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Voici les 25 contes les plus populaires sur touslescontes.com.(Pour consulter les contes par popularité, du plus vu vers le moins vu, utilisez la pagination sous la liste ci-dessous.)
Fondoc charbonnier
(Guadeloupe) | ± ½ page | Vu 3352 fois. |
Tradition Orale |
![]() En 1689, des milliers d'Iroquois attaquent les colons de la Nouvelle-France et font des centaines de mort. Frontenac ordonne d'attaquer les vrais responsables : les Anglais de la Nouvelle-Angletterre. Le contingent est divisé en trois : Sainte-Hélène et d'Iberville partent avec l'un deux. Les Canadiens reviennent vainqueurs laissant derrière eux morts, massacres et ruines. Les Anglais veulent se venger à leur tour, mais l'armée de Winthrop doit revenir sur ses pas, incapable de faire le chemin que les colons français avaient fait à pied en plein hiver. Par contre, Phipps et ses trente-cinq nefs anglaises jettent l'ancre devant Québec le 16 octobre 1690. Les canons sur terre et sur eau font rage ; quinze cents Anglais débarquent, mais des attaques à la « canadienne » qui ne se font pas à découvert mais par petits groupes dissimulés sèment le doute dans l'esprit des Anglais, comme les cloches qui tout à coup sonnent le tocsin... Les Anglais regagnent leur bateau et s'en retournent pour Manhatte (New York) et apprendront, plus tard, que Frontenac n'avait que cent hommes pour défendre la ville !
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![]() C'est l'histoire du géant Hok-Bras. Grand jusqu'au ciel. À trois ans, il mesurait six pieds. Enfant, il roule des rochers. Sa marraine perd sa bague dans un trou. Il veut aller la chercher mais il n'est pas assez grand. Sa marraine, qui est une fée, lui dit de s'allonger et il s'allonge et trouve la bague qui est dans un anguille. Il veut marier sa marraine qui lui dit d'accomplir trois ouvrages. Celui de la bague compte pour un. Il décroche la lune pour dix écus et la met sur le bout d'un girouette. Et de deux! Il creuse ensuite un petit étang qui lui chatouille les mollets. Ce jour-là, il mesurait tout de même plus de mille pieds! Mais voilà qu'il se met à genoux pour boire et avale un vaisseau à trois ponts avec ses voiles, mats et canons, qui lui reste bloqué dans le gosier. Il part à la recherche de sa marraine-fée mais tombe et se brise la tête contre des roches, et en meurt. On dit que Noé lui a pris quelques dents pour lester son arche...
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![]() Le narrateur philosophe sur ces petits riens qui nous hantent pendant toute une vie. Il se rappelle une pépinière, superbe jardin d'un autre siècle, où il avait vu un danseur et une danseuse célèbre du temps de Louis XV. Pour lui, les deux vieux feront une démonstration de cette « reine des danses, et la danse des reines », le menuet ; c'est à la fois lamentable et comique. Le narrateur devra s'absenter de la ville et, à son retour, la pépinière aura été détruite. Et les vieux, eux ?
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![]() Un recteur laisse son héritage au plus jeune de trois cousins, Hervis. Ils bataillent et le plus jeune perd un oeil. C'est pour cela qu'il gardera tout l'argent et en fera pas tenir de messes pour feu le recteur. Un jour, la fille de Hervis revient effrayée car un étrange est parti avec son troupeau. Hervis les retrouve le lendemain sur une île. Les bêtes disparaissent encore ; il les retrouvent mortes noyés rejetées sur les côtés. Il cache l'argent de l'héritage pour aller acheter du nouveau bétail mais meurt dans un accès de colère. On dit qu'un berger en soutane noire se promène parfois près d'une île et que ce serait le recteur qui n'a pas reçu ses messes.
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![]() Une marraine meurt et laisse à sa fille pauvre le fuseau, la navette et l’aiguille, et sa cabane. Un roi cherche la fille la plus pauvre et riche en même temps. Il passe devant la riche et voit la pauvre. Le fuseau part après le roi avec un fil d’or ; la navette tisse un tapis ; l’aiguille habille l’intérieur de la maison.
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![]() Un vieux dessinateur demande à sa bonne, Miette, d'aller en ville et de ramener une liste de drogues destinées à changer la couleur des fleurs. Le vieil homme veut du pavot bleu ! Miette vend les dessins du dessinateur, achète les produits chimiques. La semaine suivante, la nièce du vieil homme, Blandine, qui est fleuriste, vient à la campagne fortifier sa santé. Le vieil homme tombe malade ; Miette, pour lui faire une surprise, pend des fleurs en soie bleue que Blandine a fabriquées et les pose sur la tige du pavot. Le vieil homme est charmé par ses pavots bleus ; tous tombent dans le piège, même monsieur le curé et la vicomtesse de Vertrieux qui veut acheter des graines de pavot bleu. Blandine ira expliquer la méprise à la comtesse qui comprend que les fleurs ont été fabriqué par la jeune femme. Elle les trouvera tellement belles, qu'elle et d'autres dames en commandent séance tenante. La jeune femme, avec l'aide de son oncle, pourra ainsi d'ici un an racheter un remplaçant à son fiancé, car il a été conscrit.
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![]() Le père décide de donner à l'aîné tout son avoir à sa mort ; la mère est désespérée, mais un pèlerin lui conseille de tout dire aux deux fils. Le cadet part s'instruire ; l'aîné attend son héritage. À la mort du père, l'aîné, ne sachant rien faire, dilapide son bien, alors que le cadet s'enrichit de son savoir.
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Serendip - Troisième nouvelle
(Perse) | ± 4½ pages | Vu 3314 fois. |
Cristoforo Armeno |
![]() Un oiselet ramasse le bois, le souriceau puise l’eau, la saucisse fait la cuisine. L’oiselet remet cet ordre en question et la saucisse va chercher le bois mais se fait manger par un chien, le souriceau plonge dans la marmite et meurt, l’oiselet se noie dans le puit.
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![]() Alors que des ingénieurs évaluent à un prix exorbitant le déplacement d'un bloc de pierre, un moujik propose de ... l'enterrer.
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![]() Un amateur d'huîtres se retrouve à Cancale, mais les huîtres sont passables (mais le vin est bon). Un petit vieillard bossu, un genre de gnome, entame la conversation, et les deux hommes se mettent à parler d'huîtres. Le gnome entraîne l'amateur dans un genre de grotte pour lui montrer sa collection d'huîtres préhistoriques, mais les deux hommes ne s'entendent guère ; on se donne des coups et l'amateur se retrouve sur le bord de la mer. Il s'endort et se fait réveiller par son chien. Il retourne dîner à l'hôtel. Le lendemain, au déjeuner, il retrouve le gnome ; la bonne entente s'installe cette fois ; sur l'heure du midi, le gnome, qui s'appelle M. Gaume, accompagne l'amateur à son train.
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![]() Le père de Sara refuse que sa fille soit une danseuse. Il n'est pas question que la fille de ce juif Fleishmann soit une Babylone vivante. Un soir de spectacle, trois mois plus tard, le père de Sara surgit au troisième acte, et maudit sa fille. Les uns du public trouvent la scène impressionnante ; les autres veulent se faire rembourser. Le lendemain, le père de Sara meurt. Dans une voiture qui les conduit vers l'Allemagne - un jeune secrétaire, l'ambassadeur de France et elle-même -, Sara aperçoit le cimetière des juifs, repense à la malédiction, puis l'oublie. La voiture tombe dans un fossé ; tous sont blessés ; Sara plus sérieusement, de telle sorte qu'elle meurt le lendemain matin. Son âme se présente devant son juge. Puisque son père l'a maudite, et qu'il est mort sans avoir repris sa malédiction, Sara est bonne pour les ténèbres éternelles. Satan cherche et trouve le châtiment approprié : la faire danser devant le gratin de l'enfer : ministres, banquiers, évêques, cardinaux... Or, alors que les autres danseuses ont des applaudissements, il n'y a que du silence pour Sara (« le roi Satan, qui avait voulu faire cet essai, tint pour certain que le plus grand supplice à infliger à une âme d'artiste, c'est la supériorité de ses rivales ») qui dansera pour l'éternité, dans la solitude.
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![]() Un hérisson défie un lièvre à la course. Le lièvre accepte. Le départ est donnée mais femme du hérisson est cachée à l'arrivée et le lièvre croit avoir perdu. Il recommence la course mais cette fois c'est le hérisson qui est caché à l'autre bout. Le lièvre meurt à la soixante-quatorzième course.
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![]() Pendant la veillée au mort, beaucoup en profitent pour se souvenir du vieux Baptiste Verrouche, et conter des anecdotes à son sujet. L'homme fort, Mouton, se rappelle cette fois où il levé Baptiste assis sur sa chaise au bout du bras. Le vétérinaire se souvient quand le cheval de Baptiste avait battu le trotteur de TiToine, sans un seul coup de fouet donné au cheval. Le meunier narre la fois où Baptiste et Jérémie, qui s'occupait des chevaux, avait donné du sel et de l'eau au cheval d'un Américain ; la course était à peine commencée que ce dernier avait ramené aussitôt son cheval, concédant sa défaite. Siméon Rabottez raconte la fois où Jérémie avait décloué un des fers du cheval d'un gars de Sorel, qui avait dû s'avouer vaincu après six arpents. À ce moment de la veillée, l'homme fort, Mouton, veut montrer sa force et fait asseoir des hommes sur la table où repose le cercueil ; il soulève le tout, mais l'équilibre n'y est pas et le cercueil se renverse. Ensuite, les hommes jouent à la roue de fortune, à coups de dix sous, et c'est Mouton, qui joue pour le mort, qui fait le plus d'argent. Dans la cuisine, Claude Barsolais prend le sein gonflé de la grosse Valentine - qui donnait le sein à son enfant -; elle lui lance à la figure la « couche pleine » de son enfant. Puis tous se retrouve dans le cortège qui suit le corbillard ; la voiture tiré par un cheval accroche une autre voiture et la renverse ; la femme d'Antoine Le Rouge aura le bras cassé. Dans l'église, Philorum Massais est tellement ivre qu'il vomit dans le bénitier. Au cimetière, les hommes qui s'attardent sur la tombe de Baptiste se passent un flacon de gin payé à même les gains du défunt, à la roue de fortune. Cela se passait à Allumettes...
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![]() Curtis Raidler, éleveur de bétail, prend sous son aile Mac-Guire, qui tousse et est pris de phtisie, et le conduit dans son ranch pour qu'il recouvre la santé. Mac-Guire se plaint toujours. Un jour, un médecin de passage l'examine et le déclare en santé. Curtis Raidler l'envoie travailler avec les cowboys, même si l'autre se déclare malade, puis s'absente pour deux mois. À son retour, il apprend que Mac-Guire a été très malade, a craché du sang, mais il le retrouve finalement en pleine santé : le grand air lui a fait du bien ; mais ce n'était pas lui que le médecin avait vu, c'était un autre. Mac-Guire était vraiment malade ! Et il est maintenant vraiment guéri !
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![]() Un homme qui a un fils intelligent l'envoie étudier. Il apprend le langage des chiens, des grenouilles, des oiseaux. Contrarié, son père ordonne de le faire tuer par le voisin qui le laisse s'échapper. Le fils rencontre deux prêtres et fait la route avec eux. Le premier soir, il ne peut dormir ; l'aubergiste lui demande pourquoi et il répond que les chiens disent que des voleurs s'apprêtent à entrer dans l'auberge par la cave. On arrête les voleurs. Le second soir, il entend des grenouilles expliquer que la fille est muette parce qu'une grenouille a un morceau de l'hostie que la fille a laissée tomber. On retrouve le morceau et la fille retrouve la voix. Rendue à Rome, le fils écoute les oiseaux et devient Pape. Son père, pris avec sa conscience, va faire pénitence à Rome et le fils et le père se retrouvent.
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![]() Trois amis se voient pour le dernier soir ; Bill qui restera seul ; Tom qui part pour le régiment ; la jolie Sal qui ira travailler dans restaurant de Yarmouth, où les serveuses précédentes ont toutes eu des « ennuis » avec le patron... Ils vont de « pub » en pub ; boivent, chantent, se battent... Tom roule sur le trottoir... Sal, les yeux fermés, chante... Bill hoquette le long du mur...
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Le Prince lutin
(France) | ± 27½ pages | Vu 3281 fois. |
Marie-Catherine d' Aulnoy |
[039] Histoire du cinquième Frère du Barbier
(Arabe) | ± 8½ pages | Vu 3275 fois. |
Antoine Galland |
![]() Lors d'une fête, un chirurgien, qui va être rappelé par le prince car la guerre est imminente, raconte une histoire à des militaires français, certain qu'aucun Espagnol n'est à l'écoute. Il raconte cette fois où il s'est fait kidnapper ; un homme et une femme masqués lui avaient ensuite expliqué : on avait besoin de lui, car la maîtresse de l'homme masqué allait accoucher, et son mari ne devait pas le savoir. En échange, la femme masquée serait son amante. Chez le mari, dans le plus grand secret, il sauve la vie de la femme, car l'enfant qu'elle met au monde est mort. L'homme masqué lui donne des diamants (qu'il se fera volé par son valet) ; chirurgien est libéré. Alors qu'il raconte cette histoire, il donne un détail : le bras droit de la femme qu'il a sauvée avait un signe particulier. C'est alors qu'un individu prend la fuite. Le chirurgien se sent menacé ; trois militaires passeront la nuit à le surveiller. L'individu, un Espagnol, qui avait pris la fuite surgit au milieu de la nuit, mais les militaires ne sont d'aucune utilité ; ils ont été drogués. L'inconnu montre un bras... coupé avec le signe distinctif ; le chirurgien confirme que c'est le bras de la femme en question. L'inconnu le poignarde, mais le chirurgien survivra. Lors d'une soirée, le chirurgien reconnaîtra l'inconnu et sa femme qui, étrangement, avait le bras droit qui restait immobile.
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![]() Un Indien raccompagne un Anglais près du camp anglais, alors que ce dernier a tué le fils du premier, et tuera sans doute les siens.
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![]() En 1658, La Reine Anne d'Autriche, Louis XIV et Monsieur frère du Roi s'installent au château de Fontainebleau. Lors d'un souper de la Reine, la forêt de Fontainebleau s'installe dans la conversation, de même que la chapelle et l'ermite de Franchard. On prévoit s'y rendre le lendemain pour un dîner en plein air. Gaston de Neverly reconnaît le frère Sylvain, c'est son ami, Henri d'Aiguebelle qui est devenu ermite, suite à un chagrin d'amour avec Diane de Malnove. Gaston propose à Henri de parler à Diane de Malnove, présente à Fontainebleau, qui est veuve (et devenue madame de Chazelles lors de son mariage avec le marquis de Chazelles) ! Or, l'ermite s'enfuit ; quelques semaines plus tard, le roi signe le contrat de mariage entre Gaston de Neverly et madame de Chazelles.
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![]() Vers 1350, Guillaume au nez tors sème la terreur. Il ordonne qu'on mène à son château la belle Pervenche, mais Manches-Vertes reçoit de Guillaume la promesse que Pervenche lui sera donné comme femme, s'il fait trois fois le tour du village à la course, et qu'il transporte la belle sur les épaules sur une montagne. Dans le cas contraire, il sera pendu. Manches-Vertes est presque rendu sur la montagne, mais une dernière roche semble infranchissable ; d'autant plus qu'il est exténué. Il se rappelle alors le nom d'un petit être haut de cinq pouces à qui il avait sauvé la vie, et prononce Angelo. Le petit homme apparaît et fait boire à Manches-Vertes un élixir, et ce dernier gravit la roche et gagne son pari. Il apprendra que le petit homme s'appelle Angelo Mariani, et que la liqueur est fait à base de Coca ! D'ailleurs, grâce au liquide divin, Manches-Vertes et Pervenche auront en quatre années six filles et six garçons !
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![]() C'est le récit d'un homme traverse avec son cheval et sa voiture sur une rivière gelée ; la glace cède et le cheval avec la voiture coulent à pic. L'homme se hisse sur un bloc de glace mais a la jambe cassée. On sonne la cloche de l'église et tout le village se retrouve sur le bord de la rivière. On tente de construire un pont de fortune mais la glace cède sous la débâcle. Tout semble perdu lorsqu'un homme se fait attacher une corde au corps et plonge au risque de sa vie pour rejoindre l'infortuné, et le sauve in extremis.
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