Le est fier de présenter...

touslescontes.com est une bibliothèque virtuelle qui contient un grand nombre d’histoires puisées dans le domaine public, ou confiées par des auteurs contemporains. Des contes merveilleux, des récits historiques, des légendes traditionnelles… Des contes de tous les continents et de toutes les cultures…

89 contes correspondent au pays Canada ; en voici quelques-uns (maximum 50).

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1. Les orphelins du ciel : la naissance d’un mode de vie | ± 10½ pages | Rémi Savard
1. Un homme et une femme vont chercher des écorces de bouleau mais Katshituasku les tue. La fillette va sur les lieux et rapporte son frère, Tshakapesh, qui était dans l'utérus de sa mère. Elle lui fait un arc et des flèches. Tshakapesh grandit et cherche Katshituasku pour venger son père et sa mère. Ce dernier enverra l'ours noir, le blanc, Matashuo, puis y ira en personne. Tshakapesh, celui qui réussit sans difficulté tout ce qu'il entreprend, avec ses flèches, brise une épinette rouge et une pointe de falaise. Katshituasku s'enfuit mais Tshakapesh lui lance une flèche à la hanche, puis l'achève. Il ramène la tête de Katshituasku, mais sa soeur en mange un morceau. Il lui desserrera les mâchoires et elle pourra ouvrir de nouveau la bouche, mais pas plus grande que trois doigts. 2. Tshakapesh rêve qu'il se fait avaler par un poisson et c'est ce qui arrive. La soeur va à la pêche, pêche des poissons et trouve son frère à l'intérieur de l'un d'eux. 3. Ensuite, à l'encontre des conseils de sa soeur, Tshakapesh va voir de gens qui prennent le castor et qui aiment voir les étrangers plonger se noyer. Mais Tshakapesh revient avec un castor. 4. Ensuite, à l'encontre des conseils de sa soeur, Tshakapesh va chez une géante cannibale, il la combat, la tue et ramène les deux filles chez sa soeur, et en prend une pour femme. 5. Ensuite, à l'encontre des conseils de sa soeur, Tshakapesh va voir des Mistapeu qui jouent à la balle avec une tête d'ours qui mord les étrangers, mais il revient l'un des Mistapeu et le donne à sa soeur comme mari. 6. Ensuite, à l'encontre des conseils de sa soeur, Tshakapesh va voir des gens qui ont une balançoire et qui font tomber les étranger dans une marmite ; il tombe dans la marmite mais grâce à une peau, il n'est pas brûler et tue les gens. Puis il s'épile tout le corps, et c'est depuis que les humains n'auront que des cheveux... 7. Ensuite, il suit un écureuil et monte dans une épinette blanche, qui grandit à mesure qu'il souffle dessus, et découvre un monde où il piège le soleil avec une collet (à lièvre). Heureusement, le soleil est libéré car il aurait tué l'univers... Tshakapesh redescend, et remonte avec sa soeur, sa femme et son beau-frère. L'épinette reprendra sa taille...

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2. L'enfant abandonné : l'origine de l'été | ± 8½ pages | Rémi Savard
Un père et une mère abandonnent leur fils. Son grand-père accoure et lui demande la raison de l'abandon. C'est parce qu'il a des poux. Le grand-père épouille l'enfant, mais lui laisse cinq poux « pour tenir lieu de passe-temps aux humains qui voyagent ». Le grand-père tue un porc-épic et l'enfant le fait cuire. Le grand-père mange les poumons, car ce qu'il mange, cela n'aura plus de goût pour les humains. Ils arrivent au campement des parents. L'enfant part à la chasse au caribou avec les chasseurs et à son retour son grand-père n'est plus là. Il va le retrouver mais son grand-père le ramène. La seule chose qui pourrait consoler l'enfant, c'est de chasser les oiseaux de l'été (car il n'y a que l'hiver ; l'été est ailleurs). Ils partent, avec Loutre et Huard. Deux vieilles femmes les renseignent sur le chemin à suivre. Ils subtilisent à Castor géant, qui pète sans arrêt, son sac de graisse. Ils rencontrent une « jambe droite » ; réussissent à passer en-dessous en creusant un tunnel. Arrivent à un endroit et voient Rat musqué ; ils lui donnent de la graisse et ce dernier fait des trous dans les canots des gens « d'été ». Ceux-ci coulent à pic ; la troupe prend le sac qui contient les oiseaux d'été. Les autres s'élancent à la suite des voleurs. Les deux groupes s'entendent : l'été et l'hiver alterneront. Mais combien de temps durera l'hiver ? Six lunes, comme les six doigts de pied de Pic maculé. Au retour, l'enfant tue beaucoup d'oiseaux ; ces derniers lui offrent de devenir l'un d'entre-eux, ce qu'il fit.

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3. Être la bru de son mari : La fin de l’été | ± 4 pages | Rémi Savard
Un père porte son fils, Aiashesh, sur une île et l'abandonne. L'enfant appelle son grand-père qui vient le chercher et le ramène sur le continent. Aiashesh ne pourra chanter que s'il tire une flèche au ciel et une dans la terre. Pour retrouver son père, il doit passer à travers une peigne qui se transforme en forêt, sous de la résine avec l'aide d'un renard-chien, puis il doit contourner une falaise. Sa mère le reconnaît. Son père pose une peau de caribou que Aiashesh rejette. Aiashesh mange avec sa mère de la graisse. Son père veut qu'il chante. Il lance les flèches au ciel et dans la terre et chante. Le feu prend partout, et brûle la tente.  Aiashesh protège sa mère ; son père brûle. La graisse a fondu ; les animaux viennent y plonger : castor, caribou, perdix, lièvre.

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4 Le gendre de son fils : la chute aux enfers | ± 7¼ pages | Rémi Savard
Tsheshei est abandonné par les siens, car il est trop vieux. Il veut épouser la fille de son fils. On lui construit une cabane et on lui laisse une hache. Lorsque tous les partis, il s'échappe de la cabane avec sa hache et suit le groupe. Il souhaite avoir un arc et des flèches, et en a, puis de la graisse d'os de caribou, puis il urine dans la neige. En les suivant, Tsheshei rajeunit et lorsqu'il les rejoint, personne ne le reconnaît. Il a posé son sac de graisse que personne ne peut soulever, sauf lui-même. Puis les hommes partent à la chasse au caribou. La fille de son fils devient sa femme, et veut un enfant. Il approche d'elle avec un long bout de bois. Le lendemain, c'est encore la chasse au caribou. Puis la chasse au castor. Tsheshei entre dans la cabane du castor ; les autres tuent les castors près des trous dans la glace. Au retour, il perdra sa hache ; puis la retrouvera. La jeune épouse voit son époux qui n'a pas de dents et comprend qu'il est Tsheshei qui disparaîtra en disant à sa femme de ne jamais marcher la dernière. Un jour, son épouse se retrouvera la dernière et disparaîtra. Tsheshei l'avait étranglée avec la corde de son traîneau.

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Boule de neige et loup-garou | ± 5¼ pages | Charles-Marie Ducharme
Le médecin du village de Garouville a croisé une bête étrange avec un queue longue d'ici à demain. Un comité part capturer le « loup-garou » ; les peureux retournent sur leurs pas ; les braves continuent. Après une heure d'attente, Crédule et ses amis affrontent une ... boule de neige énorme ... dans laquelle Crédule retrouve son épée ... Dandural !

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Cocorico ! | ± 5¾ pages | Isabel Dos Santos
Colibri | ± 2½ pages | Nicole Filiatrault
Une fillette lit un livre, Colibri. Il parle d'un enfant qui quitte ses parents pour en trouver d'autres, des gitans. La fillette grandit et plus tard elle rencontre une copine de la petite école, une gitane. La grand-mère de la copine insiste pour dire que la fillette est aussi une gitane. 

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Crinoline | ± 2¼ pages | Paul Stevens
Le tonnelier du village attend trois cents cercles pour fabriquer des tonneaux. Or, les cercles disparaissent. Le tonnelier s'adresse au curé du village qui passera le « message » lors de la prochaine messe. Or, à la messe, toutes les femmes portent des crinolines, à la vue de l'ampleur de leur robe. On sent un malaise général ; le jour même, toutes les femmes vont sur une île, et fabriquent, avec des joncs, des cercles, et peuvant ainsi remettre les trois cents cercles du tonnelier à où ils auraient dû être quelques jours auparavant.

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Et la cloche sonnait... | ± 8 pages | Charles Quinel
Pierre, le sonneur de cloche de Saint-Charles, est amoureux de Madeleine, mais le père de cette dernière lui refuse sa main : Pierre est trop pauvre. La jeune fille part à la ville et le sonneur de cloche coupe la corde de la cloche de l'église et va se pendre avec. On refuse de parler de suicide, surtout le recteur de la paroisse et Pierre est enterré dans le cimetière. Or, depuis ce jour, lorsque le vent vient de l'est, la cloche sonne d'elle-même le glas, même lors des mariages. L'église est désertée car on la croit hantée, et le recteur va pratiquer dans une autre paroisse. Bien des années plus tard, un nouveau recteur arrive dans la paroisse et se présente à la grocerie. Il est bien décidé à aller voir dans le clocher et savoir pourquoi cette cloche sonne d'elle-même. C'était une planche qui s'était détachée et qui cognait contre la cloche, lorsque le vent venait de l'est, et non un fantôme. À moins que le recteur n'aie rencontré le fantôme du sonneur...

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Fortuné Bellehumeur | ± 8¾ pages | Paul Stevens
En 1777, dans le coin de Saint-Sulpice, Fortuné Bellehumeur chemine, mais une tempête de neige l'oblige à s'arrête à l'auberge du Lion d'Or. On ne peut ni ne veut le recevoir ; l'auberge est réservée pour un mariage mais, faisant le « sourd », il s'invite tout de même, prend place, mange, dort dans une chambre qui était pour quelqu'un d'autre, et part le lendemain matin en ne donnant que la moitié de la somme demandée par l'aubergiste, en lançant : « j’ai pour règle invariable de ne pas accepter de change... Vous le donnerez au garçon ».

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Frédéric au paradis | ± 6½ pages | Charles Quinel
Frédéric est un propre à rien ; sa femme crie après lui ; lui bat sa femme et sa femme le bat en retour. Frédéric est ivrogne et un brin voleur. Ce qu'il voit, il le met dans son sac sans demander son reste. Quand son sac est trop plein, sa femme le traite de voleur ; quand le sac est vide, c'est un fainéant. Puis un vieillard demande l'hospitalité et Frédéric la lui donne. Le lendemain, le vieillard, qui est saint Nicolas, offre à Frédéric trois objets : un pot de colle magique qui immobilise les gens lorsqu'on dit « reste collé », un violon qui fait danser sans arrêt, un sac qui fait y entrer tout ce qu'on demande... Le saint s'en va ; Frédéric teste le pot de colle et le violon sur sa femme qui l'insulte ; il part avec son sac et y fait entrer un coq, des bouteilles de bière... Mais le diable vient chercher Frédéric, qui est toujours ivrogne et voleur ; Frédéric colle le diable assis sur un escabeau, puis le libère contre un an de sursis. L'année d'après, il fait danser le diable. La troisième année, il l'emprisonne dans son sac et apporte le tout en enfer. Saint Nicolas est fâché : le diable pris, tous les hommes étaient devenus bons (les riches donnaient aux pauvres qui disaient merci ; même la femme de Frédéric était devenue sympathique), et Paradis était plein à craquer. C'est ainsi que le diable fut relâché, et la femme de Frédéric ramenée au paradis, ce qui fut une mauvaise idée, car elle avait recommencé à l'insulter à nouveaul. Mais une fois rendu au paradis, c'est pour toujours.

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Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même | ± 3¾ pages | Paul Stevens
Le narrateur se réfugie dans une ferme, près de Pointe-Lévis, en face de Québec, pour se protéger de la pluie. Le fermier lui raconte une histoire à propos de l'adage : « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ». Son père, au fermier, qui écoutait certains raconter qu'une « consulte » d'avocats leur avait rapporté cinquante piastres, ou un demi arpent supplémentaire..., se décide à son tour à aller voir un avocat. Ce dernier le reçoit et lui demande quel est le problème, le litige. Le bonhomme lui explique qu'il n'en a pas ; l'avocat, bon joueur, lui écrit une phrase sur un bout de papier et lui demande une piastre. De retour à la maison, le maître d'école vient lire le papier. Le père du fermier est enchanté ; même qu'il entre le soir même le grain qu'il aurait dû engranger le ... lendemain. Eh bien ! le lendemain, et les jours suivants, il a plu, tellement, que si le grain n'avait pas été rentré, il aurait été perdu. Comme on dit « Il ne faut jamais remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même ».

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Jos Gallant | ± 4¼ pages | André Lemelin
Joseph O'Neil est obèse et alcoolique et veut se lancer sous un train. Satan lui propose un pacte : la beauté pendant un an. Le matin suivant, Joseph devient Jos Gallant et va à une veillée de danse traditionnelle. Il danse avec Mary mais un rival en veut à Jos Gallant. Jos se défend et tue par accident l'autre. Jos Gallant se sauve mais est rattrapé par les policiers ; le juge le condamne à être enfermé dans une asile. Satan vient chercher Jos Gallant mais, avec ruse, Jos trompe le diable en lui demandant de se couper la tête avec une sciotte. Jos Gallant est libre mais a sur la tête deux cornes...

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L'Abenaki | ± 1½ page | Jean-François de Saint-Lambert
Des Abénakis attaquent des Anglais et les massacrent ; pourtant, un vieux Sauvage sauve un Anglais alors que deux guerriers allaient le tuer. Le vieillard prend l'Anglais, le conduit à sa cabane et le traite en compagnon. Au printemps, les Sauvages reprennent les armes ; le vieillard et l'Anglais sont de la partie. Mais le vieux Sauvage invite l'Anglais à retourner avec les siens. Le Sauvage explique qu'il a été père et qu'il a perdu son enfant et que, depuis ce temps, il n'a plus de plaisir à regarder le ciel, à admirer un manglier en fleurs, ou un bel arbre. Il lui dit de partir pour que son père à lui, l'Anglais, aie encore du plaisir à regarder le soleil qui se lève.

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L'homme de Labrador | ± 6½ pages | Philippe-Ignace-François Aubert de Gaspé
Lors d'une soirée, un mendiant raconte : lorsqu'il était jeune, il était bagarreur et blasphémateur ; on l'appelait Rodrigue Bras-de-fer. Alors qu'il s'était engagé pour la compagnie du Labrador, sur un goélette, il dût garder un poste de traite sur une île déserte. Satan avec son chien lui apparurent dans une cabane ; avec l'aide d'un prière à Sainte Anne, le diable a été chassé. Mais Rodrique en est ressorti affaibli. Lorsque la goélette est revenue trois mois plus tard, Rodrigue était à peine reconnaissable. C'est depuis ce temps qu'il est devenu mendiant et qu'il demande pardon à Dieu. L'assemblée, les plus jeunes et instruits, rient de l'histoire du mendiant.

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La belle prise de deux matelots | ± 6¼ pages | Charles Quinel
Au plus fort de l'hiver, d'Iberville envoient deux hommes, Thomas et Petitjean, sonder une frégate anglaise prise dans la glace de la mer d'Hudson. Les Français sont faits prisonniers par les Anglais et passent l'hiver dans la cave du navire. Au printemps, quand la glace fond, on demande à un des deux prisonniers d'aider à lever les voiles car le scorbut à décimé les Anglais. Thomas suit Smithson mais, sur le pont du bateau, saisit une hache, tue ce dernier, de même que le commandant. Thomas va libérer Petitjean et les deux Français, qui ont saisi des fusils et des couteaux, s'emparent à eux-seuls du restant de l'équipage trop faible et démoralisé pour résister, et ramènent le navire anglais dans un port français.

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La bête à grand'queue | ± 7 pages | Honoré Beaugrand
Fanfan Lazette et Sem Champagne sont poursuivis par la bête à grand'queue un soir où ils allaient, prenant place dans une charrette tirée par une pouliche. Fanfan pousse la pouliche mais ils tombent à la renverse. Fanfan s'accroche à la queue rouge écarlate de la bête à grand'queue qui doit mesurer cinq à six pieds. Il finit par couper la queue et la bête se jette à dans une rivière. Quelques jours plus tard, F.-X. Trempe revendique dommages-intérêts à Fanfan Lazette et l'accuse de lui avoir coupé la queue de son taureau rouge et d'avoir provoqué sa mort.

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La chasse-galerie | ± 8¼ pages | Honoré Beaugrand
Dans un camp de bûcherons, la veille du jour de l'an, huit hommes partent en chasse-galerie vers leur village pour fêter et danser. Avec l'aide du diable, ils partent et reviennent. Mais au retour, celui à la gouverne tient difficilement le cap puisqu'il est passablement ivre. Ils finissent leur course contre un gros pin et tombent au sol. Ils reprennent conscience le lendemain, dans leur cabane, car les autres bûcherons les avaient retrouvés, ivres, dans un banc de neige.

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La chasse-galerie | ± 2½ pages | Tradition Orale
Des bûcheux s'ennuient la veille du Jour de l'An et s'en vont fêter au village dans un canot volant. Mais ils doivent repartir avant le lever du soleil car Satan pourrait prendre leur âme. Mais juste avant d'arriver au « camp », une tempête se lève et le canot frappe un arbre. Les hommes sont ramenés au camp ; ceux qui étaient restés disent que les voyageurs ont imaginé leur voyage ; les voyageurs, eux, assurent qu'ils ont vraiment voyagé dans les airs...

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La Corriveau | ± 2¼ pages | Tradition Orale
La Corriveau se marie mais l'homme meurt. Elle se remarie trois ans plus tard et le second mari prend le même chemin que le premier. On lui fait un procès ; le père de la Corriveau veut prendre la blâme mais finalement la Corriveau est jugée coupable. On la pend et on la place dans une cage de fer à Lévis en 1763. Mais paraît-il qu'elle sortait de sa cage la nuit ; alors, on la décroche pour l'enterrer. On retrouve la cage en 1830...

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La Corriveau | ± 5¼ pages | Philippe Aubert de Gaspé
José raconte la fois où son père s'était retrouvé en compagnie de la Corriveau : son père, vers les minuits, regarde vers l'Île d'Orléans et voit une danse de sorciers et la Corriveau avec sa cage arriver par l'arrière et l'agrippe. Le pauvre homme est apeuré ; il doit conduire la Corriveau sur l'Île d'Orléans mais refuse. La Corriveau se met à l'étranger mais celui-ci s'évanoui. Il se réveille le lendemain matin, cherchant son flasque d'eau de vie : la Corriveau l'a bu.

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La débâcle | ± 15¾ pages | Philippe Aubert de Gaspé
C'est le récit d'un homme traverse avec son cheval et sa voiture sur une rivière gelée ; la glace cède et le cheval avec la voiture coulent à pic. L'homme se hisse sur un bloc de glace mais a la jambe cassée. On sonne la cloche de l'église et tout le village se retrouve sur le bord de la rivière. On tente de construire un pont de fortune mais la glace cède sous la débâcle. Tout semble perdu lorsqu'un homme se fait attacher une corde au corps et plonge au risque de sa vie pour rejoindre l'infortuné, et le sauve in extremis.

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La légende de la Terre-Mère | ± ½ page | Tradition Orale
Les Hurons disent que Aataensic est tombée du ciel ; recueillie par deux oies, elle fut posée sur une tortue sur laquelle un crapaud avait posé de la terre recueillie au fond de l'océan, ce qui avait donné une île, un continent, puis la Terre...

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La légende du cheval noir de l'Islet | ± 2¾ pages | Tradition Orale
Notre-Dame du Bon Secours annonce au curé qu'il aura un cheval pour amener de la roche construire l'église. Mais il ne faut pas le débrider. Or, un bon jour, un ouvrier débride le cheval ; c'était le diable. Il s'engouffre dans un rocher et descend aux enfers qu'on appelle depuis «le trou du Diable».

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La légende du Rocher Percé | ± 3¾ pages | Tradition Orale
Le chevalier Raymond de Nérac part de Saint-Malo pour aller combattre les Iroquois en Nouvelle-France. Sa bien-aimée Blanche de Beaumont décide d'aller l'y rejoindre. Des pirates s'emparent du vaisseau français et le capitaine des pirates veut Blanche en mariage. Elle refuse et se jette à la mer. Un brouillard enveloppe les pirates et leur vaisseau est changé en pierre.

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La princesse du Tomboso | ± 4¾ pages | Tradition Orale
Un roi meurt et laisse à ses trois fils trois objets magiques : un sac toujours rempli de cent écus ; un cornet qui fait apparaître et disparaître cent mille hommes ; une ceinture qui vous transporte là où vous souhaitez être.  Petit-Jean se sert de la ceinture pour aller voir la princesse du Tombozo, mais elle lui vole la ceinture. Les soldats du roi battent Petit-Jean qui retourne chez ses frères qui le battent à leur tour. Petit-Jean retourne voir la princesse pour racheter sa ceinture avec la bourse de cent écus, mais elle lui vole la bourse. Les soldats du roi battent Petit-Jean qui retourne chez ses frères qui le battent à leur tour. Petit-Jean retourne voir la princesse avec le cornet aux cent mille hommes pour obliger la princesse à lui redonner la ceinture et la bourse, mais elle lui vole le cornet et Petit-Jean est battu. Il s'en va et trouve des pommes et des prunes. Les pommes font pousser le nez ; les prunes le font rapetisser. Petit-Jean s'arrange pour que la princesse mange des pommes et que son nez s'allonge. Ensuite, déguisé en docteur, Petit-Jean donne des prunes en échange des trois objets mais il laisse la princesse avec un pied de nez.

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La ruse de M. de Frontenac | ± 8 pages | Charles Quinel
En 1689, des milliers d'Iroquois attaquent les colons de la Nouvelle-France et font des centaines de mort. Frontenac ordonne d'attaquer les vrais responsables : les Anglais de la Nouvelle-Angletterre. Le contingent est divisé en trois : Sainte-Hélène et d'Iberville partent avec l'un deux. Les Canadiens reviennent vainqueurs laissant derrière eux morts, massacres et ruines. Les Anglais veulent se venger à leur tour, mais l'armée de Winthrop doit revenir sur ses pas, incapable de faire le chemin que les colons français avaient fait à pied en plein hiver. Par contre, Phipps et ses trente-cinq nefs anglaises jettent l'ancre devant Québec le 16 octobre 1690. Les canons sur terre et sur eau font rage ; quinze cents Anglais débarquent, mais des attaques à la « canadienne » qui ne se font pas à découvert mais par petits groupes dissimulés sèment le doute dans l'esprit des Anglais, comme les cloches qui tout à coup sonnent le tocsin... Les Anglais regagnent leur bateau et s'en retournent pour Manhatte (New York) et apprendront, plus tard, que Frontenac n'avait que cent hommes pour défendre la ville !

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La Tuque Percée | ± 1½ page | Tradition Orale
Élie Sansfaçon perd tout : ses bâtiments brûlent et sa femme et ses enfants périssent. Il invoque le diable qui veut troquer son âme ; Élie impose ses conditions ; remplir sa tuque d'or et ne pas voir de diable. Le diable remplit la tuque posée sous le toit où un trou a été percé. La tuque est truquée. Le diable y verse une fortune sans jamais la remplir ni prendre l'âme escomptée.

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La veillée au mort | ± 18¼ pages | Albert Laberge

Pendant la veillée au mort, beaucoup en profitent pour se souvenir du vieux Baptiste Verrouche, et conter des anecdotes à son sujet. L'homme fort, Mouton, se rappelle cette fois où il levé Baptiste assis sur sa chaise au bout du bras. Le vétérinaire se souvient quand le cheval de Baptiste avait battu le trotteur de TiToine, sans un seul coup de fouet donné au cheval. Le meunier narre la fois où Baptiste et Jérémie, qui s'occupait des chevaux, avait donné du sel et de l'eau au cheval d'un Américain ; la course était à peine commencée que ce dernier avait ramené aussitôt son cheval, concédant sa défaite. Siméon Rabottez raconte la fois où Jérémie avait décloué un des fers du cheval d'un gars de Sorel, qui avait dû s'avouer vaincu après six arpents. À ce moment de la veillée, l'homme fort, Mouton, veut montrer sa force et fait asseoir des hommes sur la table où repose le cercueil ; il soulève le tout, mais l'équilibre n'y est pas et le cercueil se renverse. Ensuite, les hommes jouent à la roue de fortune, à coups de dix sous, et c'est Mouton, qui joue pour le mort, qui fait le plus d'argent. Dans la cuisine, Claude Barsolais prend le sein gonflé de la grosse Valentine - qui donnait le sein à son enfant -; elle lui lance à la figure la « couche pleine » de son enfant. Puis tous se retrouve dans le cortège qui suit le corbillard ; la voiture tiré par un cheval accroche une autre voiture et la renverse ; la femme d'Antoine Le Rouge aura le bras cassé. Dans l'église, Philorum Massais est tellement ivre qu'il vomit dans le bénitier. Au cimetière, les hommes qui s'attardent sur la tombe de Baptiste se passent un flacon de gin payé à même les gains du défunt, à la roue de fortune. Cela se passait à Allumettes...


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Le cavalier masqué | ± 9½ pages | Charles Quinel
Le narrateur va en Gaspésie, berceau de la Nouvelle-France, et se fait raconter deux histoires : celle de Laurent et de Casimir, deux pêcheurs ivrognes, de Barachois, qui ont lancé un défi au diable - qui les a invités à revenir le lendemain pour un ... régal inoubliable. Le lendemain, les deux hommes prennent la mer pour aller trinquer avec le diable. On a retrouvés quelques jours plus tard les cadavres de Laurent et de Casimir, avec des trace de doigts crochus au cou. Puis cette autre légende qui s'est déroulée dans cette même maison où est le narrateur est l'invité : un soir de mardi gras, Jérôme Descoutures donne un bal, au plaisir de sa fille, Rose. Un voyageur étrange demande l'hospitalité et on la lui accorde. Son cheval noir est attaché à l'extérieur, et lui-même porte un loup noir à la figure, un masque. Le bal s'anime et l'étranger regroupe autour de lui jeunes et moins jeunes femmes. Puis il danse  avec Rose, au déplaisir de son fiancé, Henri d'Aulnay, qui lance un défi à l'étranger. Les deux « hommes » se retrouvent dans une pièce isolée et se battent à l'épée. Rose surgit et au moment où l'étranger allait toucher mortellement Henri et crie « Mon Dieu, protégez-le ! ». Le diable, car c'était lui, bondit contre le mur ; un coup de tonnerre secoue la maison et quand la fumée se dissipe, il ne restait qu'une silhouette sur le mur, silhouette qui s'efface lentement avec les années.

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Le dernier siège de Québec | ± 4¼ pages | Charles Quinel
Vers les 1774, les Américains (les insurgents, les Bastonnais) viennent pour s'emparer de Québec. Dans un premier temps, des colons offrent leur service au général anglais Carleton, mais ce denier refuse. Mais les Bastonnais entrent dans la ville, avec Montgomery à leur tête, et le général Anglais finit par accepter l'aide des colons. Le grand-père du narrateur, et M. Lawse qui commandait un détachement de soldats anglais et des volontaires, sont fait prisonniers par les insurgents. Or Lawse déclara aux Américains qu'ils étaient douze cents hommes ; les officiers crurent la fable et rendirent les armes aux Anglais. C'est ainsi que Québec fut sauvé en partie par les colons canadiens, qui refusaient de fraterniser avec ceux qui s'insurgeaient contre le pouvoir légitime sanctionnés par les traités.

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Le fantôme de l’avare | ± 5¾ pages | Honoré Beaugrand
On demande à un grand-père de raconter sa rencontre avec un fantôme. Plus jeune, il s'était perdu dans une tempête de neige et avait été recueilli par un étrange bienfaiteur, Jean-Pierre Beaudry, qui s'est avéré être un revenant qui attendait la délivrance car, voilà plus de cinquante ans, il avait refusé l'hospitalité à un voyageur qui avait péri gelé. Cette fameuse nuit, de la veille du Jour de l'An, le revenant a enfin trouvé la délivrance.

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Le fier mensonge | ± 2¾ pages | Charles Quinel
Champlain, revenu avec sa jeune femme Hélène Boulé, attend désespérément des navires de la France pour ravitailler la Nouvelle-France. Des navires approchent, mais ce sont ceux des frères Kertk ; la guerre est déclarée entre la France et l'Angleterre. Les frères Kertk pensent affamer les colons (qui le sont déjà) ; Champlain raconte aux émissaires des frères Kertk que la colonie a tout ce qui faut pour se défendre : munition et nourriture. Les frères Kertk le croient et refusent d'entreprendre un siège qui sera long et difficile ; il repartent en Angleterre.

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Le Leonidas canadien | ± 4½ pages | Charles Quinel
Les Iroquois, armés par les habitants de la Nouvelle-Angleterre, attaquent de plus en plus fréquemment les colons de la Nouvelle-France. Dollard et seize jeunes partent affronter les redoutables guerrier. Les Français trouvent un petit fort iroquois qu'ils occupent ; mais sont aussitôt découverts. Les attaques des Iroquois se multiplient ; Dollar tente de lancer un baril de poudre qui cogne contre un pieux et explose à l'intérieur du fort. Les Iroquois entrent et achèvent les survivants. Mais si dix-sept Français ont pu résister à plus de mille ennemis, qu'en sera-t-il des cités défendues par des garnisons entières ?

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Le loup-garou | ± 5½ pages | Honoré Beaugrand
Le père Pierriche Brindamour pour un verre de whisky, raconte deux histoires de loup-garou en riant des avocats de Montréal. La première se passe dans un chanland où Pierriche et son père voient une troupe de loup-garous voulant s'en prendre à un homme couché par terre. En mettant les grains d'un chapelet dans un fusil, le père de Pierriche les met en fuite. La deuxième histoire concerne son défut père qui avait eu un rendez-vous avec une sauvagesse qui s'avéra être un loup-garou. D'ailleurs, elle y perdit un main.

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Le loup-garou | ± 7¾ pages | Louis Fréchette
Lors d'une soirée, on raconte que la belle Mérance va se marier avec un capitaine ; mais on ne le voit jamais à l'église. Voilà le prétexte pour conter l'histoire de Joachin Crête, et c'est la mère Catherine qui la conte. Joachin avait un moulin et un engagé, Hubert Sauvageau. Les deux jouaient aux dames, buvaient et n'allaient pas à la messe. Le soir de Noël, ils refusent de se rendre à l'église et laissent le moulin marcher, ce qui est un ... sacrilège. Ils boivent et jouent aux dames, puis le moulin s'arrête à quelques reprises. Ils en cherchent la cause mais sont si saouls qu'ils tombent par terre. Puis Joachin se retrouve devant un grand chien noir qui s'approche ; Joachin lui donne un coup de faucille à l'oreille, la table tombe, les chandelles s'éteignent et tout baigne dans la noirceur. Deux jours plus tard, Hubert réveille Joachin et lui jetant de l'eau au visage. Lorsque Joachin voit l'oreille de Hubert, fendue avec du sang, il comprend que c'était lui le loup-garou, et perd la raison...

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Le loup-garou | ± 5¼ pages | Pamphile LeMay
Une vieille conteuse narre son histoire à propos des loups-garous qu'il ne faut pas tuer, mais délivrer en leur tirant une goutte de sang. Les loups-garous sont des ... loups-garous ... car ils ne se sont pas confessés pendant sept ans, ils n'ont pas fait leur « Pâques ». Misaël épousera Catherine et, la veille du mariage, il disparaît de la fête où l'on danse sur les sons du violon. On le cherche et c'est Firmin, le frère de la conteuse, qui ramène Misaël, blessé. Le lendemain matin, la première chose que fait Misaël, c'est d'aller se confesser auprès de monsieur le curé. En effet, la veille, Firmin avait donné un coup de couteau à un loup-garou qui l'avait attaqué dans l'écurie. Ce loup-garou, c'était Misaël et, contre la promesse d'un confession, Firmin avait gardé le silence.

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Le loup-garou | ± 5¼ pages | Benjamin Sulte
L'histoire se passe sur un chantier, dans un « campe » de bûcherons. Le « diable » attaque les hommes en essayant de les assommer et vole leur casque de fourrure. M. Charles et des hommes vont à la fontaine ; rien ne se passe. Mais les hommes ne sont pas rassurés ; certains songent à laisser le chantier. Le contremaître en chef arrive, et part avec le marmiton voir de quoi tout cela retourne. Il a sa réponse : le lendemain, il abat un gros hibou ; c'est lui qui donnait des coups d'ailes sur les têtes des bûcherons pour leur voler leur casque. On abat un arbre et on retrouve les sept casques.

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Le mythe de Kamikwakushit | ± 16½ pages | Rémi Savard
C'est un vieux qui avait une vieille, et un fils vieux, et un chien vieux, et un vieux cheval. Il fait un rêve qui lui dit d'aller pêcher la truite rouge, de la couper en morceaux pour lui, sa femme, son fils, son cheval et son chien. La femme a deux fils, la jument deux poulains, le chienne deux chiens, et le potager où il a emporté les tripes du poisson donne maintenant des légumes. De trois nuits en trois nuits, les fils, les chevaux et les chiens deviennent très grands, comme ce qui pousse dans le jardin. Les deux fils prennent leurs chevaux pour aller voir les filles, et l'autre fils les suit ; il s'appelle Kamikwakushit. Ils reviennent, puis y retournent. Kamikwakushit vole de la confiture, en met sur le postérieur d'une fille, et les fils reviennent à la maison. On apprend que celui qui répliquera trois fois à la fille du gérant de la Compagnie de la Baie d'Hudon l'épousera. Tous les célibataires y vont ; même Kamikwakushit. Une fois sur les lieux, il a envie et défèque dans son chapeau. Il y met un copeau de bois et un oeuf. Ce sera les trois réponses aux trois questions de la fille. Ils se marient, mais le grand gérant n'aime pas Kamikwakushit, et il le fait embarquer avec sa fille sur un bateau en piteux état. Mais Kamikwakushit rénove le bateau. Ils reviennent au port et le grand gérant remplit le bateau de provisions, pour qu'ils aillent vendre la marchandise. Arrivé dans une ville, Kamikwakushit paient les dettes de ceux qui en ont - plus ils ont des épingles sur eux, plus de dettes ils ont. L'un deux se transforme en un renard roux. Kamikwakushit et sa femme reviennent chez le beau-père, et repartent. En mer, un commis jette Kamikwakushit à l'eau. C'est le renard roux qui le sauve, et lui explique comment regagner sa femme, le lendemain, lors d'un banquet. Lorsqu'on le reconnaîtra à sa bague, on pendra celui qui l'avait jeté à l'eau.

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Le notaire | ± 5½ pages | Albert Laberge
Le notaire, qui possède le bureau de poste et le magasin général, est veuf depuis vingt ans. À son service, deux servantes : Françoise et Zéphirine. Tout va bien ; le notaire s'occupe de son jardin, mais un nouveau curé vient remplacer l'ancien, et fait des sermons sur les vices et les impuretés. Un jour, le curé conseille fortement au notaire de se marier. Mais le notaire ne connaît pas ni ne veut d'une autre femme. Le curé lui propose de choisir entre ses deux servantes. Le notaire en choisit une et lui donne de l'argent pour qu'elle s'achète une belle robe en ville ; lui se fait poser un râtelier dans la bouche car il n'en a plus aucune. Et c'est ainsi qu'ils se marient.

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Le père Asselin | ± 4¼ pages | André Lemelin
Le narrateur se trouve dans une taverne en Abitibi et demande à propos du Père Asselin ; on lui dit que c'est un ermite et que Madame Chicoine en sait plus. Chez Madame Chicoine, le narrateur reçoit le journal d'un curé qui parle de la vie de l'ermite et d'une boîte mystérieuse. N'y tenant plus, le narrateur va où l'ermite demeurait du temps de son vivant et creuse pour trouver la boîte en question. Au fond de la boîte, paraît qu'on y voit le sens de la quête humaine.

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Le Père Louison | ± 8¼ pages | Honoré Beaugrand
Le père Louison, qui est vieux et qui est passeur, a une vie paisible et est respecté de tous même si on le craint un peu. Un jour, un homme lui donne un coup de poing au visage et le vieux Louison le jette à la rivière où l'autre manque de se noyer. Quelqu'un reconnaît le père Louison car, sur un chantier, il avait presque tué quelqu'un. Le lendemain, alors qu'on s'apprête à l'arrêter, il est parti et plus loin on retrouve son canot rempli d'eau.

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Le père Mathurin | ± 4¼ pages | Paul Stevens
Le père Mathurin va demeurer chez ses deux gendres et leur donne, en échange, tout son avoir. Au début, tout va bien, mais lorsque les autres vieux du coin viennent visiter Mathurin, jaser et fumer la pipe, les gendres et les brus traitent le bonhomme de « déplaisant ». Mathurin va voir le père Sanschagrin qui lui raconte la fois où il a fait une expérience : il regardait deux merles nourrir leurs enfants ; quand les oisillons ont été en âge de voler, il a emprisonné la mère et le père dans une cage. Les petits ne sont pas venir nourrir leurs parents qui sont morts... Les enfants, c'est comme ça, conclut-il. Alors, les deux bonhommes retournent chez les gendres et, enfermés dans une chambre, font semblant de compter l'argent de Mathurin. Les gendres comprennent que leur bonhomme a encore de l'argent et redeviennent serviables, l'appelant pépère par ici, et pépère par là. A la mort du bonhomme, ils trouvent dans son coffre, non pas de l'or, mais des roches et un rondin ... pour casser la tête des pères qui commettent l'erreur de tout donner à ses enfants ...

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Le pudding de Noël | ± 4¾ pages | Charles Quinel
Tom Caribou travaille sur les chantiers et aime boire du whisky. Le soir de Noël, ses deux compagnons de travail partent pour la messe de Noël. Lui reste au camp pour préparer un pudding au miel et au whisky. Il part dans la forêt chercher la bouteille ; il en coule un peu dans la neige où dort un ours. L'ours se réveille et va au camp. Tom Caribou réussit à se réfugier sur une armoire ; l'ours mange le pudding et s'endort. Lorsque les deux compagnons reviennent, ils trouvent qui dorment l'ours par terre et Tom Caribou sur l'armoire. Depuis, Tom Caribou s'est guéri de son ivrognerie.

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Le revenant de Gentilly | ± 3¾ pages | Louis Fréchette
Le narrateur, sceptique, raconte une histoire de revenant. Cela se passait chez Monsieur le Curé. D'étranges bruits, une étrange présence. Monsieur le curé va voir et revient pâle mais ne dit rien, va au diocèse et revient déterminé. Un soir de manifestation, il part au combat. Des cris, un vacarme, et le curé revient, livide, défait, vieilli de dix ans, mais le revenant est parti.

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Le roi et le vinaigrier | ± 4¾ pages | Charles Quinel
Un vinaigrier, très riche car il économise et ne dépense guère, a un fils et lui dit qu'il pourra épouser la femme qu'il aimera, et aura tout son support. Dans le royaume, le roi est ruiné, car il dépense à outrance, mais donne des festins pour impressionner les beaux messieurs et les belles dames. Pour se refaire, le roi offre sa fille à marier au prince Grosbec, qui invite en retour le roi et la princesse à un festin, à une partie de chasse et une partie de pêche. Mais Grosbec est vieux, laid, bossu, bancal et borgne. Puis le fils du vinaigrier voit la princesse et en tombe amoureux ; le père demande à voir le roi et lui explique que Grosbec lui doit tous ses avoirs : châteaux, fermes et forêts. Le roi demande à sa fille celui qu'elle préfère : le fils du vinaigrier assez joli ou Grosbec ? C'est ainsi que le fils du vinaigrier s'est marié avec la princesse.

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Le sorcier du Saguenay | ± 8¼ pages | Tradition Orale
Des géants cannibales enlèvent des Montagnais pour les manger. Un jour, Sagnah est faite prisonnière mais utiliser la ruse pour se lier d'amitié avec les Géants. Leur chef, Patitachekao, veut épouser Sagnah qui lui dit de patienter. Entretemps, elle reçoit d'une vieille femme mourant un morceau de cuir qui rend invisible et un tube qui, lorsqu'on souffle dedans, appelle le bon sorcier. Après avoir volé le tomahawk magique, elle appelle le sorcier. Elle s'enfuit et le sorcier transforme les géants en montagnes et l'endroit en rivière que les Indiens appelèrent Sagnah, avant de lui donner le nom de Saguenay.

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Le tableau de la Rivière-Ouelle | ± 16¾ pages | Henry-Raymond Casgrain
Le narrateur raconte une histoire que sa mère lui a contée lorsqu'il était enfant, alors qu'une tempête de neige battait son plein : Un missionnaire (une Robe-Noire) accompagné par quelques sauvages remontent la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Un vieux guerrier entend une voix humaine et le groupe fait la découverte d'un homme, un soldat, sur lequel brille une lumière intense. La lumière s'estompe et le groupe découvre deux cadavres qu'ils enterrent sous la neige. Dans une maison canadienne, le soldat narre son aventure : il cheminait avec un ami et son père dans les bois accompagnés par un Abénaquis. Le soir, l'Abénaquis tue un des deux Iroquois qui assaillent le groupe, mais est tué par l'autre. Le soldat tue d'une balle de fusil le deuxième Iroquois. Le trois hommes sont perdus dans la forêt, en plein hiver, sans rien à manger ni de quoi faire un feu. Deux hommes périssent, le père du soldat lui fait promette de poser un tableau dans la première église qu'il rencontrera (ce sera à Rivière-Ouele). La lumière, dit-il, était l'apparition de la Sainte-Vierge...

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Le trésor du buttereau | ± 3¼ pages | Tradition Orale
Des pirates enterrent un trésor aux Îles-de-la-Madeleine et un jeune garçon est témoin. Le capitaine coupe la tête d'un homme et enterre le corps avec le trésor. Depuis, un corps sans tête erre près du trésor et apeure tout le monde. Le garçon grandit, avec un coq et une poule, brise l'enchantement du capitaine et avec son frère et ses parents, déterre le trésor qu'ils partagent avec les habitants de l'île.

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Le vaisseau de feu de la Baie des Chaleurs | ± 1½ page | Tradition Orale
En 1500, Gaspar Corte-Real aborde les côtes de Gaspé, enivre des Indiens qu'ils embarquent sur son bateau pour les vendre au Portugal comme des esclaves. Il revient en 1501m mais les Indiens, pour venger leurs frères, massacrent l'équipage et abandonnent Corte-Real à la marée montante. Miguel Corte-Real, arrive à son tour, cherchant son frère. Les Indiens et l'équipage s'affrontent ; le feu s'allume  ; le bateau dérive sur les eaux. Depuis ce temps, lorsqu'on voit un vaisseau en feu à la Baie des Chaleurs, c'est signe qu'il fera mauvais temps. 

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Légende de madame d’Haberville | ± 5¾ pages | Philippe Aubert de Gaspé
Madame d’Haberville raconte une légende : une femme qui a perdu son enfant n'arrête pas de pleurer. Un soir, dans l'église, elle a une vision : un prêtre, un bedeau et des enfants en procession. La femme voit sa fille qui porte deux seaux d'eau. Ce sont les larmes qu'elle pleure que sa fille doit porter dans l'autre monde. Sur les conseils d'un saint homme, elle cesse de pleurer sa fille.

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Les bossus | ± 1½ page | Tradition Orale
Une femme est mariée avec un bossu jaloux. Un jour, trois bossus viennent pour quêter à manger. Mais son bossu de mari revient ; elle cache les trois autres bossus dans un coffre. Lorsque son mari est reparti, la femme ouvre le coffre mais les bossus sont morts. Elle demande au charretier de s'en débarrasser ; deux piastres pour un bossu. La femme fait croire au charretier qu'il n'y a qu'un bossu. Il le prend et va le jeter à l'eau. À son retour, il trouve le deuxième bossu en croyant que c'est le premier bossu. Puis le troisième en croyant que c'est encore le premier. Il ne comprend pas... Puis il voit le mari bossu arriver ; croyant que c'est encore le bossu qui est ressorti de l'eau (pour une quatrième fois), il l'assomme et le noie définitivement !

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Les deux voisins | ± 8¼ pages | Paul Stevens
Deux voisins, distants de deux arpents, se parlent à l'occasion. Ils ont trois filles chacun, un garçon, et une femme. L'un, Jean-Baptiste, regorge de proverbes (« Crains la sotte économie comme la sotte dépense »), économise et est prévoyant. L'autre, Pierre, conduit par sa femme, dépense à gauche et à droite car ses filles, dit-elle, se marieront à des princes et leur fils sera avocat.  Les trois filles de Jean-Baptiste se marient, au mieux ; le fils revient d'Europe, s'est marié à son tour et exploite la terre paternelle. Mais du côté de Pierre, les filles ne sont toujours pas mariées car ... « Pour avoir plu à tout le monde, elles ont fini par ne plaire à personne. » ... Et leur fils, trop paresseux pour finir ses études, est parti « végéter » en Californie... Pierre et sa femme ont vendu leur belle maison pour vivre dans une maison de pension...

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Les diables cornus | ± 4 pages | Charles Quinel
1535. Cartier revient pour la 2e fois au Canada. Avec Donnaconna, sur L'Emerillon, il descend le fleuve vers Hochelaga, même si le chef Huron est en désaccord avec ce voyage. En chemin, Blancs comme Sauvages prennent peur : des génies, des diables cornus s'approchent de la caravelle. Cartier ordonne de charger deux petits canons ; Donnaconna intervient : ces diables, dans la barque, sont ses deux fils.

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Les feux follets | ± 1½ page | Tradition Orale
Le père Dargis par de Trois-Rivières pour aller faire moudre son blé. Ce n'est pas un peureux ; il part après le coucher du soleil. Mais au milieu du fleuve, les feux follets arrêtent son canot. Ils les traitent de "snoros de bécosse". Les feux-follets le raccompagnent sur le bord de la rive mais le contrôlent. Depuis, il est devenu... peureux.

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Les feux-follets | ± 1½ page | Tradition Orale
Le père Dargis n'a pas peur des feux-follets et traverse le fleuve Saint-Laurent à la nuit tombée. Les feux-follets arrivent et « reconduisent » l'homme sur l'autre rive. Le père Dargis est ensuite ensorcelé par les feux-follets, qui le font danser ; c'est le meunier qui le délivre. À son retour chez lui, le père Dargis est devenu peureux.

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Les fi-follets | ± 6 pages | Charles Quinel
Près de Trois-Rivières, un homme a trois filles à marier, et un fils. Les célibataires du coin vont plaire aux jeunes filles. La plus jeune, Henriette, aime bien Jean Lautier qui se vante un peu trop au goût des autres jeunes gens. Mais Jean est peureux et est effrayé à l'idée de rencontrer des feux-follets. Le frère d'Henriette, Eugène, qui n'aime pas Jean, décide de lui jouer un tour et invente cette histoire qui dit, lorsqu'on rencontre des feux-follets, qu'il faut laisser derrière soi, par terre, l'objet qu'on a sur soit et qui a plus de valeur, pour conjurer les feux-follets. Jean Lautier laisse sa chaîne en or et, ses les deux amis qui l'accompagnent, un couteau et un montre ; Henriette apprend cette histoire et se désintéresse de Jean et choisit un autre garçon pour se marier. Jean Lautier recevra plus tard un paquet et une note l'accompagnant : sa chaîne en or et une lettre des ... feux-follets. Mais comprend-t-il vraiment qu'on lui a joué un tour ? Avec un peut de poudre imbibée d'esprit-de-vin ?

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Les noces d'or | ± 8¾ pages | Albert Laberge
Le père Julien Mattier, qui a économisé toute sa vie, qui a forcé ses enfants à économiser, à se priver de nourriture, à ne point fréquenter l'école, à travailler dès que cela fut possible, pour leur prendre leur salaire... le père Julien Mattier fête ses noces d'or et espère bien que ses enfants lui feront des beaux cadeaux, car le notaire vient de l'informer qu'il doit débourser six cent piastres pour sa troisième hypothèque, et cet argent, il ne l'a pas. Or, le garçon a fait de prison, l'une des trois filles doit « faire travailler le bas pour nourrir le haut », l'autre donne son salaire à son paresseux d'amant, et la troisième loue des chambres et vit avec un des pensionnaires. Ses enfants se présentent, mais le père Julien Mattier, grisé par gin, dispute ses enfants ; ils s'en iront pour ne plus revenir.

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Les pionniers canadiens | ± 22½ pages | Henry-Raymond Casgrain

Le récit se déroule à Détroit vers 1780, à l'époque des pionniers canadiens - où ils étaient à la fois prêtres, laboureurs et soldats - et des Indiens qu'on nommait Sauvages. Un jeune officier arrive au fort de M. Du Perron Baby. Il demande à Mademoiselle Baby la raison la cause de son malheur. Elle raconte qu'hier, une bande de Sauvages à moitié ivres (il y avait des postes des pelleteries à Détroit) étaient dans cette même maison, avec une jeune femme prisonnière, qui lui a conté son histoire : les Sauvages avaient tué son mari dans les champs et pris son scalp, après que celui-ci aie tué sept des leurs, pour ensuite tuer l'enfant de sa soeur, en lui brisant le crâne sur le poêle, et fendu la tête de la jeune mère d'un coup de hache. Et ils étaient repartis avec cette femme... Le jeune officier intervient en disant qu'il venait de chasser un Potowatomis, à coups de pied ; Mademoiselle Baby lui reproche son geste, car les Sauvages n'oublient jamais une injure, et se vengent toujours. Quelque temps plus tard, l'officier se réfugie chez les Baby, alors que le surintendant est parti. Madame Baby cache l'officier, mais il choisit plutôt de s'enfuir ; il est poursuivi par les Potowatomis qui le rattrapent, le ligotent et lui tranchent la gorge, pour recevoir le sang dans une chaudière. De retour à la maison, ils veulent forcer Madame Baby à boire le sang, pour finalement lui barbouiller la visage. Plusieurs mois après, Mademoiselle Baby voit une ombre dans le jardin, et elle reconnaît le Potowatomis qui a tué l'officier ; il est coincé dans un soupirail et un serpent à sonnette le mort au visage. Il attrape le serpent et le tue avec ses dents, mais il est trop tard, le poison tue le Sauvage.


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Les plaines d’Abraham | ± 4½ pages | Charles Quinel
En 1758, les Français de la Nouvelle-France résistent toujours aux Anglais, grâce aux Vaudreuil, Montcalm, Lévis... Mais en 1759, le général Wolfe, avec des vaisseaux, frégates, navires et surtout dix-huit mille hommes, se présente devant Québec. Pendant deux mois, les Anglais bombardent la ville ; trois mille coups de canons ! Puis les Anglais débarquent à l'anse du Foulon, trompent les sentinelles françaises et gagnent les plaines d'Abraham. Cinq mille Anglais d'un côté ; près de quatre milles Français et Canadiens de l'autre. Mais les Canadiens, inhabitués à combattre à découvert, sont surpassés. Wolfe est tué d'une balle ; Montcalm est blessé mortellement, et meurt deux jours plus tard.

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Les premières armes de George Washington | ± 1½ page | Charles Quinel

En 1754, c'et la guerre en la France et l'Angleterre, entre les Canadiens de la Nouvelle-France qui s'étendait quasiment sur un continent et les colonies britanniques. On envoie Jumonville à la rencontre des Anglo-Américains avec le drapeau parlementaire et la trompette d'usage pour « parlementer » ; mais les Anglo-Américains, commandés par George Washington, le transpercent à mort à coups de baïonnettes. Le frère de Jumonville, avec six cents miliciens, attaquent par la suite les Britanniques qui sont vaincus, humiliés et forcés de capituler.


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Les tours de Pois-Vert | ± 5½ pages | Charles Quinel
Un seigneur, Bienassis, avait un serviteur, Pois-Vert, qui lui jouait des tours et qu'il a renvoyé. Pois-Vert, un matin que le seigneur passait chez lui, faisait semblant de faire bouillir, avec un fouet, une marmite qu'il avait préalablement chauffée à l'aide de morceaux de fer rougis au feu. Poix-Vert expliqua au seigneur que le fouet qu'il utilisait pour battre la marmite était magique ; les seigneur acheta le fouet 100 $ et fut l'objet de la risée générale lorsqu'il essaya de faire chauffer une théière chez lui. Il retourna chez Pois-Vert qui fit semblant de tuer sa femme avec un couteau, alors qu'il perça en vérité un sac rempli de sang. Il fit revenir sa femme à la vie en sifflant dans un sifflet ; le seigneur acheta le sifflet 200 $. Lors qu'un créancier vint pour se faire payer, le seigneur le tua d'un coup d'épée et ne réussit pas à le réanimer avec le sifflet. Il ordonna à deux de ses hommes de se saisir de Pois-Vert, de le mettre dans un sac et de le jeter dans la rivière. Mais en chemin, Pois-Vert donna sa place à un vacher, lui faisant croire qu'on l'amenait épouser une princesse. Les deux hommes noyèrent donc le vacher et Pois-Vert revint avec les vaches de l'autre, expliquant au seigneur que si ses hommes l'avaient tiré plus loin dans la rivière, il serait revenu avec des chevaux magnifiques. Le seigneur demanda à ses hommes de le tirer dans la rivière à l'endroit indiqué et s'y noya ; Pois-Vert devint un riche commerçant.

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Les trois diables | ± 8¼ pages | Paul Stevens
Un cordonnier, Richard, est pauvre car sa femme boit tout son argent. Un jour, elle fait appel au diable qui lui donne de l'argent pour ... boire ... le meilleur rhum ; il reviendra chercher son âme dans les temps convenus : un an et un jour. Pendant ce temps, un mendiant, qui est Saint Pierre, offre à Richard trois voeux, car Richard a bon coeur. Richard demande un banc où, lorsqu'on s'assoit, on ne peut se relever que sur invitation ; un violon qui fait danser sans arrêt, à moins que l'on .... arrête de jouer, et un sac qui retient prisonnier ce qui y entre. Un an plus tard, le diable se présente mais Richard le fait asseoir pendant neuf jours, et le diable qui a les fesses endolories, laisse, contre sa libération, encore un an et un jour à l'ivrognesse. L'année d'après, le frère du diable vient à son tour (car il y a trois diables, trois frères), mais Richard joue du violon et le diable danse pendant douze jours. La troisième année, le troisième diable se pointe mais entre dans le sac et est battu par le forgeron à coups de marteaux pendant quinze jours. Le diable retourne en enfer et laisse sa femme à Richard. À sa mort, l'ivrognesse va en enfer pour se faire chauffer à blanc ; Richard se présente au paradis mais est dirigé en enfer ; là-bas, il menace les trois diables et peut ainsi sortir des enfers cent âmes, plus celle de sa femme, qu'il introduit au paradis par la porte laissée entre-ouverte.

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Les trois du fort Sainte-Anne | ± 6¾ pages | Charles Quinel
Trois soldats français gardent le fort Sainte-Anne, sur la baie d'Husdon : La Ramée, la Fleur et Picard. Ils s'ennuient, négocient avec les Indiens, jouent aux dés. Puis trois navires Anglais surgissent ; mettent leurs chaloupes à la mer et donnent l'assaut. Les trois Français se défendent tellement bien que les Anglais croient qu'ils sont très nombreux. D'autres Anglais viennent rejoindre les premiers ; on apporte des canons. Pendant ce temps, les trois Français empruntent une porte derrière le fort et s'enfuient. Les Anglais canonnent le fort, impressionnés du courage des Français et, lorsqu'ils entrent enfin dans l'endroit en criant victoire, s'aperçoivent que le fort est vide !

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Les trois frères | ± 8 pages | Paul Stevens
Trois frères héritent de leur père. L'aîné, Jules, se risque en affaires et perd tout ; il s'embarque pour les Indes. Le second, Alfred, épouse la fille de son riche patron. Or, le problème, c'est que Madame dirigera la maison... et Alfred suivra. Mais cela vaut bien un titre de « noblesse » et un nouveau nom de famille, M. De la Martinière. Quant au troisième, Théodore, il épouse une bonne femme avec qui il a des enfants et une bonne entente. Vingt ans s'écoulent ; aucune nouvelle de l'aînée, et voici qu'on reçoit une lettre qui annonce son retour. Jules va demeurer chez Alfred mais, celui-ci, ou plutôt sa femme, voyant qu'il n'est pas riche, lui montre, six jours après son arrivée, la porte. Jules va loger chez Théodore qui, avec toute sa famille, le reçoit à bras ouvert. Or, Alfred apprend dans le journal que Jules est millionnaire. Il essaie de réparer les pots cassés et va tout droit chez son frère Théodore, où il n'a pas mis les pieds depuis dix ans. L'histoire est ... à suivre !

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Les trois vérités | ± 9½ pages | Paul Stevens
Jean Lafortune, pauvre homme, part de chez-lui pour chercher fortune, laissant sa femme et son enfant. Il se donne cinq ans. Mais dix ans plus tard, il est toujours aussi pauvre et décide de rentrer à la maison. Il s'arrête sur une ferme et accepte la proposition du vieillard : y travailler un an pour cent dollars. Au bout d'un an, le vieillard lui offre le choix : accepter les 100$ ou une vérité qui vaut dix fois plus. Jean prend la vérité qui est : « suis toujours le vieux chemin ». La deuxième année, il accepte une deuxième vérité : « ne te mêle jamais des affaires qui ne te regardent pas ». La troisième année : « remets toujours ta colère au lendemain» . Pas plus riche qu'il ne l'était en argent, mais riche de trois vérités, il reprend la route pour la maison, avec une tourtière que le vieillard lui a donnée. Il se lie d'amitié avec un compagnon en chemin mais, lorsque vient le temps de choisir entre un nouveau et un ancien chemin, Jean prend le vieux chemin, alors que son compagnon prend le nouveau. Ce dernier sera assassiné. Puis Jean s'arrête dans un hôtellerie ; l'hôtelier vient le chercher pour souper et, à la table, un spectre réclame à manger. Jean se mêle de ses affaires, et apprend plus tard que s'il avait posé une question, il serait mort comme les vingt-trois voyageurs précédents. Enfin, dans son village, il décide de passer la nuit chez un voisin qui lui apprend que sa femme l'attend toujours et que son fils sera prêtre. Or, le soir, tard, il voit par sa fenêtre un homme entrer chez lui et embrasser sa femme. Mais au lieu de prendre une hache, il remet sa colère au lendemain et apprendra que cet homme était son fils qui venait d'être ordonné prêtre. En ouvrant la tourtière que le vieillard lui avait remis, il y découvre trois cents piastres.

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L’eau de feu | ± 4¼ pages | Charles Quinel
Le chef des Hurons à Hochelaga est malade ; ses sorciers n'y peuvent rien ; ses fils parlent de la médecine de blancs. On envoie chercher Cartier qui masse le chef avec de l'eau-de-vie et calme ses rhumatismes. Cartier fait impression lorsqu'il met le feu à l'eau-de-vie. Puis l'hiver arrive. Les blancs, malades, se méfient des peaux-rouges qui ne veulent plus échanger nourriture et fourrure contre de simples bibelots. Un soir, les Indiens volent un baril d'eau-de-vie et y mettent le feu ; mais leur village brûle entièrement. C'est ainsi que les peaux-rouges ont appelé par la suite l'eau-de-vie eau de feu.

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L’étranger (Rose Latulippe) | ± 5¾ pages | Philippe-Ignace-François Aubert de Gaspé
Le narrateur se réfugie chez un habitant le soir du mardi gras. L'habitant lui raconte l'histoire de Rose Latulippe : une cinquantaine de personnes fêtaient le mardi gras chez Monsieur Latulippe lorsque, vers les onze heures, un étranger s'est invité parmi les danseurs. Sans attendre, il invite Rose à danser et lui demande d'être à lui. Elle accepte et il fait couler du sang sur sa main ; Rose devient blanche. Des convives partent chercher le curé car ils trouvaient étrange que le cheval de l'étranger dégage une telle chaleur que la neige fondait autour de lui. Le curé finit par arriver sur les lieux et chasse le diable. Rose se fera religieuse pour demander pardon à Dieu et mourra cinq années plus tard.

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L’héroïque Vauquelin | ± 2¾ pages | Charles Quinel
Montcalm est mort. Lévis essaie de reconquérir Québec. Les Anglais canonnent les frégates l'Atlante et la Pomone. L'Atlante, commandée par Vauquelin, bien qu'échouée, se défend du mieux qu'elle peut. Puis, tout s'arrête. Les Anglais ne comprennent pas, ne se méfient pas, et ils doivent en finir... Le chef des Anglais envoient des barques à l'abordage pour ne trouver finalement que des morts et des blessés, dont Vauquelin qui a préféré jeter son épée dans le Saint-Laurent plutôt que se rendre.

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L’histoire du magicien québécois qui détruisit l’escadre anglaise | ± 1½ page | Tradition Orale
Jean-Pierre Lavallée, métis, pratique la sorcellerie. Il rencontre Frontenac et Jean-Talon, sauve Québec de la famine en 1704, et fait couler la flotte de Walker en 1711 en faisant jaillir une brume inattendue.

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L’île de la Demoiselle | ± 13¼ pages | Charles Quinel
Ils sont cinq chez l'épicier, sur la côte du Labrador. Trois jeunes, le groceur et Jos Lefin. À l'extérieur, un cri de femme ; horrible ! C'est un naufrage, mais on n'y peut rien ; c'est arrivé voici quatre cents ans. Et Jos Lefin de raconter l'histoire de la Demoiselle : le chevalier de Roberval arrive en Nouvelle-France pour faire, croit-il, fortune et trouver des diamants. Sur le bateau, Marguerite de Nontron, sa nièce ; Roberval veut en faire sa femme. Marguerite ne partage pas les vues de son oncle et s'attache plutôt à un gentilhomme, Raoul de Ferlaud. Roberval apprend la chose et convoque le jeune couple. Il propose de les marier et leur donne une île en cadeau ; mais, voilà, il les laisse sur l'île, perdus en mer, avec la nourrice. Raoul réussit à pêcher et à chasser ; un an passe sans aucune voile à l'horizon. Puis l'hiver, Marguerite donne naissance à un enfant qui mourra, une année plus tard. Puis la nourrice, à son tour, meurt. Raoul se confectionne un radeau et décide d'aller cherche du secours ; Marguerite, qui ne peut plus supporter d'être prisonnière de l'île, n'arrête pas de pleurer. Mais avant que Raoul ne touche terre, et réussisse à convaincre un Breton et ses trois fils de porter secours à sa femme, les jours, les semaines, les mois passent. Enfin, il retrouveront l'île, et Marguerite ; mais l'attente l'a rendue folle ; elle meurt dans les bras de Raoul. Au lieu de l'enterrer ; ils la donnent à la « mer ». Paraîtrait aussi que Raoul aurait retrouvé Roberval et, sur un bateau, l'aurait poignardé et jeté à la « mè ».

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Macloune | ± 7¾ pages | Honoré Beaugrand
Macloune est d'une laideur inouïe mais d'une gentillesse naïve extraordinaire. Un jour, il tombe en amour avec la pauvre Marichette qui n'a guère de réticence de Macloune. Ils se fréquentent et pensent au mariage mais le curé est un d'avis contraire. Les amants se retrouvent une nuit froide et pluvieuse qui leur sera fatale. Macloune meurt d'une pleurésie et Marichette d'une phtisie.

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Mame Pouliche | ± 9 pages | Albert Laberge
Mame Pouliche fait des ménages : balaye, essuie, époussette, vide les paniers et les crachoirs. Elle se marie ; son marie meurt. Le temps passe. Elle fait des ménages. Se voit refuser une augmentation de salaire. Heureusement, il y a l'élixir parégorique. Un jour, elle se lève en retard ; monte les escaliers car l'ascenseur n'est pas là. Puis, meurt d'une syncope.

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Manishan, celle qui arrête le vent | ± 1½ page | Nicole Filiatrault
Manishan est celle qui arrête le vent. Après avoir passé par le couvent, elle devient Marie-Jeanne. À quarante ans, elle apprend que son père vient de mourir. Elle se rappelle la naissance, la grand-mère, la mère, la réserve...

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Nipissingue, le sorcier indien à la tête de pierre | ± 2¼ pages | Tradition Orale
Chez les Algonquins, Nipissingue, le sorcier, veut épouser Hiawitha. Or, la jeune indienne est chrétienne et non le sorcier. Elle choisit plutôt Arondack, ennemi du sorcier. Arondack meurt et pour se venger Nipissingue pousse Hiawitha dans un précipice. Hiawitha est transformée en chute ; le sorcier en pierre.

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Pierre Chardon | ± 22 pages | Paul Stevens
Pierre Chardon épouse Marie Martin. Le père de la mariée, Jean-Baptiste Martin, est traversier. Il fait éduquer sa fille au couvent où elle apprend les tâches ménagères et le piano. Le couple a un enfant. Trois ans plus tard, débarque Ephrem Malandrin, voyageur, parleur et buveur. Lentement, il entraîne Pierre dans les auberges ; d'ailleurs, le commerce de Pierre périclite, car c'est la crise commerciale. L'alcool aide à oublier la déconfiture. Pierre revient à la maison après un tournée de beuverie et apprend que son enfant est mort entretemps. Il repart oublier sa peine et apprend par hasard que sa femme, après la saisie du magasin, est tombée malade et en est morte. Il revient au village et se saoule dans une auberge ; en sortant, il prend le chemin, mais la neige tombe de plus en plus et, à la suite d'un faux pas, Pierre tombe dans un fossé où il meurt gelé.

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Pierre Souci dit Va-de-Boncœur | ± 20½ pages | Paul Stevens
En 1851, Pierre Souci part de son village québécois et s'en va en Californie. Après quatre mois de navigation, il reçoit un coup de poing entre les deux yeux lorsqu'il débarque à San Francisco, et se fait voler son portefeuille. Il rattrape le voleur ; des policiers arrivent. Se sachant bien s'exprimer en anglais, il se retrouve en prison, puis passe devant le juge et repart pour la prison. Il est libéré, car son accusateur a été tué dans une bagarre. Il apprend la cuisine, puis va travailler dans les mines où il tombe malade ; ça lui coûte son or. En revenant, il apprend que l'argent qu'il a gagné ne vaut pratiquement plus rien. Il part en Louisiane sur un navire, et fait la cuisine. À la Nouvelle-Orléans, il travaille pour un médecin-charlatan, mais ce dernier s'enfuit et disparaît. Il revient au Québec, et apprend que son père est mort. Il se marie, fonde une famille et comprendra : « heureux celui qui laboure la terre paternelle et récolte en paix ses produits !  »

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Pierriche | ± 8 pages | Paul Stevens
Pierriche aime sa femme Marie Madelon, Madeleine ou Madelinette, c'est selon son humeur. Mais Pierriche est grognon et, d'après lui, un homme fait dix fois plus de besogne qu'une femme. Le jour de leur neuvième anniversaire, ils s'échangent les tâches : Madelon va au champ avec la faux et les enfants ; Pierriche reste à la maison avec le plus jeune. Mais très vite, les choses se gâtent : il casse le balai, commence à faire du pain avec la farine, casse un patte à un jars, renverse la bière d'épinette, donne un coup de pied au goret qui avait renversé la pâte à pain et tue le goret, s'attache après la vache pour savoir où elle va, mais la voilà qui tombe à l'eau et le projette dans les airs... Puis Madelinette revient porter main forte ! Pierriche se confond en excuse et fait amende honorable : une femme fait dix fois plus de besogne qu'aucun homme dans tout le pays !

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Pinashuess | ± ½ page | Tradition Orale
La vieille de Noël, Pinashuess prend la forme d'un lièvre et va faire un tour, sur des branches de sapin, en compagnie d'un autre lièvre, au royaume des animaux. Il y rencontre le renard, l'ours, le caribou, le castor, le porc-épic... qui danseront le makusham, puis reviendra chez-lui pour rejoindre ses parents.

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Rikiki | ± 7½ pages | Tradition Orale
Le lutin Rikiki ennuie un habitant du Richelieu, Jean-Mathurin Sansfaçon. La veille de Noël, le lutin offre trois souhaits à Mathurin ; il veut être à la place du seigneur de Saint-Charles, avoir un élixir de longue vie et être heureux. Le lutin accepte, mais avant le mène chez le seigneur qui est devenu impotent ; Mathurin, à sa vue, ne veut plus de son premier souhait. Lorsqu'il voit les Corriveau, âgés et vieux, qui n'ont plus que la peau sur les os, il ne veut plus d'élixir. Quant au bonheur ; le lutin lui enlève son mal de dents. Heureusement, il y avait du boudin à manger.

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Télesphore le Bostonnais | ± 8½ pages | Paul Stevens
Télesphore Sans-Gêne dit Sans-Façon, dit le Bostonnais (depuis son retour de cette guerre...), épouse Rose des Petoches LaTulippe. Le mariage, les noces, le souper, la soirée vont bon train... Tous sont habillés à la « mode » : Théodore avec son habit de mousquetaire du temps de Louis XIV, les femmes avec leurs robes à l'indienne... Les violonneux violonnent... Et la Mort qui surgit et veut prendre Télesphore qui... ne veut pas la suivre. Il la convainc. Soit ! Elle lui donnera trois avertissements avant de venir le quérir. Soixante plus tard, elle arrive et Télesphore se plaint qu'il n'a pas reçu les avertissements. Quoi, dit-elle, tu es sourd, aveugle et paralytique ! Et la Mort le frappe avec sa faux et Télesphore s'éteint avec le dernier tison du foyer.

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Ti-Jean et le cheval blanc | ± 9¾ pages | Charles Quinel
Narcisse Peucher est un sacré bon conteur. Un soir, lors d'une veillée, il conte un conte de Ti-Jean : Ti-Jean part de chez-lui, car son père le maltraite. Il s'engage auprès d'un vieillard, qui est un magicien, pour travailler dans un château. Il s'occupe de deux chevaux et ne doit pas aller dans une certaine pièce. Au lieu de battre le cheval blanc, il lui donne à manger et bat le cheval noir. Il entre dans la pièce interdite et se lave les cheveux dans une fontaine et se retrouve avec le bout d'un doigt en or, comme ses cheveux. Il essaie de cacher le tout mais c'est impossible et il s'enfuit avec le cheval blanc qui lui offre son aide. Le magicien, sur le cheval noir, les poursuit. En chemin, Ti-Jean et son cheval laissent tomber une étrille, une bouteille et un pain qui se transforment en montagnes, puis de l'avoine qui se transforme en champ d'avoine. Ils sortent du royaume du magicien sains et saufs. Ils arrivent dans un royaume et Ti-Jean travaille pour le roi comme jardinier, mais les autres jardiniers sont jaloux. La guerre se déclare et le baron Barbant est trop peureux pour y participer ; il fait mettre Ti-Jean en prison mais, avec l'aide de la princesse, Ti-Jean prend les armes (vertes) du baron, le cheval blanc et va guerroyer aux côtés du roi et coupe la tête au Grand-Guillaume, l'ennemi. De retour au château, le baron raconte que c'est lui qui a tué le Grand-Guillaume, mais la princesse appelle Ti-Jean et lui fait retirer la perruque en mouton qu'il porte sur la tête : tous reconnaissent la chevelure d'or du cavalier qui a tué le Grand-Guillaume. Le cheval blanc, qui est doué de parole, confirme les dires de Ti-jean, qui montre la tête du Grand-Guillame qu'il avait tranchée lors du combat. Ti-Jean épouse la princesse !

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Ti-Pierre et la chatte blanche | ± 2¾ pages | Charles Quinel
Un roi a trois fils ; celui qui ramènera la plus belle princesse aura sa couronne. Cordon-vert et Cordon-bleu partent d'un côté ; Ti-Pierre du sien. Il s'enfonce dans un forêt, trouve une cabane et caresse une chatte blanche et lui explique que s'il ne trouve pas la plus belle princesse, ses frères lui donneront de la misère lorsque son père sera mort. La chatte lui explique de la prendre, le lendemain matin, avec quatre grenouilles et une noix sous le noyer. Il retourne ainsi au château, et voit ses frères en compagnie de belles princesses, avec de beaux carrosses et de beaux chevaux. Comme la chatte lui avait indiqué, il la caresse, brosse les crapauds, craque la noix qui se transforme en ... carrosse, les crapauds en chevaux et la chatte blanche en princesse enveloppée de fourrures blanches, et c'est elle la plus belle. C'est ainsi que Ti-Pierre a gagné la couronne.

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Titange | ± 6¼ pages | Louis Fréchette
Jos Violon raconte l'histoire de Titange qui, peu récompensé de taille par la nature, était toujours à tempêter. Un jour, il propose à Jos Violon de partir en chasse-galerie pour passer le jour de l'An au village mais ce dernier, pas certain de vouloir faire un pacte avec le diable, cache une image de l'Enfant Jésus sous la pince du canot. Titange a beau invoquer le malin, rien n'y fait. À la fin, il menace avec un hache qui finit par lui couper un poignet. Titange finit quêteux aux Forges du Saint-Maurice.

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Un loup-garou | ± 9¼ pages | Louvigny de Montigny
Des chasseurs de la ville partent au lac Nominigue, accompagnés par le guide métis Jos Niel. Mais le métis ne veut pas camper à l'ouest du lac, à la montagne, près d'un shack ! Il raconte qu'une fois, où il avait chassé le cerf et l'ours, et qu'il avait plu ... en plein hiver, qu'il s'était réfugié dans la cabane, et, dans la nuit, avait tiré avec son fusil sur un loup-garou, ou, plutôt, sur Ti-Toine Tourteau, qui courait le loup-garou, avec un tête de loup, un corps d'ours, une grande queue... C'est vrai que Jos Niel avait bu du whisky. Mais Ti-Toine disait bien, lui, « j'sus loup-garou ! ». Aussitôt contée son histoire, le métis a pris son canot et est parti en coup de vent, suivi par les chasseurs ! Quant à Ti-Toine Tourteau, on n'en a plus jamais entendu parlé.

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Une amazone de quinze ans | ± 4¼ pages | Charles Quinel
En 1696, alors que M. et Mme de Verchères sont partis pour Montréal, les Iroquois attaquent les colons des environs. Des femmes, qui ont vu leurs maris mourir sous leurs yeux, se réfugient avec leurs enfants chez les Verchères qui ont une maison entourée de palissades hautes de quinze pieds. La fille des Verchères, Madeleine, âgée de quinze ans, prend les commandements des femmes, enfants et des quatre hommes sur place. Elle distribue munitions, fusils et chapeaux et, ensemble, ils repoussent les Iroquois. Ne dormant presque pas, toujours sur le qui-vive, tirant du canon régulièrement pour avertir le voisinage, la petite troupe se défendra pendant huit jours avant qu'un détachement armé mené par La Monnerie ne se présente et auquel la jeune Madeleine remettra les armes, en leur expliquant que tous et toutes ont peu dormi et sont fatigués

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Une histoire de loup-garou | ± 7 pages | Wenceslas-Eugène Dick
Les convives boivent du rhum après le fricot ; les histoires s'enchaînent... : un quêteux demande la charité à deux frères qui s'occupent d'un moulin. L'un lui donne un coup de pied au derrière ; l'autre l'envoie promener. Le quêteux leur jette un mauvais regard. Le moulin s'arrête ; les frères se disputent. Thomas s'en va ; l'autre, Jean, essaie de réparer le moulin, puis décide de prendre un coup et devient soûl. Il part pour se coucher mais tombe dans l'escalier et roule dehors ; trop soûl pour entrer, il décide de passer la nuit dehors. Mais dans le moulin, il voit des lumières, des feux-follets ? Et un espèce de grand chien à poil roux qui s'approche de lui. Heureusement, le jour revient. Le moulin ne fonctionne toujours pas ; la nuit arrive et au douzième coup de l'horloge, il entend des gémissements, des rires... Pendant toute une semaine, ça se reproduit. Le huitième soir, à minuit, le chien revient et regarde Jean ! Lorsque le chien est à trois pas, Jean prend la faux et frappe le ... loup-garou. Le chien est disparu ; le frère est tout à coup là ! Jean voit par terre un bout d'oreille ... qui manque à Thomas. Jean devient fou !

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