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42 contes correspondent au pays Arabe ; en voici quelques-uns (maximum 50).
Aïcha Mozbayel | ± 4¼ pages | Tradition Orale Voici quelques aventures de Aïcha qui est, en Algérie une sorte de Gaston Lagaffe ... Elle se rapproche aussi, d'une certaine manière, du fameux « Nasroudine ». La mariée et le cadi montre comme Aïcha se marie à un homme à qui elle prend une partie de son avoir après avoir berné le cadi. Dans La femme enceinte, Aïcha entre chez un inconnu, se fait appeler Youyoutez, et s'enfuit le lendemain avec tous les meubles. L'homme appelle, « Youyoutez ! » et toutes les femmes se mettent à pousser des yoyous ! Dans L'héritage, Aïcha provoque la mort d'une vielle femme en lui faisant avaler des tripes bouillantes et fouette la langue du vieux pour n'en faire qu'un lambeau de chair. Le vieux ne peut l'accuser et meurt. Dans Bezghètchine, elle demande à un homme de l'épouser, de couper sa barbe et d'aller au bain. Elle lui vole tous les habits. |
[002] L’âne, le bœuf et le laboureur, fable | ± 6¾ pages | Antoine Galland Un riche marchand comprend le langage des animaux. Un soir, il entend le boeuf se plaindre de son travail, et l'âne lui suggérer de montrer ses cornes et de faire le malade. Le lendemain, le marchand fait atteler l'âne à la place du boeuf. L'âne, ayant compris son erreur, dit au boeuf qu'on veut le tuer car il n'est plus utile. Le marchand, témoin de cette conversation, part à rire. Sa femme lui demande pourquoi il rit : il ne peut lui dire car s'il révèle les propos des animaux qu'il entend, il mourra. La femme s'entête au point où le marchand pense à tout avouer à sa femme, quitte à mourir, lorsqu'il entend une conversation entre le chien et le coq. Le chien fait des reproches au coq qui s'amuse d'une poule alors que son maître est sur le point de mourir. Le coq rit du maître qui ne peut s'arranger d'une seule femme alors que lui vient à bout de cinquante poules. « Qu'il prenne un bâton », lance le coq. Et c'est ce que fait le marchand, qui va battre sa femme qui se repent d'avoir été curieuse si mal à propos. Voici ce que tu mériterais, Scheherazade, lui dit son père le vizir : d'être traitée de la même manière que cette femme. Mais Scheherazade est inflexible et le vizir va trouver le sultan Schahriar pour lui annoncer que sa propre fille sera celle de la prochaine nuit. Le sultan est inflexible ; il accepte et le vizir devra tuer de ses propres mains sa fille dès le lendemain. Le soir, Scheherazade demande la permission au sultan de faire dormir dans la chambre nuptiale sa soeur Dinarzade (car cette dernière demandera, au petit matin, à sa soeur de lui conter un conte). Et au petit matin, avec la permission du sultan, Scheherazade conte Le marchand et le génie. |
[003] Le marchand et le génie | ± 5½ pages | Antoine Galland Un marchand monte à cheval pour aller régler une affaire, et s'en retourne chez lui par la suite. Le quatrième jour de son retour, il va se rafraîchir sous un arbre, mange des dates, jette les noyaux, puis se lave les mains et le visage lorsqu'un génie surgit, lève son sabre et menace de le tuer - car le marchand aurait tué son fils en le frappant dans un oeil avec un noyau. Le marchand supplie le génie de lui laisser une année pour qu'il rédige son testament et règle ses affaires ; il reviendra ensuite se livrer au génie. Ce dernier accepte. Une année plus tard, le marchand revient attendre son triste sort lorsque trois vieillards se présentent à la fontaine et le questionnent sur sa présence et son air défait. Le premier vieillard est accompagné d'une biche et le second de deux chiens noirs. Le vieillard à la biche demande au génie de réduire la peine du marchand à un tiers de son crime ; en contre-partie, il lui contera une histoire surprenante, l'Histoire du premier Vieillard et de la Biche. |
[004] Histoire du premier vieillard et de la biche | ± 4¾ pages | Antoine Galland Le vieillard (qui est à la recherche de son fils, qu'il n'a pas revu depuis plusieurs années) raconte que la biche qui l'accompagne est sa femme et sa cousine. Lorsqu'elle avait sa forme humaine, sa femme était jalouse du fils du vieillard et de son esclave (qui lui avait donné ce fils). Pendant un de ses voyages, sa femme avait appris la magie et avait transformé son fils en veau, et l'esclave en vache. À son retour, l'homme s'inquiéta de la disparition du fils et de l'esclave ; puis, pour la Baïram, il accepta de sacrifier une vache ; or, sa femme insista pour qu'il sacrifie son « esclave », ce qu'il avait fait. Mais l'animal n'avait finalement que les os ; et il l'avait donné à son fermier. Il voulut ensuite sacrifier un veau (qui était son fils), mais l'animal beuglait tellement qu'il en eut pitié. Il choisit donc un autre veau. Le fermier, le lendemain, lui apprit que sa fille, qui faisait de la magie, avait vu que la vache était en fait son esclave, et le veau son fils. Elle redonna l'apparence humaine au fils à la condition qu'elle l'épouse, et qu'elle se venge de sa femme. C'est ainsi qu'elle la transforma en biche. Le génie qui écoute cette histoire la trouve surprenante et accorde le tiers de la grâce au marchand. Le second vieillard conte à son tour, au génie, contre le deuxième tiers de la grâce du marchand, son histoire, le conte de l'Histoire du second Vieillard et des deux Chiens Noirs. |
[005] Histoire du second vieillard et des deux chiens noirs | ± 4 pages | Antoine Galland Le vieillard est accompagné par deux chiens noirs qui sont ses frères. Leur père leur avait laissé un héritage qu'ils avaient partagé en trois. L'un des frères était parti commercer et voyager, et était revenu pauvre et mendiant. Son frère (ce troisième frère qui raconte cette histoire) lui avait alors donné la moitié de son argent. Le deuxième frère était parti à son tour et était revenu aussi pauvre que le premier. Encore, le troisième avait partagé son avoir. Puis les deux frères avaient convaincu le troisième de voyager pour aller faire commerce. Ils étaient partis avec la moitié de son argent, divisée en part égale de trois. Le troisième frère avait gagné dix pour un, et s'était marié à une femme pauvrement habillée. Or, lors du retour, les deux frères jaloux avaient jeté à la mer leur frère et son épouse. Cette épouse était une fée, génie. Elle avait ramené son mari chez lui, et s'était vengée en transformant les deux ingrats et traîtres en chiens noirs pour les dix années à venir. Les dix années étant accomplies au moment de cette narration, le troisième frère, maintenant un vieillard, s'en allait retrouver sa femme. Quant au troisième vieillard, son histoire, qui n'est pas connue par Scheherazade, était encore plus merveilleuse que les deux précédentes, si bien que le génie laissa la vie au marchand. Sur ce, Scheherazade débuta l'Histoire du pêcheur. |
[006] Histoire du pêcheur | ± 5¼ pages | Antoine Galland Un pêcheur, pauvre, qui peine à nourrir sa femme est ses trois enfants, va à la pêche et jette ses filets. Il s'est fait une loi de ne les jeter que quatre fois par jour. La première fois, il pêche la carcasse d'un âne ; la seconde fois, un grand panier plein de gravier ; la troisième fois, des pierres et des coquillages ; la quatrième fois, un vase de cuivre jaune, scellé de plomb. Il brise le sceau et en sort un génie, qui y était enfermé depuis les temps de Salomon, celui-là même qui l'y avait enfermé et ordonné qu'on le jette à l'eau. Le génie aurait récompensé son sauveur s'il avait été délivré plus tôt, mais là, après dix-huit cent ans d'attente, le seul souhait qu'il est prêt à réaliser, c'est de laisser choisir au pêcheur la manière dont il va le tuer. Le pêcheur argumente ; le génie est inflexible. Alors, le pêcheur ruse et affirme que le génie est trop grand pour tenir dans le vase. Le génie devient fumée et retourne dans le vase ; le pêcheur s'empresse de remettre le sceau de Salomon sur le vase, d'y emprisonner le génie pour le rejeter à l'eau. Le génie se fait cordial mais le pêcheur ne croit plus en sa bonté, d'autant plus qu'il connaît l'histoire d'un certain roi grec.. Et il lui conta l'Histoire du Roi grec et du Médecin Douban. |
[007] Histoire du roi grec et du médecin Douban | ± 2¾ pages | Antoine Galland Un roi qui a la lèpre ne peut être guéri par aucun de ses médecins. Puis un autre médecin, habile, nommé Douban, propose au roi de le guérir sans breuvage ni topiques. Le roi accepte et enrichira le médecin, advenant la guérison. Le médecin met une drogue dans le manche d'un mail et prépare une boule, et demande au roi de s'exercer avec le mail en poussant la boule ; sitôt qu'il suera, le remède agira et le roi devra prendre un bain. Le lendemain, il sera guérit. Et c'est ce qui se passa. Le roi récompensa le médecin et le vizir, jaloux, accusa le médecin de vouloir tuer le roi. Le roi, ne croyant pas aux accusations du vizir, lui raconta l'Histoire du Mari et du Perroquet. |
[008] Histoire du mari et du perroquet | ± 1½ page | Antoine Galland Un homme achète un perroquet qui lui raconte ce qui se passe dans la chambre de sa femme lorsqu'il s'absente, de telle sorte que l'homme fit de grands reproches à sa femme à son retour. Lors d'un autre voyage, la femme commanda à des esclaves d'agiter un moulin à bras, de jeter de l'eau et de tourner un miroir devant le perroquet. À son retour, lorsque l'homme questionne le perroquet, celui-ci lui répond qu'il n'a eu connaissance que d'un orage. N'ayant pas plu, cette nuit-là, l'homme tua son perroquet. Mais, par la suite, il apprit par des voisins que son perroquet n'avait pas menti en lui parlant de la conduite de sa femme. Le vizir, suite à cette histoire, pour accuser le médecin qui avait guéri le roi, raconte à son tour l'Histoire du vizir puni. |
[012] Histoire du premier calender, fils de roi | ± 6¾ pages | Antoine Galland Le calender raconte ainsi son histoire : fils d'un roi, il allait souvent voir son cousin, chez son oncle, roi lui aussi. Un jour, le cousin lui demande de garder et un secret et de l'accompagner, lui et une dame, à un tombeau qu'il a fait construire ; le cousin et la dame y descendent, avec de l'eau et du plâtre. Puis, les y laissant, le prince retourne chez l'oncle, puis chez son père mais, là-bas, un rebelle vizir a tué le roi. À la vue du prince, il lui crève un oeil - car ce dernier lui en avait jadis crevé un, par accident -, et ordonne qu'on aille lui trancher la tête dans la campagne. Les bourreaux acceptent de lui laisser la vie. Le prince va chez son oncle, qui se désespère de retrouver son fils ; le prince brise le silence et lui parle du tombeau. Sur place, ils retrouvent le cousin et la dame, couchés et carbonisés. L'oncle, au lieu de se désoler à la mort de son fils, frappe le corps avec sa pantoufle. Le prince en demande la raison ; le cousin était amoureux de sa soeur, comme elle l'était de son frère, malgré les réprimandes, et cette dame, était sa soeur. De retour au palais, le même vizir vient s'emparer du roi et le tue. Le prince peut s'échapper en rasant sa barbe, ses sourcils et se recouvrant de l'habit de calender. C'est ainsi qu'il finit par arriver à Bagdad et rencontrer les deux autres calenders. Zobéide lui permet alors de se retirer, mais il demande la permission d'entendre l'Histoire du second Calender, fils de Roi. |
[013] Histoire du second calender, fils de roi | ± 8¾ pages | Antoine Galland Le second calendar raconte pourquoi il a perdu son oeil droit. Tout jeune, fils d'un roi, il apprend l'Alcoran, se perfectionne dans la religion, les caractères de la langue arabe... Le monarque des Indes veut rencontrer ce jeune prince savant. Au bout d'un mois de marche, des voleurs attaquent le convoi ; le prince est blessé et prend la fuite. Il se réfugie dans une grotte au pied d'un montage. Puis continue de marcher... et entre dans une ville où il est instruit par un tailleur : le prince ne peut révéler son identité car le prince qui règne dans cette ville est un ennemi de son père. Il ne pourra pas utiliser son savoir de grammairien-poète car il est ici inutile, mais devra plutôt ramasser du bois à brûler, ce qu'il fait. Une année plus tard, le prince aperçoit dans le bois un anneau attaché à une trappe qui dissimule un escalier. Il descend sous terre, dans un palais souterrain, et rencontre une belle dame. Elle est prisonnière depuis vingt-cinq ans d'un génie qui l'a enlevé de l'île d'Ébène. Une fois au dix jours, le génie vient la visiter. Si elle veut l'appeler autrement, elle n'a qu'à toucher à un talisman. Et c'est ainsi qu'elle lui propose d'être à lui pour les neuf jours restant. Les vapeurs de vin aidant, le prince à l'esprit embrouillé frappe le talisman et le génie surgit. Le prince prend la fuite et le génie injurie la dame. De retour chez le tailleur, le prince apprend qu'on le réclame. C'est le génie qui est venu le prendre pour le ramener dans le palais souterrain. Le génie confronte les amants, car le prince avait oublié sa cognée et ses babouches. Il achève la princesse, étendue par terre, toute en sang, en lui coupant une main. Mais étant donné que ni le prince ni la dame n'avaient avoué leur faute, le génie se contenterait de changer le prince en animal. Mais le prince lui demande de l'épargner comme le meilleur homme du monde avait pardonné à son voisin. Le génie écoute alors l'Histoire de l’Envieux et de l’Envié. |
[016] Histoire de Zobéide | ± 8¾ pages | Antoine Galland Zobéide raconte son histoire : elle a cinq soeurs. Ses deux belles-soeurs sont parties vivre avec leur mère ; ses deux soeurs sont les deux chiennes noires que voici. Quand leur père est mort, les trois sont allés avec leur mère. À la mort de cette dernière, les deux aînées se sont mariées et Zobéide est restée seule. Le mari de la première soeur a tout vendu et, avec sa femme, sont partis pour l'Afrique. Le mari a tout dépensé et la soeur est revenue, pauvre. Zobéide l'a accueillie et elles ont vécu ensemble. La troisième soeur a suivi le même chemin, pour venir vivre chez Zobéide. Or les deux soeurs se sont remariées ; mais au bout de quelques mois, elle sont revenues chez Zobéide. Un an plus tard, les trois sont allé faire commerce et ont pris le chemin des Indes, par la mer. Après vingt jours, le navire s'est arrêté à un port. Zobéide est entrée dans la ville où tous les humains avaient été changés en pierre. Elle s'introduit dans le palais, avance dans plusieurs cours, puis dans une chambre où elle aperçoit un diamant, si brillant qu'on ne peut le regarder de face. Vers minuit, elle entend la voix d'un homme qui lit l'Alcoran. Elle le rejoint ; c'est un prince qui lui raconte ce qui s'est passé. Les habitants de la ville étaient idolâtres ; lui avait eu la chance d'avoir une esclave qui l'avait initié à l'Allcoran et à la religion musulmane. Un jour, une voix avertit les habitants d'abandonner le culte de Nardoun, pour celui du Dieu unique. Trois ans plus tard, ceux qui ne s'étaient pas convertis furent changés en pierre. Zobéide propose au prince de la suivre à Bagdad où elle le présentera au Commandeur des croyants. Ils s'embarquent sur le navire, après l'avoir rempli des richesses du palais. Or, en mer, les deux soeurs sont devenues jalouses des sentiments entre le prince et Zobéide, et les précipitent à l'eau. Le prince se noie ; Zobéide réussit à se réfugier sur une île où un serpent essayait d'en dévorer un autre, qui avait des ailes. Zobéide tue le gros serpent et celui ailé s'envole. Il revient sous la forme d'une femme noire accompagnée de deux chiennes noires, qui sont les soeurs de Zobéide, transformée ainsi en guise de châtiment. La femme est le serpent qu'elle a délivré. Toutes les richesses sur le navire ont été portées dans ses appartements, et le navire a été coulé. La femme reconduit Zobéide et les deux chiennes noires à Bagdad, et Zobéide devra leur donner à chaque nuit cent coups de fouets, au risque d'elle-même être changée en chienne. Zobéide conlue son histoire ainsi : si votre Majesté veut en savoir plus, qu'il écoute ma soeur vous faire le récit de l'Histoire d’Amine. |
[017] Histoire d’Amine | ± 8½ pages | Antoine Galland Amine raconte au Commandeur des croyants son histoire. Elle est devenue veuve ; après son deuil, elle se fait confectionner des habits. Un jour, une dame l'invite à assister à un mariage en vue de son rang élevé. Elle suivra la dame. Une fois rendu à la demeure où se déroulent les noces, une femme lui apprend qu'elle a un frère qui est le plus accompli des hommes, qui veut l'épouser, elle Amine. Elle acquiesce. Il lui promet qu'elle sera la mieux traitée des femmes, mais elle ne devra jamais parler à un autre homme. Alors qu'elle est chez un marchand, elle accepte qu'il lui embrasse la joue en guise de paiement pour une étoffe. Mais au lieu de l'embrasser, il la mord et s'enfuit. De retour à la maison, son mari la questionne : elle lui raconte que l'accident a été causé par un porteur de bois, ou un vendeur de balais, plutôt par un étourdissement. Il crie aux mensonges, prend son sabre et s'apprête à la tuer lorsque la vieille femme qui avait accompagné Amine chez le marchand implore l'indulgence du mari. Alors, il la fait battre à l'aide d'une petite canne, pour que ces cicatrices lui rappellent son mensonge. C'est ainsi qu'Amine se retrouve chez sa soeur Zobéide, ainsi que leur soeur cadette. Un jour, trois calenders leur demandent l'hospitalité, ainsi que trois marchands qu'elles ont renvoyés, non sans leur demander leur récit. Le calife, satisfait d'entendre ces histoires, apprend de Zobéide qu'elle peut appeler la fée (qui s'était fait voir sous la forme d'un serpent ailé) en brûlant des cheveux. La fée surgit, et à la demande du calife, redonne leur apparence aux deux chiennes noires, guérit de ses cicatrices Amine, et les informe sur l'identité du mari de cette dernière : c'est le fils du calife. La fée s'en retourne, le calife épouse Zobéide, le mari reprend sa femme Amine, et les trois calenders épouses les trois autres soeurs, et tous vivront dans des palais magnifiques. Et c'est alors que Scheherazade commence l'Histoire de Sindbad le Marin. |
[018] Histoire de Sindbad le Marin | ± 2½ pages | Antoine Galland Hinbad, pauvre porteur, s'arrête devant la maison du riche Sindbad, et se plaint de sa pauvreté, et de la richesse de l'autre. Sinbad fait chercher le porteur, l'invite à sa table et lui dit qu'il n'a pas toujours été riche, et que cette richesse, il l'a gagné souvent au risque de sa vie. Après avoir fait porter la charge du porteur, Sinbad entame le premier récit de ses sept voyages. |
[019] Premier voyage de Sindbad le Marin | ± 5¼ pages | Antoine Galland Sindbad raconte qu'il a dissipé une partie de sa fortune et qu'il veut rebâtir son patrimoine. Il s'embarque sur un vaisseau à Balsora avec d'autres marchands, vers la mer du Levant. Certaines personnes de l'équipage s'arrêtent sur une île pour se reposer, mais c'est une baleine. Tous retournent au navire sauf Sindbad qui est trimbalé sur la mer. Il atterrit sur une île et est témoin lorsqu'un cheval de mer vient couvrir une cavale. Il sera présenté au roi de l'île, Mihrage. Il retrouvera, sur les quais du port, le navire sur lequel il avait pris place, de même que ses marchandises qu'il vendra et échangera contre du bois d'aloès, du poivre..., lors du trajet de retour, d'îles en îles. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad et l'invite à revenir le lendemain pour écouter le Deuxième voyage de Sindbad le Marin. |
[020] Second voyage de Sindbad le Marin | ± 4¾ pages | Antoine Galland Sindbad repart en navire avec des marchands. Ils s'arrêtent sur une île ; Sindbad s'y endort et lorsqu'il se réveille, la navire est loin sur la mer. Il parcourt l'île et trouve un oeuf de roc. Il s'attachera à la patte de l'oiseau gigantesque et sera transporté dans une vallée, remplie de diamants, mais aussi de serpents. C'est en s'attachant à un morceau de viande, qu'un aigle viendra prendre, que Sindbad pourra s'échapper de la vallée. Il offrira des diamants à son sauveteur pour le remercier. Sur le chemin du retour, il achètera des marchandises qu'il vendra à Bagdad. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad et l'invite à revenir le lendemain pour écouter le Troisième voyage de Sindbad le Marin. |
[021) Troisième voyage de Sindbad le Marin | ± 7¼ pages | Antoine Galland Sindbad repart de Balsora avec des marchands. Mais, en mer, le navire affronte une tempête, et se retrouve dans le d'une île funeste. Des hommes sauvages tout velus, haut de deux pieds, conduisent l'équipage sur une autre île. Là-bas, les membres de l'équipage découvriront qu'un géant habite les lieux, haut comme un palmier, avec un seul oeil rouge, de longues dents, des oreilles d'éléphant. Sur les lieux, des broches et des ossements humains ; le géant est anthropophage. Le géant embroche le capitaine, c'est le plus gras, le fait rôtir et le mange. Après quelques jours, des hommes font rougir des broches et crèvent les yeux du géant. Ils s'embarquent sur des radeaux, mais d'autres géants les feront couler à l'aide de roches. Seuls, Sindbad et deux compagnons s'en sortent. Ils arriveront sur une autre île, mais les deux hommes seront mangés par des serpents. Sindbad apercevra un navire ; on le prendra à bord. Ils abordent un port ; Sindbad comprend que les marchandises qu'il avait perdues lors de se second voyage sont à bord de ce navire. On lui rend le tout qu'il fera fructifier avant de regagner Bagdad. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad et l'invite à revenir le lendemain pour écouter le Quatrième voyage de Sindbad le Marin. |
[022] Quatrième voyage de Sindbad le Marin | ± 8½ pages | Antoine Galland Sindbad prend la route de la Perse et s'embarque sur un navire. Un coup de vent déchire les voiles et le vaisseau se brise sur des récifs, et nombreux trouvent la mort. Sur l'île, des noirs se partagent les survivants et les amènent dans leur maison, où ils leurs donnent à manger une certaine herbe qui les drogue et leur fait tourner l'esprit. Sindbab qui n'en a pas mangée, voit ses compagnons engraisser au fil des jours, pour se faire assommer, puis manger. Lui il est trop maigre pour cela ; il s'enfuie, pour se retrouver sur le rivage, huit jours plus tard. Des hommes sont là, à cueillir du poivre, et le prennent sur leur navire jusqu'à leur île, où il est présenté à leur roi. Dans cette vile, ceux qui montent à cheval n'ont pas de selle ; Sindbad en fabrique de nombreuses, et s'enrichit. Puis le roi le marie à une dame de sa cour. Or, sur cette île, lorsque la femme ou l'homme meurt, son conjoint l'accompagne dans la mort : on les descend dans une grande grotte sous la terre, qu'on referme avec une roche. Sindbad y est emprisonné, avec un pot d'eau et sept petit pains. L'odeur est infecte. Des jours passent, il n'a plus rien à manger ; puis on descend un mort et sa femme vivante. Sindbad la tuera pour son eau et se pains, ainsi que plusieurs autres. Puis, en suivant un animal, il trouvera une sortie à la grotte, qui mène sur le bord de la mer. Là, il rassemblera les bijoux et objets de valeur des morts, et se fera prendre sur un navire pour passer dans différentes îles et faire du commerce. Il arrive à Bagdad avec des richesses. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad et l'invite à revenir le lendemain pour écouter le Cinquième voyage de Sindbad le Marin. |
[023] Cinquième voyage de Sindbad le Marin | ± 4¾ pages | Antoine Galland Sinbad achète des marchandises, se fait construire un navire, reçoit d'autres marchands et tous partent pour la navigation. Sur une île, contre ses conseils, les marchands cassent un oeuf de roc, font rôtir le petit roc et le mangent. Tous réembarquent à bord et voient deux gros nuages à l'horizon. C'est le père et la mère qui cherchent l'oeuf ; lorsqu'ils aperçoivent l'oeuf brisé, les deux rocs prennent des grosses pierres entre leurs griffes et font couler le navire. Sinbad réussit à s'en sortir et se retrouve sur une île. Voulant aider un vieillard, il se retrouve prisonnier car ce dernier se sert de Sinbad pour se déplacer, menaçant de l'étouffer à tout moment avec ses jambes. Sinbad concocte du vin et le vieillard en boit jusqu'à s'enivrer. Il peut alors se déprendre et d'une pierre lui écraser la tête. Il rencontre ensuite des gens d'un navire qui étaient venus chercher de l'eau, et s'embarque avec eux. Ils abordent un port d'une grande ville et Sinbad, pour se refaire, ramasse de cocos que des singes lancent des cocotiers. Il s'embarque avec son avoir et, sur une autre île, échange son coco contre du poivre, du bois d'aloès et des perles qu'il revend à Bagdad et encaisse de grosses sommes d'argent. |
[024] Sixième voyage de Sindbad le Marin | ± 7¼ pages | Antoine Galland Après une année de repos, Sindbad reprend la mer, depuis la Perse. Le capitaine perd sa route et le bateau fait naufrage sur une île, où la plage est couverte d'ossements humains ; les survivants sont coincé entre la mer, d'un côté, et une montagne infranchissable, de l'autre. Les hommes meurent de faim les uns après les autres ; Sindbad se fait un radeau où il posé des rubis et des émeraudes, et s'engage sur une rivière qui s'engouffre sous la montagne. Il en ressort vivant, dans une campagne, où des noirs l'emmènent à leur roi. Ce dernier donne à Sindbad une lettre ainsi qu'un présent pour le calife Haroun-al-Raschid : un vase d'un seul rubis avec une esclave d'une beauté ravissante. De retour à Bagdad, Sindbad remet le tout au Commandeur des croyants. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad et l'invite à revenir le lendemain pour écouter le Septième et dernier voyage de Sindbad le Marin. |
[025] Septième et dernier voyage de Sindbad le Marin | ± 5¾ pages | Antoine Galland Le calife demande à Sindbad d'aller porter sa réponse au roi de Serendbid, ainsi que des présents. Le voyage se fait bien et Sindbad remet le tout au dit roi. Mais quatre jours après son départ de l'île, le vaisseau sur lequel il prend place est attaqué par des corsaires ; Sindbad est fait prisonnier et vendu comme esclave, sur une grande île. Il est acheté par un riche marchand et doit tuer des éléphants, avec son arc et ses flèches, pour leurs dents. Il en tue un à chaque jour pendant deux mois ; mais voilà que les éléphants arrivent. Le plus gros déracine l'arbre sur lequel est Sindbad ; l'éléphant le met sur son dos et amène Sindbad au cimetière des animaux, où il y a de multiples ossements et dents d'éléphants, mettant ainsi fin au carnage des vivants. Le patron de Sindbad, au courant de l'affaire, qui est maintenant plus que riche, et donne sa liberté à Sindbad, ainsi qu'un demi bateau d'ivoire ; Sindbab fait du commerce lors de son retour, et arrive à Bagdad de nombreuses richesses. Il va faire le compte rendu de son voyage au calife. Une fois le récit terminé, il fait remettre cent sequins à Hindbad qui dit à Sindbad que ce dernier a mérité une vie agréable et tranquille, et qu'il continue à vivre dans la joie jusqu'à l'heure de sa mort. |
[026] Les trois Pommes | ± 3¾ pages | Antoine Galland Le calife et le vizir font un tour de ville, déguisés pour ne pas être reconnus. Ils rencontrent un pêcheur qui se plaint d'être pauvre ; le calife lui offre de l'argent pour qu'il aille jeter une dernière fois son filet et lui donner le fruit de sa pêche. Le pêcheur lui rapporte un coffre. De retour au palais, on ouvre le coffre et c'est le corps d'une femme coupée en morceaux. Le calife donne trois jours au vizir pour trouver le coupable, sans qui il sera pendu, ainsi que quarante de sa parenté. Au bout de trois jours, le vizir n'a pas trouvé le coupable, mais deux hommes, un jeune et un vieux, se livrent. Le calife les écoute et comprend que c'est le jeune qui est le meurtrier. Ce dernier se désole qu'on ne mette pas par écrit son histoire, car elle pourrait être utile aux hommes. Le calife lui ordonne de raconter son histoire, l'Histoire de la dame massacrée et du jeune homme son mari. |
[027] Histoire de la Dame massacrée et du Jeune Homme son mari | ± 4½ pages | Antoine Galland Le jeune jeune raconte que la dame qu'il a tuée, c'était sa femme, et que le vieillard est son oncle. Ils étaient mariés depuis onze ans, s'aimaient parfaitement, et avaient trois enfants. Un jour, la dame est tombée malade et à sa guérison, avait demandé des pommes. Il avait cherché dans la ville, puis était parti pour Balsora acheter trois pommes à un prix élevé. De retour chez lui au bout de quinze jours, sa femme ne voulait plus des pommes. Ensuite, lorsqu'il était dans sa boutique, un esclave noir y était entré avec une pomme. Ça ne pouvait être qu'une des siennes. Il avait demandé à l'esclave d'où provenait la pomme ; il avait expliqué que c'était son amoureuse qui lui avait donné et que son mari était allé les chercher et que quinze jours avaient été nécessaires pour faire le voyage. Le jeune homme, était retourné chez lui, n'avait vu que deux des trois pommes et avait tué et découpé sa femme. Puis un de ses fils était arrivé et avait lui expliqué qu'il avait volé une pomme à sa mère et qu'un grand esclave noir lui avait pris à son tour. Le jeune homme avait donc tué sa femme à cause d'un esclave menteur. Le calife regarde le vizir et lui dit que la faute est à l'esclave noir. Si le vizir ne ramène pas l'esclave dans trois jours... Le troisième jour, le vizir, qui n'a pas trouvé l'esclave se dirige vers le palais lorsque sa fille lui montre une pomme et lui dit que c'est leur esclave qui lui a vendue. Le calife punira exemplairement l'esclave, à moins que le vizir lui rapporte une histoire encore plus incroyable, l'Histoire De Noureddin Ali et de Bedreddin Hassan. |
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