurs, dont le père est veuf. La première, Caroline, dix-sept ans, jolie et pleine de gaité. La seconde, Emma Beatoun, qui s'intéressait aux études et à l'art, et qui avait une aversion pour le faux, l'affectation et le mensonge. La troisième, Marie, qui avait un prétendant, que le père avait repoussé - il était le fils d'un tory. « Non, dans la longue liste des douleurs humaines, il n'en est pas de plus dénuée de compensation et d'allégement que le sort de ces trois soeurs, cette existence qui ne fut qu'un sacrifice à la mort, une consécration de trois victimes. » |
Les trois vérités | ± 9½ pages | Paul Stevens Jean Lafortune, pauvre homme, part de chez-lui pour chercher fortune, laissant sa femme et son enfant. Il se donne cinq ans. Mais dix ans plus tard, il est toujours aussi pauvre et décide de rentrer à la maison. Il s'arrête sur une ferme et accepte la proposition du vieillard : y travailler un an pour cent dollars. Au bout d'un an, le vieillard lui offre le choix : accepter les 100$ ou une vérité qui vaut dix fois plus. Jean prend la vérité qui est : « suis toujours le vieux chemin ». La deuxième année, il accepte une deuxième vérité : « ne te mêle jamais des affaires qui ne te regardent pas ». La troisième année : « remets toujours ta colère au lendemain» . Pas plus riche qu'il ne l'était en argent, mais riche de trois vérités, il reprend la route pour la maison, avec une tourtière que le vieillard lui a donnée. Il se lie d'amitié avec un compagnon en chemin mais, lorsque vient le temps de choisir entre un nouveau et un ancien chemin, Jean prend le vieux chemin, alors que son compagnon prend le nouveau. Ce dernier sera assassiné. Puis Jean s'arrête dans un hôtellerie ; l'hôtelier vient le chercher pour souper et, à la table, un spectre réclame à manger. Jean se mêle de ses affaires, et apprend plus tard que s'il avait posé une question, il serait mort comme les vingt-trois voyageurs précédents. Enfin, dans son village, il décide de passer la nuit chez un voisin qui lui apprend que sa femme l'attend toujours et que son fils sera prêtre. Or, le soir, tard, il voit par sa fenêtre un homme entrer chez lui et embrasser sa femme. Mais au lieu de prendre une hache, il remet sa colère au lendemain et apprendra que cet homme était son fils qui venait d'être ordonné prêtre. En ouvrant la tourtière que le vieillard lui avait remis, il y découvre trois cents piastres. |
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