La destinée de Miss Winthrop-Smith |
La Belle que voilà |
France | ± 8¼ pages |
Louis Hémon
Une jeune femme reçoit une lettre la demandant en mariage. Mais l'homme, un pépiniériste, est-il assez important pour qu'elle l'épouse ? Elle qui est tellement appréciée par ses patrons, même si elle est sténodactylographe. Alors, c'est non. Puis peut-être. Puis non ; elle lui écrit une lettre. Mais avant de la poster, elle regarde la laideur morne de Bishopsgate Street. Pense à la pépinière et à son air parfumé. Car ce qu'on refuse un jour, ne revient jamais... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Jérôme |
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France | ± 4½ pages |
Louis Hémon
Le secrétaire particulier du Chef du Cabinet de la préfecture trouve un chien perdu et l'adopte. Par les nuits, il erre et court et joue avec le chien. C'est ainsi que du jour au soir il est secrétaire ; du soir au matin, il redevient un garçon et goûte à la liberté. Il finit par démissionner et dit à chacun sa façon de penser à propos de leurs tares physiques et leur intellect rétréci. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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La vieille |
La Belle que voilà |
France | ± 5¾ pages |
Louis Hémon
Des « pauvres » se sont improvisés un mini musée de fortune dans leur maison : boulet, bombe, tunique, sabre... Mais le clou de la visite, c'est la vieille centenaire de cent sept ans qui attend désespérément de mourir et qui déclame son texte appris par coeur. Mais voilà, elle meurt. Et des richards qui s'en viennent. Vite ! Le Grand-Grégoire prend le corps du macchabée, le cache dans la grande armoire et demande à sa tante de quatre-ving-quatre de prendre la place de la centenaire. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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La peur |
La Belle que voilà |
France | ± 5 pages |
Louis Hémon
Le narrateur échange, à Piccadilly, avec un homme qui a des opinions qu'il partage lui-même... Mais surtout, les deux hommes sont de bons nageurs et adorent la natation. L'inconnu invite le narrateur à venir nager dans sa propriété du Devon. Il ne vont nager dans l'étang que le soir et, toujours, une chose sort des herbes pour glisser au fond de l'eau. Les nageurs reviennent en vitesse, essoufflés, apeurés. La troisième fois, le narrateur refuse d'aller nager, boucle sa valise et part. Un mois et demi plus tard, il apprend le décès de l'inconnu... qui était à moitié sorti de l'eau... les mains cramponnées aux branches... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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La belle que voilà |
La Belle que voilà |
France | ± 5½ pages |
Louis Hémon
Deux vieux amis, Thibault et Raquet, qui ne s'étaient pas revus depuis quinze ans, se retrouvent dans un café et se rappellent le passé, surtout Liette, la petite Liette. Elle était morte, depuis, laissant souvenirs, pensées et tristesse... Puis Raquet déballe son sac : son amour pour Liette ; le temps qui avait passé ; car il est de ceux pour qui les amourettes d'enfance ne deviennent jamais de ces choses dont on rit... Ses souvenir d'elle, il les passe en revue tous les soirs quand il est seul, pour ne pas oublier... Car il a peur de tout oublier... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Lizzie Blakeston |
La Belle que voilà |
France | ± 32½ pages |
Louis Hémon
Dès l'âge de douze ans, Lizzie aime danser : curieux mélange de gigue, de pavane et de cake-walk. Puis, dans ce quartier populeux de Londres où on ne mange jamais à sa faim, les années passent. Lizzie doit travailler et son père l'envoie dans une usine de corderie, pour huit schillings la semaine, à onze heures par jour, argent qu'elle doit remettre au paternel. Un jour, l'oncle Jim vient à Londres. Il joue de l'accordéon et essaie d'en montrer inutilement les rudiments à Lizzie. Mais lorsqu'il la voie danser, il lui propose de participer à un concours de danse, et elle gagne, deux livres. Mais le rêve, rapidement, s'écroule. En fait, ce n'était qu'un rêve ; elle ne sera jamais une héroïne. Car le lendemain, c'est le travail qui l'attend. Alors, elle se dirige vers le fleuve, monte sur un ponton, et marche droit devant elle, vers l'eau noire... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Le clown |
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France | ± 3¾ pages |
Louis Hémon
Une femme, Irlandaise, se rappelle le passé, avec des lettres et des photographies. Le narrateur écoute son histoire. Sur les photos, ses flirts, à Londres. Surtout un Français, un comte, un pianiste. Puis cet autre, Joe Hitchins, clown, qui se prit à l'aimer. Alors, dans une ultime tentative de séduction, le clown fait son grand numéro de clown, encouragé par l'amour et l'alcool. Il fait des sauts périlleux et retombe lourdement à terre, triste, pesant et vieux... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Le messager |
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France | ± 2¼ pages |
Louis Hémon
Mr. Algernon Ashford écrit aux journaux. Voilà vingt ans, pour se plaindre des vélocipèdes. Voici dix ans, contres les automobiles. Maintenant, contre les avions. Sa fille, qui lit dans le jardin, voit un aéroplane passer : elle qui rêvait d'un héros anglo-saxon, six pieds, menton carré... rêve maintenant, non d'un héros monté sur un cheval, mais descendant d'un monoplan, et Français... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Père inconnu |
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France | ± 2¾ pages |
Louis Hémon
Pendant un événement de boxe dans un endroit malfamé à Londres, un personnage observe un combat, puis un autre. C'est alors qu'il croit reconnaître un fils qu'il aurait eu avec Maria. Le jeune, mal nourri, tombe. Se relève. Puis envoie son adversaire au tapis. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Conte du Pêcheur et du Voyageur |
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France | ± 3¼ pages |
Jean de la Fontaine
Un voyageur, qui fut marchand et favori du roi, rencontre un pêcheur. Le voyageur n'est pas heureux et va sur la route, car un ange lui a dit qu'il y trouverait une leçon de vie. Le pêcheur va à la ville même si le voyageur ne lui conseille guère. Les deux hommes se retrouvent le lendemain ; le pêcheur est malheureux, car en ville il a pris conscience de sa pauvreté. L'ange apparaît et offre trois souhaits au pêcheur : sa cabane devient un palais, la rivière une grande mer, sa barque un vaisseau superbe chargé d'or. Le pêcheur monte dans son bateau mais un grand orage s'élève et la mer engloutit le pêcheur. C'est ainsi que le voyageur eut sa leçon - la cour du roi est un mer fameuse par les naufrages et le tempêtes... - et alla vivre à la campagne avec une femme vertueuse. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Les noces d'or |
La veillée au mort |
Canada | ± 8¾ pages |
Albert Laberge
Le père Julien Mattier, qui a économisé toute sa vie, qui a forcé ses enfants à économiser, à se priver de nourriture, à ne point fréquenter l'école, à travailler dès que cela fut possible, pour leur prendre leur salaire... le père Julien Mattier fête ses noces d'or et espère bien que ses enfants lui feront des beaux cadeaux, car le notaire vient de l'informer qu'il doit débourser six cent piastres pour sa troisième hypothèque, et cet argent, il ne l'a pas. Or, le garçon a fait de prison, l'une des trois filles doit « faire travailler le bas pour nourrir le haut », l'autre donne son salaire à son paresseux d'amant, et la troisième loue des chambres et vit avec un des pensionnaires. Ses enfants se présentent, mais le père Julien Mattier, grisé par gin, dispute ses enfants ; ils s'en iront pour ne plus revenir. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Le notaire |
La veillée au mort |
Canada | ± 5½ pages |
Albert Laberge
Le notaire, qui possède le bureau de poste et le magasin général, est veuf depuis vingt ans. À son service, deux servantes : Françoise et Zéphirine. Tout va bien ; le notaire s'occupe de son jardin, mais un nouveau curé vient remplacer l'ancien, et fait des sermons sur les vices et les impuretés. Un jour, le curé conseille fortement au notaire de se marier. Mais le notaire ne connaît pas ni ne veut d'une autre femme. Le curé lui propose de choisir entre ses deux servantes. Le notaire en choisit une et lui donne de l'argent pour qu'elle s'achète une belle robe en ville ; lui se fait poser un râtelier dans la bouche car il n'en a plus aucune. Et c'est ainsi qu'ils se marient. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Mame Pouliche |
La veillée au mort |
Canada | ± 9 pages |
Albert Laberge
Mame Pouliche fait des ménages : balaye, essuie, époussette, vide les paniers et les crachoirs. Elle se marie ; son marie meurt. Le temps passe. Elle fait des ménages. Se voit refuser une augmentation de salaire. Heureusement, il y a l'élixir parégorique. Un jour, elle se lève en retard ; monte les escaliers car l'ascenseur n'est pas là. Puis, meurt d'une syncope. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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La veillée au mort |
La veillée au mort |
Canada | ± 18¼ pages |
Albert Laberge
Pendant la veillée au mort, beaucoup en profitent pour se souvenir du vieux Baptiste Verrouche, et conter des anecdotes à son sujet. L'homme fort, Mouton, se rappelle cette fois où il levé Baptiste assis sur sa chaise au bout du bras. Le vétérinaire se souvient quand le cheval de Baptiste avait battu le trotteur de TiToine, sans un seul coup de fouet donné au cheval. Le meunier narre la fois où Baptiste et Jérémie, qui s'occupait des chevaux, avait donné du sel et de l'eau au cheval d'un Américain ; la course était à peine commencée que ce dernier avait ramené aussitôt son cheval, concédant sa défaite. Siméon Rabottez raconte la fois où Jérémie avait décloué un des fers du cheval d'un gars de Sorel, qui avait dû s'avouer vaincu après six arpents. À ce moment de la veillée, l'homme fort, Mouton, veut montrer sa force et fait asseoir des hommes sur la table où repose le cercueil ; il soulève le tout, mais l'équilibre n'y est pas et le cercueil se renverse. Ensuite, les hommes jouent à la roue de fortune, à coups de dix sous, et c'est Mouton, qui joue pour le mort, qui fait le plus d'argent. Dans la cuisine, Claude Barsolais prend le sein gonflé de la grosse Valentine - qui donnait le sein à son enfant -; elle lui lance à la figure la « couche pleine » de son enfant. Puis tous se retrouve dans le cortège qui suit le corbillard ; la voiture tiré par un cheval accroche une autre voiture et la renverse ; la femme d'Antoine Le Rouge aura le bras cassé. Dans l'église, Philorum Massais est tellement ivre qu'il vomit dans le bénitier. Au cimetière, les hommes qui s'attardent sur la tombe de Baptiste se passent un flacon de gin payé à même les gains du défunt, à la roue de fortune. Cela se passait à Allumettes... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Les trois frères |
Contes populaires |
Canada | ± 8 pages |
Paul Stevens
Trois frères héritent de leur père. L'aîné, Jules, se risque en affaires et perd tout ; il s'embarque pour les Indes. Le second, Alfred, épouse la fille de son riche patron. Or, le problème, c'est que Madame dirigera la maison... et Alfred suivra. Mais cela vaut bien un titre de « noblesse » et un nouveau nom de famille, M. De la Martinière. Quant au troisième, Théodore, il épouse une bonne femme avec qui il a des enfants et une bonne entente. Vingt ans s'écoulent ; aucune nouvelle de l'aînée, et voici qu'on reçoit une lettre qui annonce son retour. Jules va demeurer chez Alfred mais, celui-ci, ou plutôt sa femme, voyant qu'il n'est pas riche, lui montre, six jours après son arrivée, la porte. Jules va loger chez Théodore qui, avec toute sa famille, le reçoit à bras ouvert. Or, Alfred apprend dans le journal que Jules est millionnaire. Il essaie de réparer les pots cassés et va tout droit chez son frère Théodore, où il n'a pas mis les pieds depuis dix ans. L'histoire est ... à suivre ! Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Télesphore le Bostonnais |
Contes populaires |
Canada | ± 8½ pages |
Paul Stevens
Télesphore Sans-Gêne dit Sans-Façon, dit le Bostonnais (depuis son retour de cette guerre...), épouse Rose des Petoches LaTulippe. Le mariage, les noces, le souper, la soirée vont bon train... Tous sont habillés à la « mode » : Théodore avec son habit de mousquetaire du temps de Louis XIV, les femmes avec leurs robes à l'indienne... Les violonneux violonnent... Et la Mort qui surgit et veut prendre Télesphore qui... ne veut pas la suivre. Il la convainc. Soit ! Elle lui donnera trois avertissements avant de venir le quérir. Soixante plus tard, elle arrive et Télesphore se plaint qu'il n'a pas reçu les avertissements. Quoi, dit-elle, tu es sourd, aveugle et paralytique ! Et la Mort le frappe avec sa faux et Télesphore s'éteint avec le dernier tison du foyer. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Fortuné Bellehumeur |
Contes populaires |
Canada | ± 8¾ pages |
Paul Stevens
En 1777, dans le coin de Saint-Sulpice, Fortuné Bellehumeur chemine, mais une tempête de neige l'oblige à s'arrête à l'auberge du Lion d'Or. On ne peut ni ne veut le recevoir ; l'auberge est réservée pour un mariage mais, faisant le « sourd », il s'invite tout de même, prend place, mange, dort dans une chambre qui était pour quelqu'un d'autre, et part le lendemain matin en ne donnant que la moitié de la somme demandée par l'aubergiste, en lançant : « j’ai pour règle invariable de ne pas accepter de change... Vous le donnerez au garçon ». Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Crinoline |
Contes populaires |
Canada | ± 2¼ pages |
Paul Stevens
Le tonnelier du village attend trois cents cercles pour fabriquer des tonneaux. Or, les cercles disparaissent. Le tonnelier s'adresse au curé du village qui passera le « message » lors de la prochaine messe. Or, à la messe, toutes les femmes portent des crinolines, à la vue de l'ampleur de leur robe. On sent un malaise général ; le jour même, toutes les femmes vont sur une île, et fabriquent, avec des joncs, des cercles, et peuvant ainsi remettre les trois cents cercles du tonnelier à où ils auraient dû être quelques jours auparavant. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même |
Contes populaires |
Canada | ± 3¾ pages |
Paul Stevens
Le narrateur se réfugie dans une ferme, près de Pointe-Lévis, en face de Québec, pour se protéger de la pluie. Le fermier lui raconte une histoire à propos de l'adage : « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ». Son père, au fermier, qui écoutait certains raconter qu'une « consulte » d'avocats leur avait rapporté cinquante piastres, ou un demi arpent supplémentaire..., se décide à son tour à aller voir un avocat. Ce dernier le reçoit et lui demande quel est le problème, le litige. Le bonhomme lui explique qu'il n'en a pas ; l'avocat, bon joueur, lui écrit une phrase sur un bout de papier et lui demande une piastre. De retour à la maison, le maître d'école vient lire le papier. Le père du fermier est enchanté ; même qu'il entre le soir même le grain qu'il aurait dû engranger le ... lendemain. Eh bien ! le lendemain, et les jours suivants, il a plu, tellement, que si le grain n'avait pas été rentré, il aurait été perdu. Comme on dit « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ». Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Les trois vérités |
Contes populaires |
Canada | ± 9½ pages |
Paul Stevens
Jean Lafortune, pauvre homme, part de chez-lui pour chercher fortune, laissant sa femme et son enfant. Il se donne cinq ans. Mais dix ans plus tard, il est toujours aussi pauvre et décide de rentrer à la maison. Il s'arrête sur une ferme et accepte la proposition du vieillard : y travailler un an pour cent dollars. Au bout d'un an, le vieillard lui offre le choix : accepter les 100$ ou une vérité qui vaut dix fois plus. Jean prend la vérité qui est : « suis toujours le vieux chemin ». La deuxième année, il accepte une deuxième vérité : « ne te mêle jamais des affaires qui ne te regardent pas ». La troisième année : « remets toujours ta colère au lendemain» . Pas plus riche qu'il ne l'était en argent, mais riche de trois vérités, il reprend la route pour la maison, avec une tourtière que le vieillard lui a donnée. Il se lie d'amitié avec un compagnon en chemin mais, lorsque vient le temps de choisir entre un nouveau et un ancien chemin, Jean prend le vieux chemin, alors que son compagnon prend le nouveau. Ce dernier sera assassiné. Puis Jean s'arrête dans un hôtellerie ; l'hôtelier vient le chercher pour souper et, à la table, un spectre réclame à manger. Jean se mêle de ses affaires, et apprend plus tard que s'il avait posé une question, il serait mort comme les vingt-trois voyageurs précédents. Enfin, dans son village, il décide de passer la nuit chez un voisin qui lui apprend que sa femme l'attend toujours et que son fils sera prêtre. Or, le soir, tard, il voit par sa fenêtre un homme entrer chez lui et embrasser sa femme. Mais au lieu de prendre une hache, il remet sa colère au lendemain et apprendra que cet homme était son fils qui venait d'être ordonné prêtre. En ouvrant la tourtière que le vieillard lui avait remis, il y découvre trois cents piastres. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Le père Mathurin |
Contes populaires |
Canada | ± 4¼ pages |
Paul Stevens
Le père Mathurin va demeurer chez ses deux gendres et leur donne, en échange, tout son avoir. Au début, tout va bien, mais lorsque les autres vieux du coin viennent visiter Mathurin, jaser et fumer la pipe, les gendres et les brus traitent le bonhomme de « déplaisant ». Mathurin va voir le père Sanschagrin qui lui raconte la fois où il a fait une expérience : il regardait deux merles nourrir leurs enfants ; quand les oisillons ont été en âge de voler, il a emprisonné la mère et le père dans une cage. Les petits ne sont pas venir nourrir leurs parents qui sont morts... Les enfants, c'est comme ça, conclut-il. Alors, les deux bonhommes retournent chez les gendres et, enfermés dans une chambre, font semblant de compter l'argent de Mathurin. Les gendres comprennent que leur bonhomme a encore de l'argent et redeviennent serviables, l'appelant pépère par ici, et pépère par là. A la mort du bonhomme, ils trouvent dans son coffre, non pas de l'or, mais des roches et un rondin ... pour casser la tête des pères qui commettent l'erreur de tout donner à ses enfants ... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Pierre Souci dit Va-de-Boncœur |
Contes populaires |
Canada | ± 20½ pages |
Paul Stevens
En 1851, Pierre Souci part de son village québécois et s'en va en Californie. Après quatre mois de navigation, il reçoit un coup de poing entre les deux yeux lorsqu'il débarque à San Francisco, et se fait voler son portefeuille. Il rattrape le voleur ; des policiers arrivent. Se sachant bien s'exprimer en anglais, il se retrouve en prison, puis passe devant le juge et repart pour la prison. Il est libéré, car son accusateur a été tué dans une bagarre. Il apprend la cuisine, puis va travailler dans les mines où il tombe malade ; ça lui coûte son or. En revenant, il apprend que l'argent qu'il a gagné ne vaut pratiquement plus rien. Il part en Louisiane sur un navire, et fait la cuisine. À la Nouvelle-Orléans, il travaille pour un médecin-charlatan, mais ce dernier s'enfuit et disparaît. Il revient au Québec, et apprend que son père est mort. Il se marie, fonde une famille et comprendra : « heureux celui qui laboure la terre paternelle et récolte en paix ses produits ! » Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Pierriche |
Contes populaires |
Canada | ± 8 pages |
Paul Stevens
Pierriche aime sa femme Marie Madelon, Madeleine ou Madelinette, c'est selon son humeur. Mais Pierriche est grognon et, d'après lui, un homme fait dix fois plus de besogne qu'une femme. Le jour de leur neuvième anniversaire, ils s'échangent les tâches : Madelon va au champ avec la faux et les enfants ; Pierriche reste à la maison avec le plus jeune. Mais très vite, les choses se gâtent : il casse le balai, commence à faire du pain avec la farine, casse un patte à un jars, renverse la bière d'épinette, donne un coup de pied au goret qui avait renversé la pâte à pain et tue le goret, s'attache après la vache pour savoir où elle va, mais la voilà qui tombe à l'eau et le projette dans les airs... Puis Madelinette revient porter main forte ! Pierriche se confond en excuse et fait amende honorable : une femme fait dix fois plus de besogne qu'aucun homme dans tout le pays ! Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Les deux voisins |
Contes populaires |
Canada | ± 8¼ pages |
Paul Stevens
Deux voisins, distants de deux arpents, se parlent à l'occasion. Ils ont trois filles chacun, un garçon, et une femme. L'un, Jean-Baptiste, regorge de proverbes (« Crains la sotte économie comme la sotte dépense »), économise et est prévoyant. L'autre, Pierre, conduit par sa femme, dépense à gauche et à droite car ses filles, dit-elle, se marieront à des princes et leur fils sera avocat. Les trois filles de Jean-Baptiste se marient, au mieux ; le fils revient d'Europe, s'est marié à son tour et exploite la terre paternelle. Mais du côté de Pierre, les filles ne sont toujours pas mariées car ... « Pour avoir plu à tout le monde, elles ont fini par ne plaire à personne. » ... Et leur fils, trop paresseux pour finir ses études, est parti « végéter » en Californie... Pierre et sa femme ont vendu leur belle maison pour vivre dans une maison de pension... Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Les trois diables |
Contes populaires |
Canada | ± 8¼ pages |
Paul Stevens
Un cordonnier, Richard, est pauvre car sa femme boit tout son argent. Un jour, elle fait appel au diable qui lui donne de l'argent pour ... boire ... le meilleur rhum ; il reviendra chercher son âme dans les temps convenus : un an et un jour. Pendant ce temps, un mendiant, qui est Saint Pierre, offre à Richard trois voeux, car Richard a bon coeur. Richard demande un banc où, lorsqu'on s'assoit, on ne peut se relever que sur invitation ; un violon qui fait danser sans arrêt, à moins que l'on .... arrête de jouer, et un sac qui retient prisonnier ce qui y entre. Un an plus tard, le diable se présente mais Richard le fait asseoir pendant neuf jours, et le diable qui a les fesses endolories, laisse, contre sa libération, encore un an et un jour à l'ivrognesse. L'année d'après, le frère du diable vient à son tour (car il y a trois diables, trois frères), mais Richard joue du violon et le diable danse pendant douze jours. La troisième année, le troisième diable se pointe mais entre dans le sac et est battu par le forgeron à coups de marteaux pendant quinze jours. Le diable retourne en enfer et laisse sa femme à Richard. À sa mort, l'ivrognesse va en enfer pour se faire chauffer à blanc ; Richard se présente au paradis mais est dirigé en enfer ; là-bas, il menace les trois diables et peut ainsi sortir des enfers cent âmes, plus celle de sa femme, qu'il introduit au paradis par la porte laissée entre-ouverte. Vous pouvez utiliser ce résumé sous condition d'indiquer : Source : touslescontes.com.
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Des contes d'auteurs et de collecteurs : Grimm, Perraut, Andersen... Des contes traditionnels: Blanche neige, Le trois petits cochons, Aladin, ou la Lampe merveilleuse... Des contes français, chinois, russes, vietnamiens, anglais, danois...